Chapitre 168 : Addison peinait à croire que rien n’avait jamais existé entre Zion et Claire. Était-ce possible qu’ils n’aient jamais cédé à la tentation, alors qu’elle-même était encore présente ? L’idée semblait improbable, presque insultante. Cette incertitude la retenait, l’empêchait de se rapprocher de lui, et encore moins de présenter aux enfants l’homme qui avait participé à leur existence. La simple image de quelqu’un d’autre explorant Zion, touchant son corps là où elle seule avait l’habitude de le faire, provoquait en elle un chaos intérieur. Chaque pensée déclenchait des vagues de douleur et de colère, un tumulte qui lui coupait le souffle et nouait son estomac en un nœud douloureux. C’était une sensation qu’elle abhorrait profondément. Elle haïssait l’idée que, pendant qu’

