CHAPITRE 2

4282 Words
La nuit tombe donc j'en profite pour avoir des informations sur cette affaire. En parlant avec mes contacts, j'apprends que Goliath, le chef du gang des Ninedaggers avait disparu sans laisser de traces. Les Balthuman ont fait de nombreuses guerres avec le gang de Goliath, c'est d'ailleurs à cause de ça que j'ai failli y rester. Goliath est une vraie crapule encore pire que le chef de la mafia italienne. Je fais une pause dans une ruelle et m'appuie contre le mur d'un bâtiment, quand des voix me parviennent, je tends l'oreille pour y trouver quelque chose d'intéressant. Homme 1 : T'as entendu les dernières rumeurs ? Homme 2 : L'Organisation criminelle qui vient de débarquer en ville ? Ouais, on dit que ce ne sont pas des enfants de coeur. Intérieurement, j'ai envie de les secouer comme des pruniers pour qu'ils déballent plus vite, mais d'un côté, ce n'est pas trop le moment de se faire remarquer donc j'écoute attentivement la suite de la conversation. Homme 1 : Certes, mais ce ne sont que des rumeurs, on ne sait rien d'eux ! Homme 2 : Leur réputation les précèdent donc ce ne sont pas que des fausses rumeurs. Un troisième homme se joint aux deux premiers et prends la parole d'un ton légèrement hautain. Homme 3 : Hé, vous savez quoi, les gars ? Les deux hommes le regarde intrigué par ce qu'il va dire. Ils commencent à légèrement usé mon cota de patience. Homme 3 : Je sais où ils se planquent. J'écarquille les yeux de surprise et tend un peu plus l'oreille. Ça commence à devenir intéressant. Ça m'étonne même que Vincent est était pas trop vigilant sur ce coup-là, mais bon. Homme 1 : Ah ouais ? T'es pas en train de te moquer de nous là, mec ? Homme 2 : T'as dû confondre avec quelqu'un d'autre, ils vont pas dire à tout le monde où ils se cachent, c'est trop beau pour être vrai. Homme 3 : Les gars, je vous jure que c'était eux, je les ai vus rentrer dans une propriété sur Altgelb Gardens. Une propriété sur Altgelb Gardens ?! Sérieusement ? Il fait pas les choses à moitié, on dirait ! Je m'éloigne discrètement de la ruelle et fais un dernier tour avant de rentrer quand je tombe nez à nez avec une caisse, une McLaren, identique à celle qui a provoqué volontairement l'accident de Sebastian. Même modèle, même couleur, même puissance sous le capot. Soudain méfiante, je me planque derrière une poutre en béton pas loin de la caisse et observe attentivement toutes les personnes autour. J'observe pendant quelques minutes, quand je vois quelqu'un déverrouillé la voiture, un homme, grand, yeux foncés, cheveux bruns, bien coiffé avec un costume de grande marque. Son visage ne me dit rien du tout, je ne l'ai jamais croisé celui-là, ça m'embête un peu. Je le vois serré la main de quelques hommes, groupie à son bras, très peu habillé, beaucoup trop de maquillage et beaucoup de silicone sous la peau, basique dans ce monde là. Il aide sa groupie à monter dans la voiture et démarre d'une façon assez sportif. Je prends vite mon téléphone et prends en photo sa plaque d'immatriculation, je ne sais pas si ça sert à quelque chose mais qui ne tente rien n'a rien. Je me dirige vers ma voiture et monte dedans. Je décide d'envoyer la photo à mon petit génie de l'informatique et du piratage, Cody, une connaissance qui travaille pour moi de temps à autre, j'accompagne la photo d'un petit message : Message de Melina à Cody : Hé Cody ! J'ai un petit boulot pour toi comme tu les aime ! Tu peux me retrouver le proprio de cette caisse ? C'est assez urgent. Bise. Sa réponse ne se fait pas attendre et j'ouvre le message. Message de Cody à Melina : Salut beauté ! Ah, t'es la meilleure je commençais à m'ennuyer ! Je m'y mets tout de suite ! Je te tiens au courant. Bise. Je souris en le remerciant, range mon téléphone dans mon sac et démarre. Je m'apprête à ouvrir la