Un service vraiment très particulier
Après une nuit de sommeil apaisé, je me réveille très tôt, avec une très belle érection. Véronique est blottie contre moi, profondément endormie. Sa nuisette est largement remontée et découvre son fessier rebondi. C'est incontestable, cette lingerie la rend indiscutablement plus attirante qu'avec les informes chemises de nuit qu'elle portait auparavant. Et mon épaule est encore endolorie par l'inédite morsure de Véronique, destinée à étouffer ses hurlements de plaisir.
Ce n'est dans l'absolu qu'un détail, mais de nombreux autres marqueurs attestant de l'évolution fulgurante de ma femme. Ainsi, il y a seulement quelques jours, c'était l'archétype de la catholique traditionaliste, à la sexualité inhibée par une perception rigide de sa foi, culpabilisant lorsqu'elle prenait du plaisir. Dorénavant, c'est une adepte de la sodomie, pratique qui occasionne chez elle des orgasmes intenses, singulièrement lorsque la pénétration est brutale. Mais aussi une femme qui a découvert son attrait pour les relations saphiques, ironiquement avec celle qui est devenue ma maîtresse. Tout a basculé le weekend dernier après un repas chez Gérard et Sabine, que j'ai naturellement fécondée à la demande de son mari, afin de pallier son incapacité à la mettre enceinte.
Ce qui ne devait n'être qu'une « insémination » a induit un rapprochement entre Sabine et moi, avec une attraction mutuelle irrésistible, et pas uniquement sur le plan physique, comme si nous étions programmés l'un pour l'autre. Après le dîner, Véronique et moi avons dormi sur place, et, peut-être à cause de la proximité de Sabine, je lui ai imposé des rapports bestiaux inédits, avec une é*********n buccale contrainte ou encore un anulingus. Contre toute attente, sa réponse a été une soumission totale à mes désirs, après des années de délaissement, à tel point que, pour la première fois, je l'ai sodomisée à deux reprises à notre retour, déclenchant un o*****e inattendu lors de la seconde pénétration. Depuis, Véronique semble clairement en rut permanent, comme pour rattraper des années de disette sexuelle, avec en sus la découverte d'une autre forme de plaisir avec Sabine.
Elle soupçonne notre relation adultère, depuis que je me suis trahi en hurlant son prénom lors d'une jouissance. Il faudra que je fasse preuve d'honnêteté, alors même que j'ai déclaré mon amour à l'une comme à l'autre, en étant parfaitement sincère. J'ai demandé à Véronique d'assister à ses prochains ébats avec Sabine, que j'ai déjà subrepticement épiés, ce qui permettra de clarifier cette situation atypique. Et secrètement, je me projette vers une étape supplémentaire : passer du statut de spectateur à celui d'acteur.
J'aime donc deux femmes. Qui elles-mêmes entretiennent une relation homosexuelle. Plus simple à écrire qu'à vivre !
Malgré mes deux éjaculations de la soirée, je suis encore dans un état d'excitation avéré, ainsi qu'en témoigne l'afflux de sang dans mon corps caverneux. Je sais que je n'ai qu'un mot à dire, qu'un geste à faire pour être soulagé par Véronique. Sa bouche, son cul, son ventre, ses gros seins, tout son corps est dorénavant pleinement disponible pour mon plaisir, sa soumission est totale. Mais après nos frasques d'hier, avec l'introduction de ma main complète en elle, générant un o*****e inouï qui a quasiment provoqué un évanouissement, et plusieurs pénétrations anales et vaginales, il est plus raisonnable de la laisser se reposer.
Lorsque la sonnerie du radio réveil retentit, je suis retombé dans les bras de Morphée, et subsidiairement dans ceux de ma tendre femme. Ses yeux bleus me fixent affectueusement.
— Bonjour mon amour.
— Bonjour mon amour.
