Le Temps Partie 02

1716 Words
C'était le week-end et les amis étaient chez eux. Chez Alex... Alex était dans sa chambre et discutait avec sa femme Clémentine qui voulait se rendre au marché. Elle parlait à Alex concernant ce que les enfants vont porter lors de la fête parce qu'il restait juste quelques semaines pour qu'ils fêtent la fête du fin d'année comme d'habitude. Et aussi vous savez très bien concernant les enfants, fête de Noël, père Noël et tout le reste. Ils étaient en pleine discussion quand Carlita leur fille aînée qui était dans sa 4ème année est venue les voir. Une fois dans la chambre, elle s'est directement dirigée vers son père qui était assis dans le lit face à sa mère qui était aussi assise mais dans le sofa près du lit. Elle les avait salué et après qu'ils l'avaient répondu, elle commença par parler à son père. – Papa je veux te dire quelque chose ? – Ma chérie, quelque chose ne va pas ? – Non tout va bien papa, je veux juste te dire que , je ne veux plus de poupée comme cadeau cette année. – Ah bon? Et pourquoi ma petite princesse? – Rien, tout juste que je ne suis plus un bébé, je veux des jouets des grandes personnes qui ont mon âge. – D'accord ma chérie, maintenant dis moi ce que tu veux comme cadeau alors ? Dis moi ce qui est dans ta petite tête. Parce que je te connais très bien, tu es une photocopie de ta mère. Vous ne prenez pas une décision sans vous focaliser sur quelque chose. – Ah bon, papa Carlita c'est ce que tu dis? Qu'elle est comme sa mère ? D'accord c'est pas grave. Dit Clémentine en changea de mine. – Mon amour, toi même tu viens de dire que c'est pas grave, c'est tout juste la bonne réponse. Tu dois être fière si je dis ça, parce que c'est ta fille, notre fille. Et tu sais très bien que je t'aime à la folie, ce qui veut dire que j'aime tout chez toi y compris toi même au complet. Donc c'est comme ça j'aime aussi ma petite princesse. Alors ne me fais pas cette mine, fais moi un sourire ma reine. Carlita avait tourné sa tête pour regarder sa mère après que son père avait fini de parler et commence par sourire et tout doucement comme ça, Clémentine avait fait disparaître cette mine de l'obscurité et fit un sourire à son homme. Un sourire qui fait battre le cœur d' Alex. – Merci beaucoup ma reine, j'aime trop te voir sourire. Bon, Carlita j'ai compris ce que tu as dit et je sais déjà ce que je vais acheter pour toi. – C'est vrai papa ? – Oui oui, il me semble bien que tu m'as déjà dit la fois dernière. – Quoi papa ? – Non non, un cadeau est comme une surprise. Alors petite princesse va jouer avec ton frère. Ou bien, il ne s'est pas encore réveillé ? – Oui, elle est au salon en train de s'amuser. – D'accord va jouer avec lui, maman ira au marché pour vous acheter toutes les bonnes choses qui vont embellir les fêtes. – D'accord papa !!!! Maman Sam et moi avons faim. – D'accord j'ai compris, je viendrai vous faire votre petit déjeuner tout de suite. – Merci beaucoup ma maman chérie. Sur ce, Carlita avait fait un bisou à sa mère et voulait sortir de la chambre lorsqu'elle réalisa qu'elle n'avait pas fait de bisou à son père et retourna pour le faire. Elle est sortie de la chambre en laissant ses parents qui avaient continué leur discussion. Chez TAYO... TAYO était au salon en compagnie de ses trois enfants. Il avait dans ses mains sa toute petite princesse Julie à qui il chantait parce que cette dernière pleurait à cause de l'absence de sa mère qui est dans la cuisine en train de faire le petit déjeuner. Rémy son fils aîné et Rina la suivante s'amusent. Ils étaient là quand Alida avait appelé les deux autres qui s'amusaient et ils étaient partis la voir. Elle les avait servi et après avoir pris siège autour de leur petite table à manger faite pour eux, ils avaient commencé par se régaler. Alida était venue au salon et voulait prendre Julie quand elle avait remarqué que Julie dormait dans les mains de son père. Tout doucement, elle l'a pris dans les mains de son père et était partie l'allonger dans son berceau. Elle revint vers TAYO qui suivait le journal à la télé. – Mon amour merci beaucoup à toi, c'est pour ça que je prie que les week-ends arrivent vite. – Ma reine, tu n'as pas à me remercier, c'est aussi mon devoir, ne l'oublie pas. Je sais ce que tu endures avec toutes ces charges à ton cou, c'est même pour ça que j'ai décidé qu'on prenne une femme de ménage qui va te donner un coup de pousse. Mais tu as dit non. – Oui mon chéri, j'ai bien dit non, parce que je ne veux pas d'une