porte de la villa, lorsque j'ai la sensation désagréable d'être observée, par réflexe je me retourne mais ne vois personne dans les alentours. J'entre et referme derrière moi mais la sensation est toujours là. Paranoïa quand tu nous tiens ! Je traverse mon salon et fais un petit tour sur la terrasse mais là encore rien du tout, je décide alors de ne plus y pensé et pars me coucher. Le lendemain, je suis dans un petit bar avec ma cousine Maya, boisson chaude entre les mains. Maya est une femme assez solitaire mais très sociable, pipelette, tête en l'air mais cultivé et brillante, elle travaille pour une multinationale à Chicago et elle revient à peine d'un séminaire d'un mois. On se ressemble beaucoup physiquement, un petit peu mate de peau, yeux noisette et cheveux longs bruns mais la ressemblance s'arrête là, nos deux caractères sont très différents. Maya : J'en pouvais plus de ce séminaire, je te jure ! J'aurais dû étranglé le boss avec sa cravate lorsqu'il m'a proposé d'y aller à sa place ! J'éclate de rire lorsqu'elle me raconte ses anecdotes. Melina : Eh bien, c'est pas toi qui voulait évoluée dans ta carrière ? Et tu te plains pour un séminaire ? Tu a eue une très belle opportunité là ! Maya : Oui je suis d'accord avec toi et je suis très fière de moi mais le boss n'est pas un tendre : il est froid comme la glace et moqueur comme un ouistiti, j'ai horreur de ça, sa me sort par les yeux, il mériterai toutes les claques du monde ! Je ricane en secouant la tête tandis qu'elle me regarde un peu plus sérieusement. Dans 3... 2... 1... Tu passe à la casserole, ma fille ! Maya : Comment ça se passe pour toi en ce moment ? Je hausse les épaules tout en buvant une gorgée de mon cappuccino et lui répond d'un ton neutre : Melina : Oh, tu sais, la routine comme d'habitude ! J'espère au fond de moi qu'elle ne va pas continuer son interrogatoire, je n'ai pas trop envie de l'inquiéter avec l'accident de Sebastian et je n'ai pas envie non plus de me disputer avec elle à peine revenu. Je la regarde et vois qu'elle ne continuera pas ses questions, elle a encore le respect de ma vie privée et heureusement ! Maya : Tu sais que si tu as besoin de te confier, je suis là ! Ne l'oublie pas ma belle. Elle me prend les mains dans les siennes et je hoche la tête en guise de confirmation. La journée se passe ensuite sans encombre entre shopping, essayage, fous rires et restaurant, ça m'a fait un bien fou ! Je ramène ensuite Maya chez elle, avant de descendre de la voiture Maya me serre fort contre elle en me disant de prendre soin de moi, je la rassure puis lui fais un dernier signe de la main avant qu'elle ne rentre dans son immeuble. Je sens mon téléphone vibré dans ma poche, c'est Jordan, je décroche. Melina : Salut Jordan, alors, du nouveau ? Jordan : Salut chefe, ils sont discret mais j'ai réussi à avoir un nom et ça va pas te plaire. Je soupire un peu puis rétorque façon Calimero. Melina : Vas-y balance ! Au point où j'en suis de toute façon ça ne changera pas grand chose ! Ma petite comédie le fait rire puis il reprend : Jordan : Akim Wevler, il est l'informateur de Vincent Balthuman depuis qu'ils sont arrivés. Je ris nerveusement en tiquant sur le nom que je ne connais que trop bien : Akim, un parfait arnaqueur de haut niveau, il est toujours prêt à enfoncé quelqu'un plus bas que terre autant verbalement que physiquement et jusqu'à la moelle en plus ! C'est un parasite désagréable ! Je vais pas dire que je l'aime bien lui et son duo de salopes, surtout Kim où sa part en vrille à chaque fois qu'on est l'une face à l'autre et ça depuis toujours. Akim est de taille moyenne, noir de peau, cheveux foncés et yeux foncés, génial ça me fait une belle jambe encore ! Melina : Je vois. Surtout qu'il n'est pas du genre à balancer pour être grassement payé, il ne va rien répandre