Nous échangeons un b****r langoureux. Notre vie de couple retrouve un nouveau souffle, avec la levée des inhibitions de Véronique. La proximité de nos corps lui permet de constater l'excroissance subabdominale prononcée qui ne laisse planer aucun doute quant à mon état d'excitation.
— Mon bel étalon, tu es encore énorme ce matin... Je vais te libérer...
— Chérie, tu me fais b****r comme un fou. Mais je préfère juste un moment de tendresse. Par contre, ce soir, je te défoncerai comme tu aimes. Bien fort.
Je crois déceler un mélange de déception et de regret dans le regard de Véronique. Ma main écarte doucement ses cheveux blonds et mes doigts parcourent son visage à la peau claire, caressant son front, descendant le long de ses fines narines, palpant ses lèvres entrouvertes puis cajolant ses joues. Elle prend à son tour ma tête dans ses mains, et nos bouches se scellent de nouveau.
— Mon chéri, tu es si doux... même si j'aime bien aussi quand tu es plus... viril... mais j'attendrai. Sauf si ce midi tu peux te libérer, pas forcément pour déjeuner...
Véronique est vraiment devenue insatiable ! Mais justement, je vais mettre à profit ma pause méridienne pour passer un peu de temps avec Sabine. Je ne l'ai pas vue depuis trois jours, et je ressens un manque, pas seulement physique. Certes, notre attirance est à la base sexuelle, mais très prosaïquement, nous sommes bien ensemble.
— Chérie, malheureusement, je vais enchaîner les réunions, et devrai me contenter d'un rapide déjeuner. Mais quand j'aurai davantage de temps, je te ferai subir le traitement que tu mérites, ma belle grosse s****e.
— Mmmmmhhhh... j'en mouille d'avance...
La crudité de mon propos contribue visiblement à émoustiller encore davantage Véronique, dont les doigts caressent délicatement mon membre, tournant sur mon g***d, suivant la faille de mon méat pour longer ma hampe gonflée aux veines saillantes puis s'attardant sur mes bourses.
Elle a gagné, je vais céder, j'en viens à me demander si finalement, ce n'est pas moi qui suis en train de devenir son objet sexuel afin d'assouvir ses besoins. En poussant le raisonnement, on peut même imaginer que le propos de Véronique est de me solliciter à outrance afin d'éviter que je sois en situation d'honorer Sabine. Mais j'ai déjà élaboré une stratégie assez perverse afin de contrer ce plan, s'il venait à être avéré, tout en renforçant ma domination : la livrer à d'autres hommes en ma présence.
Alors que Véronique continue ses caresses lascives, j'agrippe sans préavis ses cheveux blonds et dirige sa tête vers mon entrecuisse. Sans que je prononce un mot, elle gobe mon pieu de chair et entame un mouvement de succion en massant mes gonades. La sensation est vraiment agréable, tant elle s'applique, faisant tourner sa langue sur mon g***d turgescent, alors que des filets de salive coulent le long de ma hampe. Si elle continue ainsi, je vais me déverser dans sa bouche, visiblement distendue par la taille de mon membre. Mais Véronique sera frustrée, et lui donner du plaisir permettra certainement d'apaiser sa contrariété de ne pouvoir bénéficier d'un intermède sexuel à l'heure du déjeuner.
— s****e, à quatre pattes...
Véronique retire sa nuisette, révélant intégralement son corps à la peau claire, certes avec ses rondeurs de quadragénaire, mais une lourde poitrine et une croupe rebondie qui suscitent encore de l'envie. Elle se place en levrette, en appui sur ses avant- bras, écartant largement ses cuisses afin de m'offrir l'accès à ses orifices. Je me positionne derrière elle et l'agrippe par les hanches. En un geste déterminé, mon épais barreau de chair force l'entrée de sa vulve luisante. Comme je le supposais, le passage est déjà largement lubrifié, ce qui me permet d'introduire d'un coup plus de la moitié de mon membre.
— Oh... Oh... chéri, tu es sacrément gros ce matin...
