Assise dans l’un des fauteuils du salon les jambes croisées, un verre de vin en main et le sourire aux lèvres, je regarde Aïcha revenir à elle petit à petit. Les hommes se sont absentés un moment, Emile avec beaucoup d’hésitation mais Malcom a tenu à ce qu’ils discutent un peu. Elle tourne la tête et me voit. - Coucou Aïcha. Bien reposée ? Elle me fixe longuement puis se redresse pour s’asseoir me faisant face. - Tu n’es donc pas morte ? - Malheureusement, ou heureusement. C’est toi qui vois. Dis-je ironiquement. Tu devrais maitriser tes évanouissements parce que tu me verras tous les jours. Ça serait vraiment dommage que tu tombes toutes les secondes. - C’est vraiment toi ? - Oui et je te conseille vivement de faire comme si de rien n’était sauf si tu veux que ton fils sache qui vou

