CHAPITRE: 20 QUAND TOUT S’ÉCROULE

3488 Words
Guinée / N'zerekoré Joanna Comme une enfant qui a peur d'être réprimandée je me glissais aux côtés de Jamal. Au début j'étais très tendue lui tournant le dos au passage. Le bruissement des draps et le craquement du lit me fit comprendre qu'il se déplaçait. Délicatement je sentis son corps chaud se coller au mien et ses bras se resserrer autour de moi. Ensemble nous formions la petite cuillère.. ce soir il ne tenta rien avec moi. C'est sa respiration régulière qui finit de me rassurer qu'il s'était déjà rendormi. Je me réveille Vers les coups de 6heures et constate que Jamal est toujours blotti contre moi, sa jambe droite en travers de la mienne. Quel beau tableau on se croirait presque dans une scène romantique digne d'un plateau d'Hollywood . Je ne veux pas qu'il me voit comme ça à son réveil, offerte et vulnérable. Difficilement je réussi à m'extirper de ses bras sans faire de bruits, sur la pointe des pieds je regagnai ma chambre. Jamal On venait d'embarquer dans l'avion qui nous ramenait chez nous, Joanna dormait comme un bébé. Elle est tellement belle, sa grossesse lui va à ravir... j'arrive pas à croire que ce bout de femme m'appartient et que grâce à elle je serai père d'un futur petit Ronaldo(Les catalans je vous vois). Dire que j'aurais pu passer à côté de tout cela, ce petit voyage à deux m'a permit d'ouvrir les yeux sur pas mal de choses. Je ne serai certes pas l'homme qu'elle espère que je sois, mais j'essayerai de faire des efforts pour ce futur bébé qui naîtra. Rassurez vous je n'en suis pas amoureux, pas plus que la première fois d'ailleurs c'est juste que cette femme est tellement douce qu'on ne peut ne pas l'apprécier. Je mettrai ma main à couper qu'elle fera une bonne mère et une excellente compagne. Comme je m'y attendais, ma mère a rassemblé tout le monde pour nous accueillir et parmi ce beau petit comité pas l'ombre de Léa , Humm ça ne m'étonne pas. Partir avec Joanna à été une pilule difficile à avaler pour elle, je comprends parfaitement sa réaction. Depuis notre retour les choses se sont passées très vite, entre les campagnes électorales et les crises de nerfs de Léa je ne sais plus où donner de la tête. Parfois je ressens le besoin de décompresser, de me vider la tête. Avec Joanna qui refuse tout rapprochement entre nous et mon autre folle de femme ce n'est pas gagné d'avance... et moi je ne suis qu'un homme. Un homme qui a ses besoins, je n'en peux plus de ce sevrage, mais comme je ne suis pas du genre à forcer la situation je me vois dans l'obligation de chercher satisfaction ailleurs. C'est de là que tout a commencé... Une inspection dans mes contacts et voilà que je trouvais ce dont j'avais besoin. Il y'a quelques mois quand nous nous sommes rencontrés à cette soirée, je me suis demandé pourquoi j'avais pris son numéro. Car ce genre de femmes c'est comme la métropole, elle te s**e jusqu'au sang. S'accroche à toi et t'exploite... mais au point où j'en suis je ne peux faire machine arrière. En plus il sera question de ma réputation, je ne sais pas mais j'ai comme l'impression qu'avec elle je peux tout exiger. Je venais de garer mon bolide devant la Casa Africana, ne sachant toujours pas si je devais y aller ou faire demi tour. N'étant pas trop sûr de ce que je voulais faire je remis le moteur en marche tout en manœuvrant la voiture. C'est là que je la vis, descendant d'un taxi. Son corps moulé dans une robe laissant deviner ses courbes gracieuses. Des jambes de gazelles et une de ces poitrines... difficilement je réussi à déglutir. Aller reprends toi Jamal ce n'est qu'une femme... Comme un automate j'éteignis la voiture tout en continuant de la fixer. Je ne sais pas où ni comment elle avait su quel genre de véhicule je détenais mais elle était là... sur le siège passager et m'offrait son plus beau sourire. Un sourire.... Humm ça fait tellement longtemps que mes épouses ne m'ont pas souri comme elle le fait elle... A moins que