Je poursuis ma progression, alors que Véronique commence à geindre en se cambrant davantage. Une fois son intimité totalement envahie, j'alterne mouvements lents et rapides, afin de contrôler mon excitation. Puis je laisse un filet de salive couler sur ses fesses, enduisant ainsi mon pouce qui vient s'insinuer entre ses globes, flattant les plis de son anus avant d'être absorbé par l'étroit fourreau dans lequel il tournoie.
— Véro... tu me veux dans ton cul...
— Oui... oui... mais vraiment fort...
Je sors lentement ma queue largement lubrifiée de l'antre humide et la présente devant l'œillet de ma femme afin de satisfaire son inextinguible désir anal. Mon g***d écarte les chairs et les halètements de Véronique s'intensifient au fur et à mesure de mon avancée dans son corridor intime. Comme elle le souhaite, mes coups de reins sont virils, sans délicatesse, et ses râles montrent à quel point elle apprécie de traitement, singulièrement lorsque mon membre est entièrement inséré dans son fondement. La fréquence des contractions de son sphincter s'accélère, signe précurseur de sa proche jouissance, alors que ses gros seins laiteux ballottent sous la vigueur de mon assaut. Le corps de Véronique se crispe, et une éruption de cyprine se répand sur ses cuisses. Elle est ravagée par un o*****e intense au moment où je me déverse en elle, remplissant ses entrailles de foutre chaud. Elle mord la couette, mais ne peut réprimer un cri strident.
— Ouiiiiiiiii.... C'est booooonnnnn.....
J'extrais doucement mon pénis encore gonflé de son anus dilaté, dont s'échappe un filet de sperme. Comme elle en a dorénavant pris l'habitude, Véronique vient spontanément procéder au nettoyage buccal de ma queue, aspirant la moindre trace de liquide séminal. Elle a le regard empreint de reconnaissance de la femme comblée. Je la prends tendrement dans mes bras et dépose un b****r sur son front.
— Mon amour, c'était vraiment bon. J'en avais tellement envie, je n'aurais pas pu attendre ce soir. Je suis devenue une vraie nympho.
— Moi aussi, j'ai pris énormément de plaisir. Mais, il serait raisonnable d'espacer les sodomies. Ton anus doit être endolori avec que tu as pris récemment...
— Je sais que tu as raison, je risque même de finir incontinente. Depuis que j'ai découvert cette pratique, je ressens comme le besoin de rattraper le temps perdu. Mais c'est vrai que j 'ai un peu mal et que je reste dilatée. Ce soir, on pourra avoir un rapport plus... classique. Et je te finirai en bouche. Mon cul reste de toute façon à toi.
— Véro, tu es à la foi adorable et insatiable. Il faudrait que l'on se lève, j'ai entendu les enfants, ils doivent prendre le petit déjeuner.
— Mon Dieu, j'espère qu'ils n'ont pas entendu...
— Chérie, tu sais, à leur âge, à l'école et avec Internet, ils n'ignorent pas grand-chose de ce que font les adultes dans un lit...
Véronique enfile une robe de chambre, et les cheveux en bataille, se précipite dans la cuisine.
— Bonjour les enfants, vous avez bien dormi ?
Les deux aînés gloussent en regardant leur mère d'un air entendu.
— Toi, Maman, tu a l'air fatiguée...
Mon autrefois si sage épouse semble avoir les joues en feu, comme décontenancée par l'aplomb des adolescents. Je décide de venir à son secours.
— Bonjour les enfants. Votre mère est formidable et je l'aime. Comme nous ne sommes pas en avance, je vous déposerai tous en allant travailler.
Mon intervention a permis de détourner le cours de la conversation et contribué à atténuer le trouble de Véronique. Terrible dualité, tant est fort le contraste entre deux aspects de sa vie : d'une part une chienne lubrique avec son mari, à la bisexualité avérée, et d'autre part une mère modèle pour ses enfants.
Le café est vite bu, et ma femme et moi nous rendons à la salle de bain.
