IVEn ce qui la concernait, elle paraissait tout à fait consolée quand elle me rejoignit pour le dîner intime dans le petit salon où Fathi lui-même nous servit. Elle était nue sous un pyjama vert d’eau que nouait, très lâchement, une large ceinture orange. Elle nous eut vite débarrassés de Fathi. Elle paraissait inquiète de mes réponses brèves et de la méchanceté de mon regard, aussi de mon peu d’appétit. « Deary, je vois que vous n’êtes pas content. Why ? C’est moi qui devrais. Je vous avais dit de ne pas jouer !… » Je fis un gros effort : « Helena, cette fantasmagorie doit prendre fin… Je regrette qu’elle finisse si tôt, voilà tout ! Je vous dois de trop belles heures pour que vous doutiez que j’en garderai – et pour moi seul – l’ineffaçable souvenir… Helena, je vais partir ce soir… A

