31 aoûtMe voici à Wenseid. Nous sommes arrivés à deux heures à la gare de Dennestadt, où des fonctionnaires attendaient pour saluer le prince et sa suite. Dans des automobiles, nous avons traversé la ville. Les habitants, massés sur le parcours, saluaient et acclamaient chaleureusement. Mme de Griehl fit observer avec son éternel sourire : – Le prince est décidément de ceux à qui l’on pardonne tout. Ses sujets, qui sont si fiers de lui, devraient lui garder rancune d’aller se distraire loin d’eux une partie de l’année. Mais non, ils l’accueillent avec la même joie reconnaissante, chaque fois qu’il veut bien leur permettre de jouir de sa présence pendant quelques mois. Mme de Warf répliqua vivement : – En vérité, ils ne pourraient raisonnablement prétendre qu’un prince comme celui-là s’e

