Chapitre 131 :
Le regard des souverains sur Mila n’était pas seulement empreint de tendresse : il portait le poids du regret et de la compassion. Elle était de leur sang, un fragment de leur famille qui n’avait rien fait pour mériter la cruauté dont la vie l’avait accablée. Leur empathie était profonde, mêlée d’une tristesse muette pour les blessures que son existence avait héritées des conflits parentaux.
Ils ne comprenaient pas tous les détails de l’histoire de ses parents, ni comment une union censée être sacrée avait pu devenir un champ de bataille émotionnel. Mais une certitude demeurait : Mila ne devait jamais être la victime de ce chaos. Elle avait été plongée au cœur d’une tempête qui la dépassait, et il était hors de question que leur rôle de protecteurs se limite à des mots o