— Je dégouline de partout... Chéri, si tu m'y autorises, j'aimerais porter une culotte aujourd'hui.
J'acquiesce, ne voulant pas mettre Véronique dans l'embarras, et me rase rapidement, alors qu'elle prend une douche rapide, à la fois pour retrouver ses esprits et nettoyer les coulures de ses orifices, stigmates de notre rapport matinal. Elle se coiffe et se maquille a minima, pressée par le temps.
— Chéri, tu as été vraiment super, car je me sentais mal à l'aise avec les enfants.
— C'est normal. Tu es ma femme. Et ils grandissent...
Comme convenu, je dépose les enfants à l'école, puis Véronique à son travail. Nous échangeons un langoureux b****r, et elle ne peut empêcher sa main d'errer sur mon entrecuisse.
— Cet après-midi, je vais à la piscine avec Sabine, pas très propice pour un moment intime. Et je vais lui demander... ce que tu souhaites. Bonne journée, mon amour.
— Bonne journée, ma chérie.
La matinée se déroule sans encombre, je traite les affaires courantes. Gérard semble nerveux. A un moment, il me fait signe de venir dans son bureau et ferme la porte.
— p****n, je boirais bien un verre. D'ici demain, on saura si c'est bon. J'attends ça pour aller voir mon père qui est hospitalisé après une chute. Et il y a autre chose dont je te parlerai. Je suis conscient de tout ce que tu as déjà fait, à la fois pour moi et pour la boite. Là encore, c'est... délicat. Vraiment.
Ce propos énigmatique me conduit à poser diverses hypothèses : est-il au courant pour Sabine et moi, ou de la relation entre nos épouses, ou alors, est-ce sans rapport ?
Midi approche à grands pas. Je revêts ma tenue de sport et roule vers le bois du Fort. C'est un lieu assez prisé des coureurs à pied avec plusieurs circuits de difficulté croissante. Je commence le parcours en petites foulées. Je suis rouillé, manquant d'exercice physique, et regrette d'avoir repris la cigarette. Au bout d'une dizaine de minutes, peinant à trouver mon second souffle, je l'aperçois.
Sabine.
Je contemple sa silhouette sculpturale, comme stupéfait qu'une femme aussi belle puisse être mienne.
Une vraie gazelle, semblant à peine prendre appui sur le sol à chaque enjambée. Même en tenue de sport, elle est plus désirable que jamais, avec son corps élancé aux formes harmonieuses. Sa poitrine ronde et ferme est comprimée dans une brassière adaptée, et son superbe fessier galbé est moulé dans un legging ajusté qui s'arrête à mi-cuisse. Aucune trace de sous-vêtement n'est visible. Son ventre plat est découvert entre ces deux pièces de vêtement. Mais surtout, elle a opté pour une nouvelle coupe de cheveux, assez courte, avec une large frange et quelques mèches blondes, la faisant paraître encore plus jeune. J'accélère pour arriver à sa hauteur. Je remarque que sa silhouette parfaitement proportionnée et largement dénudée attire l'œil de quelques mâles.
— Bonjour
— Bonjour, mon amour.
— Tu es superbe. Tu ferais b****r un mort...
— Merci. Toi, tu es bien vivant. Tu aimes ma coiffure ? Je peux me teindre en blonde comme la couleur de Véro si tu en as envie...
— Je t'aime telle que tu es. Tu n'as pas à te sentir obligée de lui ressembler.
— Merci, tu es adorable. Maintenant, je vais accélérer, et si tu parviens à me rattraper... tu seras récompensé...