ce ne soit pour Les billets qui sont au chaud dans ma poche, mais ça je ne veux pas y penser pour le moment. Tout ce à quoi je pense c'est à cette soirée divine que je m'apprête à passer. Une soirée avec cette délicieuse nymphe...Leila. On venait de passer la porte de son séjour, elle habite un bel appartement style colonial avec un balcon . Par souci de discrétion elle m'avait proposé de venir ici, dans son intimité. La femme ne semblait pas pressée, sachant exactement ce qu'elle faisait. Elle me proposa une boisson fraîche avant de s'éclipser dans sa chambre, dix minutes après elle revient habillée d'un peignoir dont l'ouverture laissait entrevoir une poitrine galbée. Elle s'avança jusqu'à mon niveau, me prit mon verre des mains et le posa sur la table. Tout ça avec une grâce féline... je commençais déjà à perdre patience. Je tendis alors une main mais elle l'esquiva de justesse avant de m'ordonner de rester calme. Son ton était cinglant mais doux à la fois... Ensuite elle laissa glisser son peignoir qui échoua à la naissance de ses magnifiques pieds, laissant apparaître un corps de rêve. Il ne lui restait plus que ses sous vêtements en dentelle rouge et noir... Avant de me remettre de mes émotions elle s'installa confortablement sur mes jambes et m'offrit ses lèvres... elles avaient un goût de fraises. Mes mains baladeuses cherchaient un refuge, elle les maintient fermement en chuchotant step by step... Au moment où je m'y attendais le moins elle défit mon pantalon et s'agenouilla à mes pieds.... Ohh non pas ça... Je ne sais pas quand ni comment nous nous sommes retrouvés dans sa chambre et c'était parti pour une nuit de folies. Je venais de reprendre mes esprits, si je pense que tout ça n'a duré que moins d'une demi-heure. Elle avait la tête sur ma poitrine alors que la mienne était dans les nuages. A quoi je pensais en venant ici ? Le remord me gagna, je dû donc me faire violence pour rassembler mes affaires laisser quelques billets avant de partir. Dehors je ne pouvais pas me résoudre à rentrer chez moi, pas dans cet état en tout cas. Je viens de me rendre compte que pour la première fois j'ai payé une femme pour avoir ses faveurs. Moi Jamal ... qui le croirait. Garant ma voiture du bas côté de la route je suis allé flâner.. l'air s'engouffrant par flot dans ma chemise me faisait énormément de bien. Ici je pouvais tout oublier... la hargne de Léa, le dégoût de Joanna et même le poids des campagnes... Tout ça n'existait plus pendant un moment ... mais bon il fallait bien que je me décide à rentrer. Une fois dans la voiture mon téléphone se mit a sonner c'était un numéro inconnu... À cette heure de la nuit qui ça peut bien être ? -Allô? Jamal Jamal... reviens c'est ta femme, c'est Joanna je crois qu'on la perd... viens vite -Quoi? Qu'est-ce qui est arrivé à ma femme.. Je n'ai pas le temps de t'expliquer grouilles... Je marchais dans le couloir de l'hôpital Hr Bafata les mains au dessus de ma tête... ce qui arrive c'est par ma faute... il a fallu que je flanche une fois . Que je tourne le dos juste une fois ... je ne peux pas la perdre maintenant. Et pourtant il m'avait prévenu, il m'avait dit qu'elle courait un grand danger et moi comme un idiot j'ai joué les imbéciles. Plutôt mourir que de la perdre, comment j'ai pu être aussi naïf... de l'autre côté une horde de journalistes me mitraillaient de leurs flashs mais ça j'en ai rien à foutre. Tout ce que je veux c'est qu'elle s'en sorte et elle et le bébé... alors que ces vautours ne pense qu'à alimenter la presse people. Je ne sais même pas qui avait vendu la mèche, mais dès demain je compte la sortir d'ici afin qu'elle reçoive ses soins loin de tout ce bruit. La nuit a été longue... vers 5heures du matin un homme en blouse blanche vint à moi... le visage fermé. Sa posture ne me disait rien qui vaille mais il fallait que je garde mon sang froid... dans la précipitation je n'avais même pas pensé à demander comment ça s'était passé.... À mon arrivée