-monsieur, elle est réveillée !
Depuis des jours que Lorenzo attendait ce moment. La faire sortir de cet hôpital sans qu’on ne s’en rende compte n’avait pas été facile mais heureusement, il n’avait laissé aucune trace. La jeune femme était en Italie depuis un mois déjà car étant encore à Las Vegas, elle avait reçu un coup à la tête qui lui avait été comateux et il avait croisé les doigts afin qu’elle ne meurt pas. ce n’était pas par signe d’empathie ou parce qu’il aimait la jeune femme dans le seigneur mais simplement parce qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre aussi facilement ce pourquoi il avait payé. Ce n’était pas de sa faute s’il était un homme ambitieux qui ne laissait rien lui échappé.
Après plus d’un mois à se demander jour pour jour si elle allait se réveiller, enfin elle lui avait fait grâce et il se préparait justement à la rencontrer. La belle petite soumise qui pensait encore qu’elle était sa fiancée comme son père n’avait pas cessé de lui dire.
-ah il s’en souvenait comme si c’était hier. Son contrat signé avec Riley Miller pour qu’il lui donne une somme d’argent en échange de sa fille. Lorenzo n’avait pas manqué de lui dire qu’il n’était pas du genre à prendre son temps pour chouchouter une femme parce que la notion de femme, il n’en savait pas. il se limitait au mot maitresse et soumise mais cela n’avait pas dérangé Riley. Il lui avait garantie que sa fille ferait une bonne soumise et il attendait justement de vérifier cela.
-comment va-t-elle Giorgia ?
-je pense que la petite va vous donner du fil à retordre et elle ne sera pas une soumise comme les autres. sa sagesse est débordante et malgré le fait que je vous connais réfléchi et rusé, cette gamine pourra prendre le dessus.
Un rire incroyable perça la gorge de l’homme qui passa les tympans de Giorgia. Ce rire était bien évidement moqueur mais la vieille dame ne s’en tenait pas à ça parce qu’elle savait avec exactitude ce qu’elle avait vu.
-tu crois que je ne connais pas ce que j’ai acheté avec mon argent ? elles sont toutes pareilles au début, elles se montrent féroces juste pour me berner afin d’espérer une réelle relation avec moi mais j’arriverai à la mettre à mes pieds comme toutes autres. je vais la voir.
Au souvenir de sa sœur jumelle qu’il avait rencontré en Russie aux côtés du mafieux russe, il imaginait à quel point elle était belle et avec ses cheveux blonds. Les blondes étaient sa préférence quoi qu’il aimait les autres tant qu’elles savaient se soumettre à sa volonté et lui donner ce qu’il voulait.
Une fois devant la porte de la chambre qu’elle occupait, il sentit son téléphone vibrer dans la poche de son pantalon et lorsqu’il le sortit, il s’agissait d’un message d’Emma. Il avait même oublié qu’il avait rendez-vous avec cette dernière. Il accepta donc qu’elle le retrouve chez lui parce qu’avec l’état de sa belle Américaine, il avait presque oublié sa libido.
Il finit par entrer dans la chambre et rien qu’à voir la position dans laquelle elle était, il se souvint qu’il n’avait rien fait avec une femme depuis un moment et son membre semblait n’avoir pas perdu du temps pour se réveiller. Elle était comme à sa merci il l’imaginait nue dans cette position et lui entre ses jambes. C’était vraiment une image particulière et il comptait la peindre lorsqu’il quitterait cette chambre.
Malgré ses jours dans le coma, elle avait gardé sa beauté naturelle même si elle n’était qu’une peste comme l’avait décrite les personnes qui la connaissaient bien. Il se mit à avancer dans sa direction alors que cette dernière semblait ne pas être aussi indifférente face à son charme. Il passa sa main sur sa joue et rien qu’à sentir la douceur de sa peau, il ferma les yeux en imaginant sa langue la lécher avec passion.
-je peux savoir ce que vous faites ? vous n’avez pas le droit de me toucher.
Lorenzo lui sourit, un sourire aussi faux que la personnalité qu’il laissait voir. Elle ignorait encore tout et il était le maître des surprises. Il imaginait déjà la grimace qu’elle afficherait lorsqu’elle saurait la vérité sur qui il était.
-qui êtes-vous ?
-ce que tu veux que je sois principessa sauf ton petit chaperon rouge parce que la douceur avec les femmes, je n’en connais pas. si tu veux que je sois ton diable, je le serai. Si tu veux que je sois ton démon, je le serai et si tu veux que je sois ton maitre, je le serai avec plaisir même.
Astrid ne comprenait pas. cet homme a la beauté hors du commun semblait être comme le diable dont elle croyait avoir échappé. Le même schéma ne pouvait pas se reproduire, elle ne pouvait pas quitter Riley pour tomber sur un autre sadique.