Sur ces paroles, Sabine allonge sa foulée et tourne sur un chemin en pente raide. Saloperie de cigarette. Je force mon allure, sentant la nette accélération de mon rythme cardiaque. Je parviens juste à la suivre. Elle tourne de nouveau, hors des parcours balisés, sur un sentier à peine praticable au milieu de la forêt. C'est ma chance, elle est moins à l'aise sur ce terrain accidenté. Je suis essoufflé, mais ma volonté est plus forte que la douleur lancinante occasionnée par un point de côté. Un dernier effort. Une ultime poussée, et je rattrape Sabine, l'objet de ma convoitise. Une rotation de mon corps, et je saisis ses bras afin de la plaquer contre moi. Nos bouches se soudent, nos langues se mêlent pour un long b****r passionné. Nos mains redécouvrent nos corps respectifs après ce qui me semble une éternité.
— Mon amour, quel empressement...
— Tu voulais tester ma motivation...
— J'avoue que j'avais peur que tu ne viennes pas. Ou alors juste pour mettre un terme à notre relation. Comme entre Véro et toi, les choses ont l'air d'aller mieux...
— Oui, elle accepte dorénavant d'assouvir tous mes besoins, elle est totalement soumise, et adore que je la défonce. Mais je ne cesse de penser à toi, à nous...
Nous nous enlaçons de nouveau, les doigts de Sabine s'égarent sur la protubérance qui déforme mon short, alors que je caresse ses seins, son ventre, ses fesses. Sa respiration s'accélère, et elle semble libérée d'un poids après mes propos.
— Mon amour, j'aime tant quand tu me touches. Et je te fais bander...
— Oui, tu es ma petite p**e d'amour. Et je t'aime.
— Je t'aime, je t'ai dans la peau. Et maintenant, laisse-toi faire.
J'obtempère, et Sabine m'adosse doucement contre un large tronc d'arbre et s'agenouille devant moi. Elle baisse doucement mon short et mon boxer, dont jaillit mon membre fièrement dressé. Je perçois une lueur de satisfaction dans les yeux de Sabine lorsque nos regards se croisent.
— Le défi est énorme...
Ses doigts graciles viennent délicatement palper mes bourses, alors que sa langue parcourt le pourtour de mon g***d turgescent, flatte mon frein et longe ensuite ma hampe aux veines saillantes. Puis très progressivement la bouche de Sabine engloutit mon dard, alors que je ne peux réprimer un gémissement de plaisir. Elle commence un lent mouvement de succion, introduisant toujours davantage ma queue épaisse, à tel point que mon g***d vient frapper sa luette. Tandis qu'elle me pompe avec un réel entrain, ses doigts massent mon périnée et effleurent mon anus, renforçant mon excitation et faisant encore gonfler davantage ma verge. Je suis aux anges, mon érection est à son comble, je halète sans discontinuer.
A un moment, Sabine libère brièvement le monstre de chair afin de reprendre son souffle, et en profite pour enduire généreusement de salive un doigt qu'elle présente à nouveau devant mon œillet. Puis elle reprend sa divine f*******n en gorge profonde, je sens que mon g***d est nettement aspiré au-delà de sa cavité buccale, et emplit son gosier. Centimètre après centimètre, Sabine parvient ainsi à totalement absorber ma queue, son nez venant en contact avec mon pubis. Je remarque qu'elle a glissé une main sous son legging, l'autre stimulant ma zone anale.
C'est un délice, je n'ai jamais eu droit à un tel traitement. Son doigt a maintenant forcé l'entrée de ma rondelle et vient masser ma prostate, décuplant les sensations. Je suis prêt à exploser, et dans un ultime sursaut de lucidité, je trouve la présence d'esprit de la prévenir.
— Sabine... ah...ah... je... je vais jouir...
Elle ne cesse pas sa f*******n profonde. Au contraire elle accentue la succion et serre ses lèvres sur ma hampe, et j'é*****e au fond de sa gorge en hurlant. Mon o*****e est tel qu'un voile vient troubler ma vision, alors que je me déverse longuement en elle.
Sabine laisse ressortir peu à peu mon membre de sa bouche. Pas une goutte de sperme n'en recoule. Elle a tout avalé. J'ai les jambes en coton. Elle se crispe et émet un râle, emportée par une jouissance sous les effets cumulés de sa m**********n et de ma libération. Une goutte de jus suinte de mon méat, immédiatement lapée par Sabine.
