Chapitre 48 Point de vue d’Olivia Je me répétai inlassablement cette phrase comme un mantra, tentant de m’en convaincre : jamais plus, jamais plus je ne devrais céder à ces sensations. Mon corps, pourtant, me trahissait, réagissant encore et toujours à la présence des triplés. Une frustration brûlante m’envahit, et la voix de mon loup ne fit qu’attiser cette colère contenue : — Tu ne peux rien y faire, murmura-t-il, le ton doux. Le lien d’âme sœur agit sur toi, que tu le veuilles ou non. Ses mots enfonçaient le couteau dans ma poitrine. — Au diable ton lien d’âme sœur ! crachai-je. Il comprit mon état et se tut, laissant place à la tempête de ma rage. Un léger toc sur la porte m’arracha de mes pensées. — Luna, ce soir, c’est la course. Tu participes ? demanda Lolita, suivie

