Quatorze

1217 Words
C'était une belle matinée. Cette joie de savoir qu'il y a un être qui vit en moi me rend bonnement Joyeuse. Personne n'est au courant, je préfère garder le secret pour le moment et mieux réfléchir à ce que je veux faire. Je me sent pas vraiment en sécurité dans cette maison , je voyage parmis les émotions et sa me perturbe. Je savais pas que cette nouvelle allait autant me réjouir. Moi qui me voyait pas vraiment être enceinte avec toutes les péripéties à travers lesquelles je suis passé. On s'imaginait souvent les filles et moi être enceinte. Au village --cet événements se produit avant le mariage. Sous le soleil ardent Djeneba , Batoma et moi étions assis sous un arbre au bord de la rivière et on causait. On parlait de tout et de rien et soudain il m'est venu cette question sur lequel je voulais connaître leurs avis. Qu'est ce que vous pensez de la grossesse? Djelika : tu te vois enceinte un jour ? Djeneba : je sais pas trop de toute façon c'est l'essence de vie d'une femme non? Vivre , se marier et avoir des enfants. Djelika : pas forcément. Notre corps nous appartient à ce que je sache. Qui peut nous exiger de la détruire ? Djeneba : nos maris !! Tu es assez révolté contre le sujet mieux vaut te calmer et ne pas faire de celà une lutte.Et toi Batoma ? Batoma : j'espère bien un jour avoir le ventre rond. Vous n'êtes pas curieuses dis donc! Djelika : juste qu'on réfléchit avant d'agir Batoma : vous êtes trop bêtes souvent. Ouvrez les yeux et voyez le monde autrement --- L'enfance était si magique. On se contentait de s'amuser et de s'imaginer des scènes et voilà que tout celà n'est plus possible. On a grandit , je suis marié et les réalités de la vie me rattrape vite. Et voilà qu'une voix me fais revenir sur terre ! Brahima : coucou tu vas bien ? Djelika : oui cv et toi? Brahima : bien aussi.. je m'apprête à sortir tu viens? Djelika : oh je préfère rester là. Sa fait quelques jours que je me sent pas bien.. Brahima : tu veux que j'appelle le docteur? Djelika : non sa passeras t'inquiète pas. Vas t'amuser. Brahima : je préfère rester là pour te tenir compagnie.. Quels sont tes symptômes ? Djelika : certainement le paludisme. J'en ai fais au village et sa me faisais sentir de la même manière. Brahima : je comprends. Mieux vaux t'allonger. Tu veux que je te porte au lit? Djelika : oui merci! ____ Je suis restée quelques jours dans cet état sans alerter qui que ce soit. C'était j'avoue un prétexte pour ne pas laisser Oumar me toucher et encore moins me brutaliser sauf qu'il en avait un peu mare et donc appela le docteur. Oumar : qu'est ce que tu as ? Djelika : du paludisme j'ai dit. Oumar : mais prends tes comprimés contre le paludisme c'est simple. T'es là chaque jour à dire que ton état s'aggrave alors que tu fous rien Djelika : sa passera j'ai dit. Je prend déjà des médicaments traditionnelles que ma mère m'a remis au village. Oumar : c'est simple, j'appelle le docteur demain pour qu'il t'examine sa peut plus durer. Djelika : puisque je te dis que ça va. Tu vas pas en faire une histoire d'État. Oumar : je m'en fou royalement. Apprête toi car demain le docteur seras là d'ailleurs Brahima vas t'accompagner c'est plus sûr vu que je serais absent. J'ai beau essayé de le dissuader. J'ai inventée énormément de bêtises mais sa n'as pas marché. Je ferais mieux de réfléchir vite à une solution sinon sa serait une catastrophe. ___ Le lendemain matin Oumar fit appel à son fils pour qu'il m'accompagne à l'hôpital. Je m'apprêtais. J'ai dû mettre qu'un simple boubou. J'avoue que j'allais pas bien, j'étais affaiblit et je marchais difficilement. Tout au long de la salle je me suis cramponné à Brahima pour avancer. Djelika : tu peux m'attendre dehors ici? Brahima : pas question je t'ai assez donné le choix. Il faut te soigner. Regarde ton état. Djelika : mais sa passeras. Brahima : allez on y vas.. On rentra tous les deux dans le bureau du docteur. Il me fit des analyses et commence à me parler de mon état. J'étais si pressé de partir d'ici avant qu'il n'annonce la nouvelle. On ne peut cacher une grossesse mais celle ci ne doit pas être révélé maintenant. Docteur : alors j'ai reçu les résultats de vos analyses.. Brahima : c'est grave docteur ? Docteur : non pas vraiment. Mais c'est à elle de choisir si elle veut les lires maintenant ou attendre plus tard. Tenez madame. Djelika : merci docteur...( m'adressant à Brahima) - allons y.. Brahima : donc tu ne veux rien dire et comment compte tu dire à papa ce qu'il y a sur la fiche d'analyse ? Djelika : je trouverai un moyen. ___ Je savais pertinemment que je devais affronter Oumar la nuit. Oumar : alors ? Djelika : quoi? Oumar : joue pas avec ma patience. Qu'à dit le docteur ? Djelika : rien!! Je voyais bien que son visage commençait à changer et ses yeux rougir de colère. Oumar : d'accord on verra bien.. Sans dire un mot de plus il entra dans la toilette pour se doucher. A sa sortie j'étais déjà dans le lit j'avais besoin de me reposer. Il s'approcha de moi me serra fort les mains au point que je sentais plus mon sang circuler. J'étais paralysé de peur mais surtout j'étais affaiblit je pouvais rien faire. Djelika : arrête Oumar tu vas me tuer !! Lâche ma main s'il te plaît. Oumar : je vois que tu fais semblant d'être malade pour que je t'approche pas mais ce soir tu vas me sentir croit moi. Je le voyais qui déboutonne sa chemise et enlève son pantalon. Djelika : non pas sa je parlerai mais s'il te plaît pas sa. Je pleurais à chaude larmes. Mon corps était brûlant et j'étais allongé , je pouvais plus bouger. -- je suis enceinte ! Oumar : et pourquoi cache tu cela ? Donc il n'est pas de moi ? Djelika : non c'est pas sa , j'avais juste peur de ta réaction.. je t'en supplie ne me fais rien . Je suis enceinte s'il te plaît. Oumar : ainsi donc cet enfant n'est pas de moi. Tu vas regretter ce soir d'être venue au monde Djelika. Cette nuit j'ai vue ma vie défiler sous mes yeux. Toujours assis sur moi il m'a fait subir pire que ce qu'il me faisait les autres fois. Quand il eut finit il me laissa sur le lit souillé et entouré de sang. Je ne saurais réellement comment expliquer cette scène mais pour moi c'était le plus qu'il ne fallait pas franchir. Quoi de mieux que de finir avec sa vie? Il m'a enlevé tout espoir pour cette vie et maintenant la seule chose qui allait me pousser à me battre il me là retirer. J'ai essayer de me lever mais avec le peu de force que j'ai je me suis écroulée sur le sol et j'ai ainsi perdu conscience. A suivre...
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