Je m'affaisse auprès d'elle, et la prends délicatement dans mes bras. J'écarte doucement sa frange afin de caresser son front et y déposer un doux b****r, puis ma main frôle avec tendresse ses joues écarlates, ses lèvres luisantes de salive, son cou au grain de peau si fin.
— Sabine... c'était vraiment extraordinaire... tu m'as rendu fou de plaisir... aucune femme ne m'as sucé aussi bien... et aussi profondément...
— Mon amour... je suis si bien à tes côtés...
Elle me fixe, et des larmes perlent sur ses yeux de biche.
— Eric, si j'écoutais mon cœur et mon cul, je te supplierais de m'emmener avec toi, avec certainement ton enfant dans mon ventre... Mais mon cerveau me dit que ce n'est qu'un rêve égoïste... que l'on ferait beaucoup trop de mal autour de nous.
Inconscient, mes bras l'enserrent davantage. Notre relation va bien au-delà d'un simple adultère, reposant sur le sexe. Sabine est amoureuse, et en plus porte certainement l'enfant que nous avons conçu ensemble. Et je l'aime. Ainsi que Véronique, ma femme. Un triangle amoureux qui pourrait sembler des plus classique, digne d'une pièce de boulevard d'antan.
— Ma chérie, dès le départ, nous savions que nous devrions vivre une passion secrète. Je t'aime. Et j'aime Véronique. Il faudra que l'on puisse en parler avec elle, sachant qu'elle a déjà des doutes sérieux. Je pense qu'elle l'acceptera, même si elle en souffrira forcément.
— Et si... elle te demande de choisir entre elle et moi...
Cette fois, elle éclate en sanglots, se blottissant encore plus contre moi, alors que je caresse tendrement sa tête. Elle craque, et il est clair que son statut de maîtresse cachée lui pèse plus qu'elle ne pouvait l'imaginer et est difficilement supportable.
— Sabine, le chantage ne fait pas partie du caractère de Véro. Je ne la quitterai pas, c'est l'essentiel. Et comme elle et toi êtes devenues très intimes...
Je marque un temps d'arrêt afin de bien capter l'attention de Sabine.
— Je vais t'avouer une chose : hier, je vous ai épiées durant vos étreintes avec le système de vidéosurveillance de la maison. Vous étiez radieuses, épanouies, pleinement libérées. Véro m'en a parlé très ouvertement, même si elle ignore que j'ai assisté à la scène. A tel point que je lui ai fait part de mon souhait d'assister à vos ébats. Elle va t'en parler cet après-midi. Non seulement, je suis excité à cette perspective, mais ceci permettra en quelque sorte d'officialiser notre relation. Une forme de modus vivendi, certes imparfait, mais c'est à mon sens un compromis acceptable.
Les yeux embués de Sabine ne me quittent pas. Malgré son émotion, son esprit cartésien semble reprendre le dessus.
— Mon amour, je ferai tout pour toi. Et je ne suis pas une briseuse de ménage, Véro n'est pas responsable de la situation. Je lui répondrai évidemment positivement. Et même si tu ne l'as pas dit, je n'envisage pas que ta participation soit uniquement passive...
— Sabine chérie, tu dois être télépathe. Ce n'est pas que ton corps qui m'attire, c'et aussi ta personnalité, ton intelligence. Oui, mon idée est bien d'aller au-delà du rôle de spectateur.
— Ce sera une première fois pour Véro et moi, mais nous avons déjà transgressé tellement de règles établies...
— Moi aussi. Et nous sommes entre adultes consentants.
— Par contre, mon amour, on pourra continuer à avoir des moments seuls, toi et moi.
— Oui. Je t'aime, et ce n'est pas qu'une attraction sexuelle. Je ne sais comment qualifier notre relation, mais elle ne se limite pas à un rapport amant et maîtresse. Mais c'est quelque chose de fort, je me sens si bien avec toi.
