Le combat de Djelika

Douze

Lundi__

Et voilà Oumar qui débarque au moment où j'étais le plus mal encore. Je me demande souvent quand est ce que je pourrais me reposer au point d'oublier les quelques soucis de la vie qui m'empêchent de dormir.

Il n'avait pas changé d'un poils. Toujours aussi désagréable qu'avant et encore plus pire avec moi. A ce que je sache c'est lui qui est venu me chercher au village pas moi. Si il savait qu'il pouvait pas me supporter pourquoi ne pas me laisser continuer mes études et vivre en paix?. Un prétentieux oui.!!

Heureusement que j'étais pas de tour. Il était chez la première femme , la mère de Brahima. Ah! Concernant celui là sa fait longtemps je l'ai pas vue , faut dire que je l'évite aussi, j'ai surtout pas envie de l'attendre me raconter ses histoires débiles avec Lise. Il passe ses journées désormais avec elle.

___

J'étais assise au balcon pour prendre un peu d'air. Ces derniers temps j'étais très énervé contre tout le monde et je me montrait si grossière et égoïste.

Voilà que le téléphone sonne, c'est Djeneba.

Djelika : coucou cv?

Depuis notre dernière dispute on s'est plus vraiment parler encore moins se voir.

Djeneba : oui je vais bien et toi ? Qu'est ce que tu fais ?

Djelika : rien juste assise.. pourquoi ?

Djeneba : je voulais t'inviter manger une glace. Sa faisais longtemps qu'on s'est pas vue.

Djelika : d'accord j'arrive.

D'habitude c'est Brahima qui m'accompagne pour mes sorties mais là comme j'ai pas envie de le voir je préfère me débrouiller. En plus je connais l'endroit.

Je donc pris un taxi pour rejoindre mon amie.

___Conversation entre Lise et Brahima

Lise : tu as l'air contrarié tout vas bien?

Brahima : pas vraiment mais je veux pas te déranger avec mes problèmes du coup oublie..

Lise : pas question parle..

Brahima : d'accord.. bon voilà sa fait des jours que je vois plus Djelika. Pourtant on est inséparable et là j'ai l'impression qu'elle m'évite.

Lise : t'éviter ? Qu'est ce qui te fait dire celà ?

Brahima : toute la semaine je suis monté la voir pour passer du temps avec elle mais elle n'a cesser d'inventer des excuses pour ne pas me parler. Elle évite même mon regard. J'ai l'impression de lui avoir fait quelques chose de mal.

Lise : je la comprends un peu disons que j'ai un peu piqué sa place et elle s'est sentit seule un moment.

Brahima : j'avoue que je l'avais délaissée.

Lise : tu devrais la parler. Ce n'est pas une personne méchante elle vas comprendre qu'on n'est que de simple ami.

Brahima : t'as raison.. on part manger une glace?

Lise : oui pourquoi pas.. mais on rentre tôt j'ai mon petit ami qui viendras me chercher ce soir..

Brahima : avec les bouchons tu risques d'être en retard. J'irai seul alors. A plus..

Lise : d'accord bye bisou!!

____..

Je venais d'arriver à la pâtisserie. Djeneba était assise tout au fond de la salle.

Djeneba : tu n'est pas accompagné aujourd'hui ?

Djelika : non j'ai préféré venir seule. Il doit être occupé.

Djeneba : je vois. Sinon tu vas bien?

Djelika : ouhoun ça vas. Alors raconte c'est qui ce gentleman avec qui t'étais à mon arrivé?

Djeneba : il est beau n'est-ce pas ? . Hum je l'ai rencontré l'autre jour au parc. Toute la semaine il est allé me chercher à l'école on s'entend plutôt bien. J'espère que sa seras du sérieux.

Djelika : hum j'espère bien surtout fait attention à toi. La ville et le village c'est pas pareil. Les situations changent vite ici..