femme de ménage. Tu sais très bien que je suis née dans une famille très riche et pourtant j'ai jamais vu de femme de ménage chez moi depuis mon enfance jusqu'à maintenant. Ma mère s'occupait de tout elle même et même après avoir donné naissance à mes frères et moi. Je ne sais pas ce que j'ai jamais fait, qui me semblera si difficile et si je prends pas une femme de ménage,je ne pourrai pas le faire. Alors ne t'inquiète pas pour moi, tu es tout juste comme mon père qui n'arrête pas de chanter à ma mère de prendre une domestique. Un mari qui se soucit trop de sa femme. Je t'aime mon amour. – Je t'aime aussi ma reine, je t'aime, je t'aime et je t'aimerai toute ma vie. Tu es ma première raison de vivre. – Donc tu as plusieurs raisons de vivre ? – Oh que oui, mon amour. – Je peux les connaître ? – Oh que oui ma reine, comme je viens de le dire tu es ma première raison de vivre, après toi, nos trois enfants et nos deux familles. – Waouh!!!! Merci mon amour, tu es vraiment merveilleux, saches aussi que tu es ma première raison de vivre et aussi les restes de mon cœur. – Merci ma reine, tu sais ce que je veux ? – Non mon cœur, dis le moi et je le ferai pour toi. – Je veux que cette fête de fin d'année qu'on ira fêter ça chez mes beaux parents. – Chez moi à Lomé ? – Oui ma reine, tu en penses quoi ? Je veux bien que les enfants passent leurs congés en compagnie de leurs grands-parents maternels. Comme c'est toujours ici au Bénin qu'ils restent pour fêter. – Vraiment je ne sais même pas ce que je vais te dire mon amour, tu es un ange. – Alors tu as aimé mon idée ? – Oui mon amour, j'ai vraiment adorée. Mais n'oublies pas qu'avec ça, nous aurons beaucoup de courses à faire. – Ne t'inquiète même pas pour sa ma reine, je vais tout gérer. Ne dis rien aux parents, parce que ce sera bon de les faire une surprise. – D'accord mon bébé, merci beaucoup pour cette idée. Maintenant nous irons prendre notre petit déjeuner. – OK ma rose. TAYO et Alida s'étaient passé à table pour prendre leur petit déjeuner. Chez Talk... Talk était à table avec son garçon Basile et ils prenaient le petit déjeuner. Talk avait fini de se régaler et s'était levé après avoir demandé à son fils de débarrasser la table s'il finissait. Il était monté dans sa chambre et une fois assis sur une chaise, il commença par se poser des questions, qu'il passait tout son temps d'abord à se poser sans arriver à avoir une réponse. - Qu'ai-je fait pour mériter tout ce qui m'arrive ? TAYO et Alex, qui sont mes meilleurs amis, sont déjà mariés avec leurs femmes et ils vivent bien en harmonie dans leur famille. Mais moi qu'est-ce que j'ai fait pour ne pas avoir cette chance qu'eux tous? On dirait que je suis venu dans cette vie pour passer toute ma vie, sans une femme à mes côtés. J'ai un boulot, j'ai de l'argent, mais à part les femmes de plaisir, aucune femme n'aime rester avec moi. Si ça arrive qu'une femme se met en relation avec moi, j'ignore ce qui arrive et elle finit par me laisser. Je suis vraiment dépassé par toutes ces choses, alors que mes deux amis sont à l'aise. Eux autres n'ont pas deux têtes, ou bien c'est moi qui vois mal ? Même à cause de leurs femmes, il ne m'accordent même pas le temps ou d'importance comme avant. Dans tous les cas, on verra bien, ce que ça donnera avec le temps. Je vais même les appeler pour voir si notre programme tient. Talk et ses deux amis avaient prévu d'aller faire une sortie entres potes comme au bon vieux temps. Alors Talk décide de les appeler pour voir, s'ils sont toujours pour. Il prend son portable et lance le numéro de Alex, qui n'avait pas duré avant de prendre son appel. – Allô !! Frangin comment vas-tu pour moi ce matin? – Je vais super bien Alex et ta belle famille ? – Elle va à merveille et le petit champion Basile ? – Il se porte bien. Bon je t'ai appelé pour savoir si notre programme tient toujours ou bien vous êtes encore occupé par votre famille ? Dommage à nous qui n'en on pas. – Talk arrête avec ça, qu'est-ce qui te fait croire que tu n'as pas de famille ? Ou bien tu oublies que nous ne sommes plus des simples amis, mais des frères ? Ma famille est ta famille et ta famille aussi la mienne. Tout comme du côté de TAYO et nous d'eux. Alors arrête avec cette chanson de tout temps. Notre programme tient, même si ma femme sera pas avec moi, car elle ira au marché et tout le reste. Donc je serai avec Carlita, ma petite princesse. À suivre... RICHY PLUME-RAM GOD’S INSPIRATION
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