— Je t'aime tant. Il y a une chose que je souhaite vraiment faire seule avec toi. C'est t'offrir ma virginité anale. J'y pense à chaque instant. Et c'est terriblement ambivalent : d'une part, je suis terrorisée, avec la taille de ton sexe, et d'autre part, j'en meurs d'envie, être vraiment tienne, et quand je vois à quelle point Véro prend du plaisir comme ça...
— Chérie, je serai très doux, à ton écoute. Et surtout, je ne t'oblige à rien.
— Je le sais, c'est moi qui le veux. Comme aujourd'hui, je m'étais préparée. Je n'avais jamais sucé en gorge profonde, ni avalé de sperme. Et je ne le ferai à personne d'autre.
— J'ai vraiment adoré... c'était... extatique...
— Je suis heureuse, j'y pense depuis que l'on a fait l'amour. Je me suis entraînée avec des godes, en allant de plus en plus loin, et en contrôlant ma respiration. Comme je suis très sportive, je parviens à rester en apnée assez longtemps. Je voulais vraiment te donner ce plaisir, et je pense avoir réussi, et en plus j'ai ruisselé en te sentant si gonflé et dur dans ma bouche, je me suis touchée... et alors quand tu es venu, c'était magique. Et aussi...
Sabine s'interrompt, reprend son souffle, comme craignant de poursuivre son propos. Je l'encourage du regard.
— Et j'ai voulu satisfaire Gérard, c'est mon mari, je ne dois pas le délaisser, même s'il est à l'origine de notre rapprochement. Je l'ai vraiment stimulé, à deux reprises, mais sans succès. La première fois, c'était le vendredi après nos étreintes. Je l'ai caressé, pris en bouche, mais après plus d'une demi-heure d'effort, il bandait mou, je pensais qu'il était fatigué. J'ai recommencé hier, j'ai même mis un porte-jarretelles et des bas, j'ai vraiment tout fait pour l'exciter, tu peux me croire. Pareil, après une heure, pas moyen d'obtenir une érection. Il m'a doigtée, et j'ai fait semblant d'apprécier pour ne pas le blesser. Mais j'étais tellement frustrée que je suis allée dans la chambre d'ami pour m'enfiler un vibro, en pensant à toi. Le pire, c'est que Gérard m'a vue, j'étais en train de jouir quand il a entrouvert la porte. On n'en a pas reparlé, mais j'imagine qu'il vit très mal ses défaillances.
— Gérard m'a tenu un discours assez énigmatique ce matin. C'est possiblement en lien. Par contre, pour moi, c'est le contraire, Véro est devenue carrément insatiable depuis ce weekend, notamment côté anal. Hier soir, je l'ai prise deux fois, puis encore ce matin, et elle voulait même que l'on se retrouve ce midi. Mais je voulais passer du temps avec toi. Car je t'aime, Sabine.
Nos bouches se soudent de nouveau, le b****r est long et passionné. Nous sommes tous deux submergés par l'émotion, en couple adultère avec des situations matrimoniales diamétralement opposés.
— J'en arrive à envisager de la livrer à d'autres hommes pour assouvir ses besoins. Evidemment, il faudra que j'amène les choses avec ... tact.
— Mmmmmhhh... je suis devenue une s****e, mais j'imagine Véro se faire prendre par plusieurs hommes. Et justement, elle m'a parlé à deux reprises d'un jeune, un alternant, qui travaille dans sa société, qui semble la mater. Surtout ses gros seins. Elle est troublée, car il a une vingtaine d'année, et pourrait être sa mère.
Je tiens peut-être une opportunité pour mettre mon plan à exécution, en commençant de manière progressive. Et ainsi, je saurai quelles sont les limites de la soumission de Véronique. A un moment, je regarde l'heure. Il est près de 14 H.Le temps file trop vite.
— Chérie, on va devoir y aller.
— Bon sang, je devais passer prendre Véro à 14H pour aller à la piscine. On va regagner les voitures en courant. Je lui enverrai un SMS.
