Chapitre 33 Point de vue d’Olivia Assise sur le sol froid de ma cellule, je me sentais paralysée par la scène qui se déroulait autour de moi. Les gardes, sans la moindre retenue, commençaient à se dévêtir sous le regard attentif des trois prisonnières. La situation me glaçait : aucun respect, aucun protocole, rien qui ressemblât à une hiérarchie ou à une discipline. Une fois nus, les prisonnières s’agenouillèrent, répondant aux avances des gardes avec une familiarité troublante. La brutalité de leurs gestes, les grognements et gémissements qui emplissaient l’air, tout cela me donnait un sentiment d’étouffement, mêlé à un malaise viscéral. Les mouvements frénétiques montraient que les gardes se fichaient éperdument de leur sécurité ou de leur confort. J’essayai de détourner le regar

