XXIV LE DÉPART DE SAN-FRANCISCO. Le surlendemain du jour qui suivit le duel du marquis de Hallay et de Jenkins, M. d’Ambron se disposait, vers les six heures du matin, à monter à cheval pour faire sa promenade quotidienne, lorsque son domestique lui annonça Joaquin d**k. — Ma visite semble vous étonner, monsieur, dit le Batteur d’Estrade. Vous avez tort. La franchise que vous avez bien voulu me montrer n’a pu ni me froisser ni m’irriter… Elle n’a servi, au contraire, qu’à consolider l’estime que vous m’inspirez… Joaquin d**k s’assit, et reprenant tout aussitôt la parole : — Comte, poursuivit-il, master Sharp, que j’ai rencontré hier, m’a appris une grande nouvelle à laquelle vous ne sauriez rester indifférent… — Quelle nouvelle, señor ? — Le départ de sa fille, miss Mary !… M. d’Am