Djeneba : oui je sais merci pour le conseil. Tu as duré ici tu dois en savoir plus que moi.. j'ai hâte que tu me conseilles d'avantage. Tient ton mari à t'il décidé de te donner un portable ?

Djelika : eh wa! Il en a acheté pour nous toutes.. et surtout qu'il fouille de temps à temps à l'intérieur.

Djeneba : ah voilà Brahima tu m'avais pas dit qu'il était occupé ?

Je le voyais qui rentre et qui se dirige vers le comptoir. Je voulais pas lui parler mais voilà que Djeneba se mit à le faire signe.

Djeneba : Brahima! Eh oh Brahima ici!

Brahima : j'arrive..

Djeneba : comment vas tu? T'es pas occupé aujourd'hui dis donc où tu t'est vite enfuit du bureau pour venir voir ta Djelika?

Brahima : pas vraiment j'ai pas eut grand chose à faire aujourd'hui. J'étais passé voir une amie de passage j'ai voulu m'acheter une glace et en apporter à ma petite soeur et Djelika..

Djeneba : ah d'accord.. oh on m'appelle j'arrive. Prend place voyons plus on est de fou plus on ris.

J'étais gênée face à cette situation. Une première fois depuis longtemps que je n'ai pas grand chose à lui dire..

Brahima : tu as pu retrouver ton chemin ?

Djelika : oui.

Brahima : pourquoi ne m'as tu pas appelé ?

Djelika : tu l'as dit t'étais avec ton amie je voulais pas déranger j'ai donc voulu me débrouiller seule.

Brahima : depuis quand tu t'es mise cette idée dans la tête comme quoi tu me dérange..

Djelika : j'ai pas envie d'en parler..

Brahima : d'ailleurs pourquoi tu m'évite?

Djelika : je ne t'évite en rien.. Je te laisse juste du temps libre. T'en passe suffisamment avec moi au point d'oublier tes amis du coup j'ai voulu m'éclipser..

Brahima : on en reparlera..

Djeneba : c'était mon petit ami figure toi qu'il veut me faire une surprise ce soir. Il m'invite dans un restaurant..

Djelika : ah c'est bien ! Tu me raconteras tout..

Djeneba : tu me connais.. alors Brahima tu travailles dans quoi?

Brahima : dans une entreprise de textile..

Djeneba : ah voilà pourquoi t'es toujours bien habillé. Surtout aujourd'hui tu le trouve pas mignon Djelika.

Djelika : ah Sisi certainement qu'il l'a porté pour une fille..

Djeneba : hum sa aussi c'est vrai hein vous les beau gars là vous êtes trop expérimenté en drague.

Djelika : vraiment.. bon je rentre Djeneba merci de m'avoir invité. J'en avais besoin trop de soucis actuellement..

Djeneba : rien de grave j'espère ?

Djelika : non t'inquiètes. Je te parlerai plus tard..bye.bisou.

Djeneba : mais tu ne rentre pas avec Brahima ?

Djelika : il doit avoir d'autres choses à faire en plus je suis venue seule.

Et sans lui adresser le moindre mot je me suis levée et suis partit.

Djelika : laisse moi deviner une dispute ou un malentendu ?

Brahima : ni l'un ni l'autre elle m'évite juste car elle veut me torturer. Je ferais mieux de la rattraper. Bye merci..

Djelika : oui sinon elle va se perdre.. sacré Djelika.. bye.

Aussitôt sortit que je me faufile parmis les gens pour rejoindre l'autre côté du guidron. C'est sûrement mon jour de chance j'ai vite trouver un taxi. Et me voilà en direction de la maison. J'avoue j'agis comme une enfant dès fois mais cela vas de soit puisque je suis une enfant. J'avais hâte d'arriver et d'aller m'enfermer dans la chambre avant l'arrivée de Oumar. Je lui avais dis que je dure pas. J'ai un peu de liberté de temps à temps je veux pas gâcher cela.