L'épouse de Rassyf Kellou

4204 Words
Deux semaines sont passées après la visite de mon futur mari et sa famille, les deux semaines les plus dures depuis l'annonce du mariage, deux semaines où je n'avais pas de répit, pour préparer un mariage complètement absurde, un mariage où le futur mari me jette en plein visage qu'il se mari que pour le travail, imaginez que je dois rester dans ce mariage le restant de ma vie c'est déplorable je vous dis. On aurait dit qu'il veut me faire lâcher prise mais ce qu'il ignore c'est que je n'ai à auccun moment demander à me retrouver dans tout ça je suis obligée d'y rester mais je le regarde me rabaisser sans piper ne se reste qu'un mot, mon lit et mes oreillers sont témoins de ma grande tristesse et le début d'une dépression certaine. Aujourd'hui il devrait m'amener passer la journée chez sa tante à sa demande, après une heure de route il s'arrête devant une grande maison somptueuse la maison a été construite à l'Américaine je suis étonnée de voir deux milliaires devant la dite maison c'est eux qui nous ouvrent la grande porte en fer Rassyf se gara et un autre monsieur habillé en veste ayant des lunettes de soleil vient nous ouvrir la porte. Il y avait un grand jardin bien entretenu et une piscine qui multiplie la nôtre. On entre enfin dans la maison et une jeune fille avec des airs d'une hôtesse nous fait assoir dans un grand salon tout respire le luxe démesuré ici, on se croirait dans la maison d'une célébrité américaine. La jeune fille disparaît en montant les escaliers, quelques temps après je vois ma tante ( la tante à Rassyf mais mon éducation aurait voulu que je l'appelle ainsi) dessendre et trois autres filles à sa suite, elles ont toutes les trois des traits en commun avec ma tante, ça doit être leur mère on dirait les mannequins à la télé elles sont toutes belles machallah celle qui qui doit être l'aînée est une beauté à l'état pure. Arrivée à notre niveau, elles saluent Rassyf et je me lève pour leur tenir la main en signe de respect. La plus jeune je crois est venue s'asseoir à côté de moi et les deux autres se sont installées à côté de leur mère. -Comment tu t'appelles ? Dit la plus jeune en s'adressant à moi avec un sourire franc. -Je m'appelle Kadjidja et toi? Dis-je en lui rendant son sourire. -Moi, c'est Zeyna pour tout le monde et Zey pour les intimes et comme tu es ma première belle sœur appelle moi Zey. Je ne fais que sourire. -Se sont tes cheveux naturels dit-elle en enlevant mon hidjab que je m'empresse de redresser. -Oh je suis désolée, je vois que tu n'aimes pas rester sans voile. -Qui se voile encore de nos jours dit la plus grande en ricanant. Elle n'est pas contente mais j'ignore le pourquoi. -Je m'en vais ma tante je viendrai la récupérer le soir j'ai des trucs à faire lance Rassyf en se levant. -Bien mon fils on prendra soin d'elle dit ma tante. -Je peux venir avec toi grand frère ? J'ai des courses à faire dit Zey en se levant aussi, bye kadjidja on se revoit ce soir. Dès que Rassyf et Zey franchissent la porte je sens des regards perçants sur moi mais j'ai la tête baissée. -Jeune fille ? C'est la voix de ma tante je lève doucement la tête pour rencontrer le regard furieux de ma tante, j'avoue que j'ai peur là qu'ai-je fais de mal? -Que ça soit bien clair entre nous, on ne vient pas du même monde, je ne sais pas pourquoi mon frère s'est rabaissé en allant chercher une fille moins éduquée et distinguée que toi pour le donner comme femme à mon neveu alors que dans notre famille le chic et le glamour est au rendez-vous, regarde ma fille Zendaya (la plus grande), elle n'a que vingt et quatre ans et a déjà remporté trois concours de beauté à l'international, va taper le nom Kellou sur Google tu verras que nous ne sommes pas n'importe qui. La dite Zendaya ricane face à tout ce que sa mère se donne un plaisir fou à me jetter en plein visage. -Arrête maman, c'est