Lorsque Sabine se relève, je constate que son legging est visiblement trempé.
— Zut, j'ai tellement mouillé que... et je n'ai rien en-dessous...
— Tu vas courir juste derrière moi, dans mon axe. Tu as certainement remarqué que tu ne laissais pas certains hommes indifférents, surtout avec cette tenue très moulante...
— Pourtant, je me trouve quelconque. Ni moche, ni belle, normale.
— Sabine, tu es une femme superbe. Et tu n'as pas besoin de te teindre en blonde pour me plaire.
Ses joues s'empourprent, alors que nous cheminons vers le parking en petites foulées. Elle est visiblement préoccupée par les traces d'humidité qui maculent son vêtement au niveau de son entrecuisse. Heureusement, nous ne croisons personne.
— Autrement, je voulais te demander pour... ton état.
— J'ai encore eu des nausées ce matin. Normalement, quand les règles arrivent, j'ai des tiraillements au niveau du ventre la veille. Et là, rien. Je serai fixée demain matin avec un test. Mais je connais la réponse. Et tu seras le premier à avoir la confirmation.
Nous arrivons à la voiture de Sabine. Un b****r furtif et un « je t'aime » mutuel closent notre intermède torride.
Je retourne à mon bureau, alors que mon cerveau est en ébullition. Mes pensées s'entrechoquent, entre la réminiscence vivace de la divine f*******n de Sabine, la suite de notre relation, sa grossesse probable, les défaillances de Gérard, l'évolution radicale de Véronique, à la sexualité dorénavant débridée, je sens que la situation peut devenir hors de contrôle.
Je passe par l'atelier qui dispose de douches, mon corps est engourdi par les crampes. J'ai trop forcé sans échauffement, ni étirements ensuite, et je le paye à présent. Le poids des ans... Mais ceci est contrebalancé par le souvenir lancinant des douces lèvres de Sabine sur ma queue. Cette simple idée me permet d'outrepasser ma douleur.
Je l'ai dans la peau. Elle me manque déjà. Je l'aime. Elle m'aime. Nous allons avoir un enfant.
Un éclat de voix me tire de ma rêverie. Gérard est en train de passer un savon à notre assistante, à qui il reproche d'avoir égaré un dossier. Lui qui ne hausse que rarement le ton la vilipende vertement. Elle est blême, et deux techniciens sont interloqués par cet échange.
— Gérard, le dossier est dans mon bureau, Claire ne le savait pas.
Immédiatement, Gérard se radoucit, et maugrée quelques mots d'excuses. Claire, une collaboratrice remarquablement rigoureuse, me lance un regard empreint de reconnaissance.
Je suis Gérard dans son bureau et ferme la porte.
— Je ne te reconnais pas. Hurler sur Claire devant tout le monde.
— Merde. Il n'y a que toi qui peux me parler comme ça ici. Bon, on le prend ce verre. Assieds-toi.
Gérard sort une bouteille de whisky et emplit généreusement deux verres. Il vide le sien d'une traite alors que je trempe à peine mes lèvres dans le breuvage. Je veux rester parfaitement concentré, étant en plus à jeun.
— Tu as raison, je n'aurais pas dû m'énerver, et en plus devant le personnel. Je voulais avoir cette conversation plus tard, mais tant pis. Le sujet est simple. Sabine, toi et moi.
Mon sang se glace. Gérard me regarde fixement et se lève. Je sais de quoi il est capable. Et réciproquement. Nul doute que le fait d'être un mari trompé va réveiller son instinct guerrier. Avec une inévitable et brutale confrontation physique. Je m'attends à un assaut et me prépare à un combat à l'issue incertaine.
Un long silence. La tension est à son comble, nous nous regardons en chien de faïence.
Gérard lève une de ses larges mains... et contre toute attente se ressert un verre qu'il avale immédiatement.
— Je ne vais pas tergiverser, je ne ba