elle gisait dans son sang avec son amie à ses côtés... comment même elle s'appelle... Dj.. Djemi ou Djami je ne sais plus trop. Je pense que c'est depuis son arrivée que Joanna a prit ses distances vis à vis de moi, c'est pourquoi je ne supporte pas de la voir. Mais voilà.. si sa présence est source de bonheur pour Joanna je ne l'en priverais pas. Assise à côté de moi je n'avais pas encore levé ne serait - Ce qu'un regard à son endroit. C'est l'arrivée du médecin qui nous sortit tous les deux de notre léthargie. - Mr Bâ ? Docteur... - Humm c'est pas toujours évident d'affronter cette situation, mais vous allez devoir être fort... Ohhh non docteur... pas de mauvaises nouvelles s'il vous plaît .. dites moi qu'elle est en vie pitié Vous n'avez jamais vu un homme flancher, perdre pied et ne plus savoir se maîtriser... alors voilà comment je me sentais abattu ... parce que j'avais la certitude que tout ce qui venait d'arriver était de ma faute. J'étais le seul coupable... j'aurais dû veiller sur elle... elle portait mon fils mon héritier... Je pleurais vraiment, mes larmes coulèrent sans que je puisse rien y faire... mon monde était sur le point de s'effondrer. C'est bien la seule qui a réussit à remettre mon parti sur pied. Je ne l'ai certes pas mentionné mais partout où je devais battre campagne Joanna s'est chargée d'écrire mon discours... je n'avais plus de Directeur de campagne alors elle s'était donné à cœur joie la mission de m'épauler... Dans cette perspective j'ai plusieurs fois essayé de me rapprocher d'elle mais elle restait catégorique... elle veut bien m'aider mais pas plus. Pourquoi je lui avais dit qu'elle n'était qu'une babiole dans ma vie ? Que ce mariage n'était qu'une farce? La force des paroles est bien plus cruelle que celle des armes... parce que je réalise que mes mots l'avaient terriblement blessé. Dès le début je me suis montré très égoïste et méchant envers elle... je l'ai négligé, brimé , aujourd'hui je regrette. J'ai tout fait de travers ... j'ai vraiment tout gâché. Léa l'a compris toute suite, elle a comprit que je commençais à développer des sentiments pour Joanna. Elle a donc commencé à tous nous pourrir la vie... allant jusqu'à me menacer de mort ou de m'éloigner de ma fille. Je sais qu'elle en est capable, c'est pourquoi je ne peux pas me débarrasser d'elle... Et Joanna dans tout ça ? Une victime... une victime d'un foutu bourbier dans lequel elle n'a pas demandé à être mêlée... alors qu'est-ce que j'ai fait moi? Courir dans les bras d'une femme sous prétexte que c'est l'enfer chez moi... je mérite cent fois la mort ... jetez moi la pierre si vous le souhaitez parce que je le mériterais amplement... Je n'arrivais plus à arrêter le flot de larmes qui s'échouait sur mes joues... c'est la voix du médecin qui me ramena à la réalité... -Non Mr Bâ elle n'est pas décédée mais nous n'avons pas pu sauver le bébé... je suis sincèrement désolé... « Elle vit » c'est tout ce qui sorti de ma bouche. Elle vit... dieu me donne une seconde chance de faire les choses bien... je peux donc essayer de rectifier mon tire... hier était notre dernière journée de campagne... aujourd'hui est le grand jour... tout le peuple Bissaguais accourt aux urnes pour élire leur future président... alors que ma Joanna qui s'est battue corps et âme pour que je puisse taper la poitrine et me réclamer favori de cette élection... est dans cet hôpital plongée entre la vie et la mort. C'est injuste... j'aurais dû être à sa place... Par ma faute on a perdu notre bébé... me le pardonnera t-elle un jour? Rapidement j'essuyais mes larmes et demandai à voir ma femme... lorsque le docteur me fit signe de le suivre Djami ne bougea pas. Je compris qu'elle voulait me laisser en intimité avec jo... Je venais de franchir la porte de la chambre 13... elle était couchée là le regard tourné vers la fenêtre. Je m'approchai d'elle et m'assis sur la chaise à côté. Elle tourna un instant son visage vers moi avant de continuer à