Chapitre 48
L’atmosphère était lourde sur le front. Les ordres étaient clairs : détourner l’attention des vampires, maintenir les positions, mais une fois à l’intérieur de leur bastion, aucun secours ne viendrait. Les cris et les appels au secours ne trouveraient aucun écho. Tout reposait sur leurs épaules seules, dans ce labyrinthe de pierre et d’ombre.
L’accord avait été scellé. La réunion terminée, les guerriers quittèrent la tente, laissant derrière eux la lueur pâle du matin. Le camp semblait endormi, mais cette quiétude n’était qu’apparente : le rythme de vie des loups-garous s’était ajusté à celui des vampires. La nuit n’était plus synonyme de repos, mais de danger constant. Dormir sous la lueur de la lune signifiait exposer chaque guerrier à des embuscades, à des attaques sur