-où suis-je ?
-en Italie ma belle. Ça te dit quelque chose ?
Dans ses souvenirs, son père ne parlait de l’Italie que lorsqu’il voulait parler de son fiancé qu’elle ne connaissait même pas et elle ne pensait pas que cet homme qui la regardait de façon perverse pouvait être son fiancé. Un fiancé était celui qui adorait la femme qu’il allait prendre pour épouse et non celui qui regardait une femme comme l’objet sexuel.
-vous m’avez enlevé et je pourrais vous porter plainte.
-à qui principessa ? à qui ? je viens de te dire que nous sommes en Italie, ce qui voudrait dire dans mon pays et je fais la loi ici. Je pourrais toujours prendre ta plainte en considération si tu la dépose sur mon bureau.
Il était clairement en train de se moquer d’elle en faignant l’ignorance. Qui diable était cet homme à l’humour noir. aucun nom et aucun indice. Elle tira sur les chaînes pour lui faire comprendre qu’elle voulait être libérée et bien sûr que Lorenzo avait compris. Il lui sourit en hochant négativement la tête.
-pas si vite. Je voudrais encore regarder cette belle image qui fait naitre en moi des envies dont tu n’as pas idée. Tu es merveilleusement bien positionnée, dit-il en s’humectant les lèvres de sa salive.
Elle s’empourpra et Lorenzo venait d’avoir ce qu’il voulait. On lui avait dit qu’elle allait le résister mais non, c’était lui qui allait devoir résister et la soumettre à la pire torture du manque de sexe. Certains allaient dire que ça ne faisait rien mais il savait qu’un manque de sexe à durée prolongée pouvait avoir un impact sur la santé mentale et il en était la preuve.
Il voulait encore passer quelques temps avec sa petite fiancée mais seulement, son téléphone vibra une nouvelle fois sur une longue durée, signe que c’était un appel. Il le sortit et vit que c’était encore Emma. Apparemment, cette femme ne supportait pas l’abstinence et pourtant et il se souvenait de lui avoir conseillé la dernière d’utiliser ses doigts ou même un de ces objets.
-je vais y aller ma elle. soit gentille et reste calme.
-mais ces chaines. Je ne suis pas un animal alors je vous ordonne de me libérer.
Sa fin de phrase eut un effet indésirable sur Lorenzo et en moins de deux secondes, il lui avait agrippé le cou sans aucune pitié et le serrait réellement. Elle manquait d’air et la seule raison pour laquelle il avait voulu cette fille lui ordonnait d’en finir avec elle mais ça allait être trop facile. Il voulait que sa vengeance se passe en douce.
-c’est la première et la dernière fois que tu me parles de cette façon principessa. Je ne suis pas un de potes avec qui as fait le collège.
Il la relâcha et partit enfin de la chambre. Astrid sentait enfin ses poumons se remplir d’air. Bon sang cet homme était si sauvage et elle se demandait ce qu’il faisait parmi les humains alors qu’il méritait de vivre en forêt. Il fallait qu’elle trouve le moyen de s’en aller si elle ne voulait pas revivre ça.
Descendant les marches menant à son salon principal, Lorenzo put voir Emma qui tapait le pied contre le sol, un signe de l’impatience. Il se racla la gorge pour attirer son attention et lorsqu’elle le vit, elle se leva rapidement.
-je ne comprends pas ce que tu faisais depuis pour mettre autant de temps. Tu ne vas pas me dire que je ne t’ai pas manqué, Lorenzo.
-tu pouvais encore dire que le sexe m’a manqué et non toi.
-c’est la même chose pour moi. sinon je pourrais savoir ce que tu faisais là-haut depuis ?
Il leva encore la tête pour regarder la direction des marches. Si seulement elle pouvait savoir qu’une femme vivait désormais sous son toit, elle allait se suicider mais ce n’était pas encore le moment.
-on va faire ce pourquoi tu es là afin que tu partes aussi vite que tu es venue ou pas ?
Ces paroles auraient pu la blesser mais elle était déjà habituée à entendre cela vu qu’il disait la même chose tout le temps. Elle enleva sa robe sous les yeux du mafieux et ce qu’il apprécia le plus était le fait qu’elle n’avait pas de soutien-gorge. Lorsqu’il était en manque, il n’aimait pas trop à devoir enlever ci et ça.
Lorsque Emma se jeta sur lui, pour le respect de ses employés, il la dirigea dans la pièce où ils avaient l’habitude de prendre du plaisir parce que si ça ne dépendait que de cette folle, il la chevaucherait même sur la place du marché et jamais elle n’aurait de problème avec ça.