CHAPITRE II

1229 Words
Je dois dire que rien ne m’ébranle facilement, je suis du genre à afficher un calme stoïque en toute circonstances, mais pour le coup j’étais fascinée. J’en ai vu des mecs beau, sauf que, celui là c’est carrément le niveau supérieur. A dire vrai il n’est pas beau, beau beau. Il est sexy en diable, il dégage un truc de ouff. Je sentais de la chaleur sortir de mon corps. Le parfum que j’avais mis derrière mes oreilles et mon cou s’était mis à embaumer autour de moi tellement j’avais chaud. Il sourit Wallah mon cœur s’est arrêter de battre j’étais encore en vie grâce à ce sourire. Mon visage était figé. J’étais paralysée pas un mouvement rien. J’étais comme hypnotisé. Un vrai africain comme je les aime, la peau noire, les dents blanches. Une rangée de dents parfaite. Si comme moi vous êtes du genre à regarder les dents d’un homme dites le. Dents et doigts . - Bonsoir moi c’est Brahim. Brahim Sow. - Je, je... Pourquoi il me fait perdre mes moyens des mecs beau j’en vois tous les jours. Avant d’avoir le temps de répondre il tire la chaise en face de moi et s’assoit il avait son verre à la main. Si moi je joue à la fille timide lui c’est le gars sûr de lui. Je me ressaisie. - Aïda Diakité. - Vous êtes sûr d’être bambara ? Me lance-t-il avec un demi sourire. -Et moi des peulhs aussi noire que vous j’en vois pas souvent répondis-je du tac au tac ma verve me revenant tout à coup. Il sourit. - En tout cas vous avez la langue pendue d’une sénégalaise - Pourquoi les maliennes se laisse faire ? - Non, mais elles sont plus dociles que les sénégalaises. Elle n’attaque pas les gens. - Je vous ai pas attaqué, j’ai répondu. - En me critiquant au passage sur la couleur de ma peau - Je vous critique pas c’est juste un constat. Un peulh pur souche à  la peau clair - Pas forcément - Historiquement si - Il se sont beaucoup mélanger depuis le temps - C’est se que je dis, vous devez avoir subi beaucoup de mélange - Et moi se que je dis c’est qu’une malienne ne cherche pas toujours à avoir le dernier mot. - Ne me dites pas que qu’elle se taise et se contente de dire oui à tout sans jamais broncher. Si c’est ça votre définition de la femme ils vous faut créer une nouvelle race que vous appellerai « les soumises » - Vous, vous êtes bien une sénégalaise. Insoumise jusqu’à la racine des cheveux. - Non je suis malienne. - Et vous parlez bambara - Non. - Vous êtes déjà allez au mali - Non plus. Il sourit d’un sourire hypocrite qui voulait tout dire. - Je crois qu’on peut s’arrêter la. Alors Aïda, qu’est ce qu’une jolie fille comme vous viens faire ici. - Chercher un mari, vous venez de le dire à l’instant. Souvent une franchise brutale peut-être un bon moyen de cerner son interlocuteur et je suis du genre directe. Et ce gars est du genre insolent. - Un mari riche plus précisément Choquance celle la je m’y attendait pas. -Pas forcément. Ai-je l’air de chercher un mari riche ? Et ai-je l’air de chercher un mari tout court ?Je disais cela pour plaisanter. J’ai parlé de franchise et tout. Oubliez les filles je viens de me rappeler que je cherchais un mec vu que je veux me caser et donc si je plais  à ce gars, je vois pas pourquoi je le ferai fuir avec mes projets matrimoniaux. L’hypocrisie aussi sa marche. Jusqu’à ce que l’on ai ce que l’on veut. - Vous êtes dans un restaurant et vous êtes seule - Et alors on est au 21e siècle. Les femmes de nos jours sortent seules et peut être bien que j’attends quelqu’un - Depuis le temps que vous êtes la si vraiment vous attendiez quelqu’un dans ce cas « dadjal nala banc » (il vous a acheté la chaise. Expression peu courtoise pour me signifier qu’on ma pauser un lapin tchuiiiiiip ) - Vous parlez olof - Je suis bien sénégalais non Heureusement ba djeuwoumako lahila j’attendais d’avoir un seconde rek djeul sama w*****p daldi voice note deuk bi yeup nei djiss na thioff tchi kanamam en plus. (Encore une seconde et je disais à tout mon répertoire w*****p  que j’ai rencontrer un beau gosse en pensant qu’il allait rien comprendre). Je me demande même sur quoi je me suis basé pour dire qu’il allait pas comprendre. Makhala le pays et maintenant tellement rempli d’expat on en trouve nombre qui ne parle pas notre langue d’ailleurs on parle de moins en moins aux enfants la langues nationale, dès qu’une personne engage avec moi une conversation en français j’oublie. Décidément, mieux vaut changer de tactique, il a pas sa langue dans sa poche. Il croit que je cherche un mari je vais tout faire pour lui prouver le contraire. - Vous avez raison je n’attend personne je suis juste venue après une longue journée de travail, décompresser. - Donc vous, vous décompresser à 200000 balles la soirée. un restaurant ou une boisson non alcoolisé coûte 25000 frs le verre, entrée et dîner plus dessert reviennent à un mois de salaire pour certains. - Pour mon plaisir personnel oui. ( je mens bien sûr j’ai pas tout cet argent il a raison en plus pour moi le verre que je bois n’est qu’un investissement dans ma quête du mari aisé, pour ne pas dire riche) - J’en doute. Surtout venant d’une sénégalaise pure souche. A mon humble avis, vous êtes la juste pour vous trouver un homme. Mais pas n’importe lequel bien sûr, il faudrait que ce soit un assez riche pour vous payer un dîner ici. Ce que j’aimerai bien savoir c’est si l’âge vous importe, je suppose que s’il est jeune c’est un bonus en plus. Et pour le physique vous avez une préférence ? Alors ça, ça fait mal. La flèche ma atteinte direct. Même si c’est vrais il a pas à me le dire. C’est méchant. Je ne vois pas comment une seconde j’ai pu penser que c’était l’homme de ma vie. Mane tamite dama eupal salamalekoum malekoum salam rek ma bardei tchim. (A la une à la deux je suis amoureuse). - Vous êtes gonflé et j’ai pas à  vous écoutez me traiter de fille intéressée. Sur ce, Je tire mon sac pour m’en aller il me retint par la main - Attendez, excusez moi si je vous ai froisser. - Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas qui je suis rien ne vous donne le droit, de me juger sur les apparences. - Je suis désolé. J’ai tendance à abuser c’est vrai. Je voulais pas me montrer vexant - Vous étiez plutôt blessant. Je tirais ma main d’un geste dramatique. Oui j’aime aussi jouer des filmes. - Aïda, attendez je ne voulais pas me montrer grossier. Restez s’il vous plaît. Il me fit encore son sourire. Pour me faire pardonner je vous invite à dîner - Pourquoi pour m’insulter un peu plus ? - Non pour apprendre à  vous connaître - Vous semblez déjà avoir une opinion bien arrêté à mon propos. - Et je m’en excuse encore une fois. Je ne voulais pas vous blesser. Laissez moi me faire pardonner en vous invitant à  dîner Je réfléchis un peu. Juste un peu, dans ce restaurant le dîner n’est pas donner alors je vois pas pourquoi me priver - Okay. Mais au moindre petit mot déplacé je m’en vais. Je me rassis, avec un petit sourire il fit signe au serveur
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