regarder par la fenêtre... je ne savais pas quoi lui dire. Aussi je me contentai de lui serrer la main.. essayant par la même occasion de lui communiquer toute ma force... parce que de force elle en avait besoin. Je l'ai perdu... L'entendis-je dire... cela me fit l'effet d'un poignard.. Mon bebe je l'ai perdu Jamal... Et là elle fondit en larmes... je pouvais réaliser tout le mal que cela a dû lui causer. Une grossesse alors qu'elle était au top de sa carrière de mannequin, un mariage fait à la hâte , un mari absent , presque odieux, une vie de couple utopique, et maintenant la perte de son bébé... Cet être qu'elle avait appris à aimer au fil du temps... qui était son salut quand le monde lui l'étouffait . Cet être qui était une promesse de bonheur pour elle... cet être autour duquel elle comptait construire sa vie désormais... Et tout ça par la faute de qui? Moi bien sûr... Quel genre d'homme suis je? Je la tournai vers moi et pris son visage entre mes mains... elle semblait si terrifiée... que je me sentais mal de lui avoir infligé ça. Je l'enlaçai , elle ne résista pas et enfouit son visage dans mon cou. Excuse-moi chérie... je suis désolé... J'entendis un petit rire du fond de sa gorge... T'imagines dit-elle Il a fallu que je perde mon bébé pour que tu m'appelles chérie... Seigneur je vais fondre... même dans la douleur elle pense à faire des blagues... ça c'est pour me rassurer... alors qu'ici il n'y a qu'elle qui ait besoin de réconfort... de soutien. Mais non c'est tout Joanna... elle pense toujours aux autres en premier... Comment ai-je fais pour passer à côté de cette chance... la chance de l'avoir tout à Moi.. prendre soin d'elle... l'aimer? Soudain je me suis rappelé que j'ignorais toujours pourquoi elle s'était retrouvée en sang au bas des escaliers... aussi lui demandai-je... Que s'est-il passé Joanna ? Je dormais dans ma chambre quand elle est venu crier sur moi. Dit-elle! Me demandant de te libérer parce que vous n'aviez pas fini de parler.., je ne comprenais rien puisque depuis une semaine j'avais fini d'écrire tes discours et te les avait Rémi... elle ne voulait pas me croire... elle disait ne pas savoir où tu passais tes nuits... je savais que tu n'avais pas l'habitude de découcher puisque généralement tu t'enfermais soit dans ton bureau soit dans la bibliothèque... j'ai alors voulu vérifier. J'ai enfilé mon peignoir et je suis sortie... je.. je.. Joanna ? Joanna ? Elle s'était rendormie... on a sans doute dû lui donner un puissant sédatif... pour qu'elle dorme entre deux phrases... je ne sais pas ce qui a suivi mais il n'y a que Léa qui soit capable de faire un si grand boucan ... S'il s'avère qu'elle soit mêlée à tout ça... je jure sur l'honneur que je lui ferai du mal avant de la répudier... elle s'en tirera pas indemne... Il commençait maintenant à faire jour, sur toutes les chaînes de télévision étaient diffusées les images de la foule en liesse. Parmi elle, nombreux qui avaient déjà voté et qui attendaient impatiemment les résultats... les sondages étaient plutôt bons... Ils n'ont également pas oublié de mentionner que le candidat favori n'avait pu faire son devoir de citoyen puisque sa femme était entre la vie et la mort. D'aucuns compatissaient et d'autres disaient que c'était un manque de respect à la citoyenneté nationale. Mais non je ne pouvais pas me résoudre à quitter son chevet, puisque si Joanna est aujourd'hui à l'hôpital c'est par ma faute. C'est parce qu'elle portait mon bebe. Ce n'est que vers 18h qu'elle rouvrit les yeux, les derniers bureaux de vote s'apprêtaient à fermer... la première chose qui sortit de sa bouche fût... Et les élections... Elle ne cessera jamais de m'étonner... comment peut-elle encore penser à ça ? Je me rapprochai d'elle et lui sourit... Les élections sont bouclées... les résultats seront communiqués dans 24heures ... Elle ferma la yeux et se rendormit. Le temps sembla durer une éternité, le stresse me gagnait à présent ... le peuple m'aurait-il