II Un après-midi, don Rainaldo arriva dans une légère voiture qu’il conduisait, ayant derrière lui son domestique n***e. Une calèche, la veille, était montée de Favigny, ainsi que des chevaux de trait et un cheval de selle qu’Isabelle déclarait une merveille. – Tu t’y connais en chevaux ? disait ironiquement Aubert. – Il n’y a pas besoin de s’y connaître beaucoup pour voir que cette bête-là est un admirable spécimen de son espèce ! Aubert levait légèrement les épaules et laissait tomber la conversation, comme chaque fois qu’il était question de don Rainaldo. – Quand il viendra, vous lui direz que je suis sorti, avait-il recommandé à sa tante. Et, depuis le moment où il l’avait su dans le logis voisin, il était devenu plus sombre encore. M. de Villaferda se présenta chez ses parentes