à leurs sujet. Et ça va être compliqué ! Jordan : Ça je ne te le fait pas dire surtout que j'ai pas énormément d'informations pour le moment, ça va être chaud, chefe. Jordan a raison, on ne sait rien d'autre. En pleine réflexion, quelque chose me turlupine, depuis qu'ils sont arrivés les rumeurs se répandent énormément mais une seule reste en suspens pour le moment, je demande quand même à Jordan, au cas où. Melina : Avec quel gang vont-ils faire affaire ? T'es au courant de quelque chose ? Jordan laisse planer un court silence avant de me répondre : Jordan : Je n'en ai pas la moindre idée, je vais me renseigner, je te tiens au courant si j'ai quelque chose, chefe. J'acquiesce puis raccroche, je reste un petit moment en soufflant bruyamment et rentre chez moi. Le lendemain, je suis réveillée par la sonnerie de mon téléphone, je grogne de mécontentement, attrape brusquement mon téléphone et regarde l'écran. C'est Cody. Melina : J'espère que t'as une bonne raison de me réveillé de bon matin Cody ! Il éclate de rire dans le combiné ce qui m'agace au plus haut point et il me répond : Cody : Figure toi que je suis devant ta porte, tu paie ton café, cocotte ? J'ai trouvé des choses qui devrait t'intéresser. Il raccroche avant même que je rétorque, encore en nuisette et les cheveux en bataille, j'ouvre la porte à Cody qui me fait la bise et s'installe sur mon canapé à son aise pendant que je prépare les cafés. Je m'installe à mon tour sur le canapé en posant les tasses fumantes sur la table basse. Cody reprend la parole. Cody : Merci poulette, ça n'a pas été de la tarte de trouver le proprio de la caisse. Melina : J'imagine bien, oui, alors qu'est ce que tu as trouvé ? Il pose sa tasse sur le table après avoir bu quelques gorgées et fouille dans son petit sac à dos de motard pour en retirer des feuilles. Parmi toutes les feuilles qu'il présente devant moi, une attire particulièrement mon attention, c'est la photo du même type que j'ai vu hier soir avec sa McLaren, donc c'est bien le proprio. Melina : Fais moi le topo de ce mec. Cody : Seth McAlister, 27 ans, habite à Chicago depuis sa naissance, il est parti pendant 2 ans à l'autre bout du monde pour se faire de l'argent facile enfin, je ne te fais pas de dessin tu vois un peu le genre de type que c'est. Melina : Je vois le genre, ouais. Il est parti où exactement ? Cody se tait pas bien sûr de vouloir répondre, on dirait qu'il hésite à me le dire. Je ne sais pas ce qui se cache derrière ce silence mais qu'il arrête, c'est carrément insupportable ! Lorsqu'il remarque mon regard insistant il abdique et finit par me répondre. Cody : McAlister a été engagé comme homme de main pour Goliath au Japon. Sous le choc, je cligne plusieurs fois des yeux pour être bien sûr d'avoir bien entendu ce qu'il vient de dire. Il continue. Cody : Les Ninedaggers ont payé McAlister une fortune pour le garder à leurs côtés contre les Balthuman, mais McAlister à refusé d'aider les Ninedaggers lors de cette guerre de gangs. Melina : Pourquoi a-t-il refusé ? C'est une opportunité en or pour un homme de main ou un informateur. Il prend une autre feuille qui montre une photo de ce qui ressemble à une photo prise par des caméras de surveillance où je vois mon frère avec McAlister en bon terme on dirait. C'est une blague j'espère ?! Mon frère ne m'en a jamais parler !! Cody : Sauf qu'on dirait que ton frère s'est interposé entre McAlister et les Ninedaggers à ce moment là. Melina : Sebastian ne m'as jamais parlé de ça ! C'est quoi ce bordel encore ?! Je me lève brusquement et fais les cents pas dans mon salon en train de réfléchir. Je n'en reviens pas que Sebastian était lui aussi impliqué dans cette affaire, pas étonnant que les Ninedaggers ont déclencher cette guerre avec les Balthuman, Sebastian leur à monté la tête sans penser