choisi ? D'ailleurs pourquoi le ferait-il ? Un homme qui n'est pas en mesure de protéger sa famille, comment pourrait-il diriger une nation. Les spéculations allaient bon train... j'aurais aimé partager ce moment avec Joanna... J'aurai voulu qu'elle me rassure comme à chaque fois que j'avais perdu espoir... qu'elle me dise que tout se passera bien... Entre ma famille et mes connaissances tout le monde voulait voir comment allait ma femme, mais la consigne était la même pour tous... pas de visite madame se repose. Tout le monde a tenu à être là sauf Léa, mais pourquoi ça m'étonne ? Deux jours que nous sommes dans cet hôpital, je n'ai pas voulu rentrer chez moi. À la suite de l'annonce des résultats prévu à 20h, Oumar mon frère m'envoya un costume de rechange à ma demande et de quoi faire ma toilette à l'hôpital. Je finissais de fermer le dernier bouton de ma chemise quand elle m'appela... C'est ma petite femme qui venait de se réveiller... je l'aidai à s'adosser au lit... elle me sourit timidement... avant de se saisir de mon col et réajuster ma cravate. C'est bien la première fois qu'elle le faisait... aurait t-on échangé ma Joanna ?? Ce simple petit geste me fit énormément du bien ... ensemble nous patientions pour les résultats lorsque Oumar et ma mère firent irruption dans la chambre. Ma mère serra Joanna et lui dit de ne plus nous effrayer de la sorte... je crois qu'elle l'adore sincèrement... Le journal de 20h commença... j'avais la boule au ventre... Joanna a dû le sentir puisqu'elle me serra la main discrètement. Journaliste Pour les grands titres..... Dans le monde.... En Afrique... À présent retour chez nous en Guinée Bissau, le Dimanche 11 .... le peuple bissaguais comme un seul homme s'était mobilisé vers les urnes pour élire son président. Bla bla bla Franchement j'avais arrêté d'écouter... Place aux membres de la CENI pour nous donner des détails sur la tenue des élections et nous livrer enfin le résultat du scrutin. À la télé on vit apparaître la tête chauve du président ainsi que ses confrères. Après un long discours de remerciements aux militants qui ont su se montrer très coopératifs durant la campagne... mentionnant le très faible nombre de bulletins nuls... il consentit enfin à dire ce que tout le peuple attendait avec impatience... Le PPD (Parti du peuple pour la démocratie) de Mr Bâ Jamal l'emporte avec un pourcentage de 43%... Dans tout le pays on pouvait entendre les cris des hommes et femmes... fêtant notre victoire... ✌️ parce que oui cette victoire n'était pas qu'à moi seul. C'était celle de chaque Bissaguais ... mon discours je l'avais répété une centaine de fois sous l'œil sévère de Joanna qui l'avait rédigé bien entendu. Elle voulait que tout soit parfait... le convoi s'était formé pour aller à la Télé mère où se tiendra mon tout premier discours de chef d'Etat. Ohhh je n'arrive même pas à croire que ce rêve que j'avais caressé durant toutes ces années était enfin réalité. On vint me chercher par deux fois dans la chambre, je ne voulais pas la laisser là... pas après tous les efforts qu'elle a fournit afin que je sois président...parce que oui sachez le « Derrière chaque grand homme, il y'a une grande femme » ... Je m'approchai d'elle, me tenant droit comme un pique Avec mes 1m90 elle était vraiment toute petite... elle s'agenouilla sur son lit d'hôpital... prit les deux pans de ma veste et me regarda droit dans les yeux. Je suis fière de toi Jamal... tu as réussi ton pari. Tu es à la tête de la Guinée Bissau... tu vois rien est impossible... il suffit juste d'y croire... se donner les moyens de notre stratégie et la stratégie de nos moyens... Finirent t-on ensemble... Va et donnes tout ce que t'as mon président ! Grâce à toi je suis la femme du président ! Moi: Oui ma femme à moi Joanna Fin du tome I

Great novels start here

Download by scanning the QR code to get countless free stories and daily updated books

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD