Chapitre 80 : Addison fronça les sourcils en entendant la plaisanterie subtile de son père, le regard noir et intransigeant, fidèle à une complicité ancienne qui ne s’était jamais perdue malgré les années. Ce petit jeu familier, qu’ils avaient pratiqué mille fois, fit sourire les deux souverains. Un mélange de tendresse et de nostalgie se glissa dans leurs yeux, rappelant les jours calmes et heureux avant que l’absence d’Addison ne vienne troubler leur univers. Le retour de leur fille réveillait à la fois une joie profonde et une douce douleur, souvenir des années perdues. Le commerçant, conscient de la place particulière qu’Addison allait bientôt occuper, sentit son cœur battre avec une impatience respectueuse. Il imaginait le grand banquet à venir, où la princesse serait officielleme

