Chapitre LXXVII Un amoureux et une maîtresseTandis que les cires brûlaient dans le château de Blois autour du corps inanimé de Gaston d’Orléans, ce dernier représentant du passé ; tandis que les bourgeois de la ville faisaient son épitaphe, qui était loin d’être un panégyrique ; tandis que Madame douairière, ne se souvenant plus que pendant ses jeunes années elle avait aimé ce cadavre gisant, au point de fuir pour le suivre le palais paternel et faisait, à vingt pas de la salle funèbre, ses petits calculs d’intérêt et ses petits sacrifices d’orgueil, d’autres intérêts et d’autres orgueils s’agitaient dans toutes les parties du château où avait pu pénétrer une âme vivante. Ni les sons lugubres des cloches, ni les voix des chantres, ni l’éclat des cierges à travers les vitres, ni les prépa