aux conséquences ensuite ! Cody : Allô la Lune ici la terre, vous me recevez ? Cody claque des doigts devant mes yeux ce qui me fait reculée instinctivement. Cody : Ça va, Mel ? Tu es toute pâle d'un seul coup. Melina : Oui... Ça va. Merci pour tes infos Cody. Il hoche la tête, range ses papiers dans son sac à dos et me laisse des copies que je mets immédiatement dans mon sac. Une fois Cody parti, je cours m'habiller dans ma chambre et me rends à l'hôpital. Je monte les étages par les escaliers tout en pensant à toutes ces nouvelles infos. Qu'est ce qu'il faisait avec McAlister et surtout dans les Ninedaggers ? Il faisait affaire ? Il les entuber ? Je ne sais absolument pas, Sebastian est fort pour les deux donc il vaudrait mieux le lui demandé directement. Lorsque j'arrive à l'étage où séjourne Sebastian je suis surprise de voir qu'il discute avec une femme blonde, yeux clairs, pas du tout vulgaire et qu'ils ont l'air très complice, une femme que je n'ai jamais vu dans le coin, ils discutent encore un moment et la femme le salue d'un grand sourire puis s'en va. Sebastian me voit arrivé et me souris comme si de rien n'était. Sebastian : Salut frangine ! Tu aurais du m'appeler avant de venir, je ne pensais pas que tu viendrais aujourd'hui. Entre. Je rentre dans la chambre de mon frère et m'assois sur un fauteuil non loin de son lit tandis que Sebastian en béquille s'assoit au bord de son lit. Melina : C'était qui cette fille ? Il se fige un court instant avant d'aborder une attitude normale. Je hausse un sourcil tandis qu'il se tourne vers moi. Sebastian : Une amie de longue date, ne t'en fais pas. Tiens, tiens, quel baratineur ! Je n'ai pas vu Roberto dans le couloir donc il devait être planqué par là. Melina : Ah oui ? Donc tu peux me dire où est Roberto ? Il baisse la tête pris au dépourvu, il sait très bien que si mes hommes se cachent pour observer c'est qu'ils ont entendu parler de cette personne et ils sont obligatoirement sur leurs gardes. Sebastian : Je lui ai dit de rentrer chez lui. Je serre les dents et les poings de colère par son mensonge qui sort de nul part, le problème c'est qu'avec moi Sebastian ne sais pas mentir, il rougit et se sent honteux comme maintenant d'ailleurs. Je soutiens son regard en croisant les bras sous ma poitrine. Melina : Tu me prends pour qui là ? Je vois bien que tu mens, tu ne sais pas mentir ! Mon ton est froid et sans appel, Sebastian le sent bien donc il change de sujet. Sebastian : Tu as retrouver les enfoirés qui ont voulu me buté ? Je hausse les épaules, nonchalante et reste silencieuse pendant un bon moment ce qui a le don d'énerver Sebastian. Sebastian : Qu'est ce qu'il te prend d'un seul coup ?! Melina j'ai besoin de savoir ! Dis le moi ! Melina : Tu veux vraiment le savoir ? Pourtant c'est toi qui a foutu ta merde. Je serais toi, je ferais pas le malin parce que tu n'es pas tombé sur des petites frappes, mon gars, alors baisse d'un ton. Il écarquille les yeux de surprise par mon ton, je peux être une vraie connasse et il le sait pourtant ! Ça me tue qu'il ne comprenne pas où je veux en venir donc je lui donne un indice. Melina : Les Ninedaggers, tu vas me dire que tu connais pas ? Seth McAlister ? Non... Ça te dit rien non plus... J'ai pris mon ton le plus ironique que je pouvais pour lui faire comprendre gentiment qu'il m'as déçu en ne m'ayant pas dit ce petit détail de sa vie. Sebastian : Je n'ai pas eu le choix, à ce moment là, je devais me trouver de l'argent pour payé ma dette de sortie de gang, donc j'étais payé par Goliath qui passé par Seth pour me communiquer tout ce que je devais faire et j'étais payé à foutre la merde entre les deux gangs pour y déclencher cette guerre... Mais ensuite j'ai appris trop tard que tu en faisais parti et que tu protèger les Fugita, pardon de ne t'avoir rien dit à propos de ça. Mon frère baisse la tête, honteux, tandis que je regarde le paysage par la fenêtre. Melina : On va dire que j'en devais une à Takumi donc j'ai accepté de travailler pour lui... Bref, on change de sujet... Donc c'était qui cette femme tout à l'heure ? Sebastian : C'est... La femme qui doit faire la grosse affaire avec Takumi... Et accessoirement ma petite amie. Décidément, je vais de surprise en surprise aujourd'hui. La dernière info qui me manqué est la petite-amie de mon frère. Melina : Une chef ou une femme de main ? Sebastian : Une femme de main. J'ouvre la bouche, un peu choquée, une femme de main devient extrêmement rare de nos jours. Je lui demande son numéro pour la contacter et le salue. À l'extérieur de l'hôpital, je suis encore choquée de tout ce que j'ai appris. L'idée de l'inviter incognito germe dans mon esprit. En allant jusqu'à ma voiture, je compose le numéro de la copine de Sebastian et lui rédige un message en Inconnu. Message Inconnu : Rendez-vous demain soir à West Loop au restaurant Cabra à 19h00. Voilà simple et rapide en espérant qu'elle ne pose pas de lapin ! Je rentre chez moi complètement vanner de cette journée. Le lendemain soir, avant le rendez-vous je rentre chez moi avec la lèvre fendue, la bouche en sang, des contusions et des coupures. Soutenu par Maria, elle m'assoit sur le canapé puis va chercher de quoi me soigner. La journée à été rude, tout le monde se rebelle les uns contre les autres, pour ma part ça n'a rien à voir avec un chef de gang mais une groupie qui ne s'est pas déranger de me provoqué ! Les groupies m'horripile avec leur façon hautaine de parler aux autres femme donc du coup bah, je lui ai donné une bonne leçon. Maria revient avec la trousse de secours, elle s'accroupit en face de moi et commence à désinfecté mes plaies. Maria : Tu ne pouvais pas t'en empêcher, hein ? Melina : C'est elle qui m'a cherchée ! Elle secoue la tête et lève les yeux au ciel, désespérer de mon comportement. Maria : Tu sais comment sont les groupies, je t'ai dit de ne pas t'en occupé. Melina : Oui je sais, sauf que là, elle m'a manqué de respect et je n'ai pas accepter ce qui est normal non ? Maria : Je suis d'accord avec toi mais tu n'étais pas obligé de lui refaire le portrait, la pauvre, elle ne ressembler plus à rien après. Je fixe Maria un sourire malin sur le visage, je vois bien qu'elle a plus envie d'en rire que de me faire la morale, ça se voit sur son visage. Melina : T'es sûre ? T'as plus envie d'en rire qu'autre chose alors arrête ! Maria glousse, démasquée et fait exprès d'appuyer fort sur la blessure qu'elle termine. Melina : Aïe ! Ça va pas la tête je suis sûr que t'as fait exprès ! Maria : Moi ? Non t'inquiète ! Repose toi maintenant ! Je me lève sans écouter les sermons de ma meilleure amie. Maria : En plus, tu fais semblant de ne rien entendre. Melina : Je ne peux pas me reposer, j'ai un rendez-vous. Maria : Tu plaisante, j'espère ? Je pouffe sous son ton faussement autoritaire et va dans ma chambre, Maria sur les talons. Melina : C'est bon ça va aller, t'inquiète. Je vais dans mon dressing choisir une petite combinaison noir moulante. Je l'enfile puis je vais dans la salle de bain, j'en ressors quelques minutes après, prête. Maria : Tu as rendez-vous avec un mec ? Je hausse les épaules. Cela fait 2 ans que je refuse les rencards, depuis que j'ai quitté mon ex il y a eu que des coups d'un soir, rien de bien sérieux. Melina : Non, aller j'y vais, bisous ! J'arrive au restaurant, il y a une ambiance très chaleureuse. Je scrute l'endroit et repère la petite amie de Sebastian installée a une table près de la fenêtre, je ne remarque rien de douteux donc j'en conclus qu'elle est venue seule. Je m'avance jusqu'à la table et je m'assois en face d'elle, elle me fixe, méfiante. Melina : Tu n'as rien à craindre de moi, je t'ai donné rendez-vous pour qu'on discute calmement. Je vois qu'elle se détend un peu puis nos apéritif nous est posé sur la table. A première vue, cette femme a l'air d'être simple et très réfléchie. Soraya : Je m'appelle Soraya et toi je suppose que tu es Rosa c'est ça ? Rosa est mon nom de rue, je suis plus connue sous ce nom que mon vrai prénom. Melina : Exact. Tu m'as l'air bien renseigner. Elle hausse les épaules et boit une gorgée de sa boisson. Soraya : Pourquoi ce rendez-vous ? Melina : J'ai cru comprendre que c'est ton gang qui va faire affaire avec les Fugita, c'est vrai ? Soraya soupire bruyamment en fronçant les sourcils, elle n'a pas l'air d'apprécier que la rumeur se soit répandue aussi vite. Soraya : Effectivement et c'est quoi le problème ? Oula, tu vas redescendre Beyoncé ! Melina : Ok, je vois, ce n'est pas pour dire mais votre deal fout tout le monde dans la merde ! Je connais bien les Fugita. En revanche, je serais curieuse de savoir où va vous menez ce deal. Soraya : En quoi ça peut t'aider ? Melina : Ça, c'est mon problème, chérie. Oh, j'ai peut-être oublier de te dire que je suis la soeur de Sebastian. Elle se fige, choquée par la nouvelle, je la regarde malicieusement, un petit sourire en coin. Elle regarde ailleurs quelques instants, un peu perdue. Soraya : Il ne m'a jamais parlé de toi. Melina : Sebastian est quelqu'un qui n'aime pas trop parler de lui. Soraya : Écoute, je sais que ce deal en fait pâtir pour vos affaires mais cela peut peut-être arrangé la situation de ton frère. À mon tour, j'écarquille les yeux de surprise, donc elle le fait pour Sebastian ? Melina : Raison de plus pour m'en parler, tu ne crois pas ? Le reste de la soirée, elle me raconte que le deal est en faite une coopération entre son gang et les Fugita contre les Ninedaggers, elle me raconte tout ce que je sais déjà sur la disparition de Goliath et les gangs qui se monte les uns contre les autres. Melina : Je vois. En fin de soirée, nous nous quittons et étant donné qu'on a un ennemi en commun, nous nous communiquerons certaines infos au cas où. En rejoignant le parking, la sensation d'être épier revient au galop. Je me tourne et aperçois quelques jeunes qui m'ont l'air familier et ils me font signe de les rejoindre mais je les ignore et presse le pas, quand une voix plus que familière m'interpelle. Takumi : Rosa... Je me retourne illico et vois toute la clique de Takumi. Choquée, je ne dis rien, Takumi tente de faire un pas vers moi mais je recule. Takumi : Rosa, je ne te veux pas de mal... À ces paroles, une colère monstre me monte et me donne envie de lui dire ses 4 vérités ce que je ne me gène pas de faire. Melina : C'est vrai que de me laisser pour morte c'est pas vouloir me faire de mal, ose me dire le contraire, je te croirait même pas ! Takumi détourne le regard tandis qu'un de ses hommes de main, Damien, s'approche pour me surveillé de plus près. Brun, yeux gris, tatouage dans le cou et habillé comme un mec de rue. Damien : Tu fais un pas de plus, ça va pas le faire pour toi ma belle. Je lui ris sournoisement au nez pas du tout impressionné et me tourne vers Takumi, moqueuse. Melina : Wouah ! Il est sérieux ton gars là ?! Il croit que je suis la potiche du coin c'est ça ? Damien : Qu'est ce que tu viens de dire là ?! Il tente de s'approcher plus de moi mais Tora qui était derrière lui l'empêche d'avancer. Je croise rapidement le regard ambre de Tora et mon coeur bat très vite. Je me ressaisis et Takumi parle à son tour : Takumi : Je t'offre un verre, je crois qu'on a des choses à se dire... Takumi commence à marcher et je lui emboîte le pas, en provoquant Damien au passage qui est ceinturé par Tora. Je suis curieuse de voir comment va se passer cette discussion...
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