sûr qu'elle ne comprends rien de tout ce que tu lui dis regarde juste comment elle est habillée on dirait un clown. En la voyant on peut facilement dénicher une fille qui a été forgé durant toute sa minuscule vie pour être une femme au foyer et c'est ça là que mon oncle veut pour Rassyf je me demande ce qui ne va pas avec lui. Là elle vient de marquer un point et j'ai envie de pleurer mais je ne vais pas le faire je me contente de baisser tout simplement la tête. Elles disent tout ça pour me déstabiliser mais je ne vais pas craquer, la cadette ne fais que rigoler depuis tout ce temps. -Tu utilises quel parfum ? Parceque depuis que tu as Franchi cette porte ça sent du poisson fumé. Là elles se mettent toutes les trois à rire comme des folles. -Ne te fatigue pas ma fille ces gens là ne font attention à rien, dit ma tante en explosant d'un rire moqueur. J'utilise du Houmra( parfum fabriqué à base des plantes tchadienne) et j'en suis fière j'aime tout ce qui est national je sais pas si c'est parceque je n'ai pas assez voyager mais ça toujours été le cas. Je suis fière de ma famille même si nous ne sommes pas compter parmi les plus riches de l'Afrique contrairement à eux, ici au Tchad on est respecté et on fait parti des plus riches on ne manque de rien mon père possède une entreprise de fabrication de lait qui est plutôt prospère. La plus part des gens dans ma famille sont des hommes d'affaires je n'ai rien à envier à personne, ils font partis des gens les plus riches en Afrique ? Tant mieux je n'ai pas besoin de ça j'ai déjà ce qu'il me faut. Elles continuèrent à se moquer de moi pendant un bon bout de temps et ma tante me demande de préparer le dîner si elles croient que je ne vais pas y arriver elles vont se planter c'est sûr. J'arrive à la cuisine je trouve une femme d'âge mûr, deux jeunes filles et un monsieur d'âge mûr habiller comme un cuisinier. -Bonjour. -Bonjour, ils répondent en cœur. Ils me regardent comme s'ils voulaient détecter quelque chose en moi, je baisse la tête car je suis gênée j'entends des pas qui je dirrigent vers la cuisine. -Qu'est ce que vous regardez comme ça b***e de maboules, vous allez arrangé les chambres de mes enfants. Dit ma tante à l'encontre de la femme et les deux autres filles aussitôt dit elles dégagent. Et toi? Dit le cuisinier, va à l'alimentation générale me faire des courses. -On a fait les courses hier madame. -et? Je veux que tu y ailles maintenant alors tu bouge tes vieilles fesses de là.  Je suis à présent seul dans la cuisine actuellement, j'ai pitié des gens qui travaillent ici, ils doivent supporter des misères ici. Les appareils sont super tendances. Je vérifie le réfrigérateur et y sors du poisson ( le tylapia) je le met dans un récipient plus de l'eau pour décongeler. Je vais braiser le poisson et sauté des légumes plus des frites je crois que pour le dîner c'est un bon menus, je vais faire du jus de gingembre et de la tarte à l'ananas pour le dessert. Je sors tout les ingrédients et je me mets au boulot. J'adore cuisiner et j'aime le faire seule, donc que personne ne soit à mes côtés ça ne me dérange nullement. Quand je finis tout ce que j'ai à faire il est même l'heure du dîner le cuisinier était rentré du super marché et c'est lui qui me fait savoir l'heure à la quelle on dîne ici. On dispose tout sur la table au même moment Rassyf et Zey montre le bout de leur nez. -Miami, ça sent super bon ici kadjidja c'est toi qui a fait tout ça ? -oui, dis-je timidement. -Il faut que tu m'aprenne à cuisiner c'est obligé, tu peux lui dire de devenir ma maitresse en cuisine mon frère ? - Pas de soucis, dit-elle il en me regardant je baisse automatiquement le regard. - Merci mon frère je vais me laver les mains et je reviens. Tout le monde est dessendu pour le repas, j'ai assez préparer donc je donne la part des millitaires et aux domestiques , ma tante a l'air de pas aimé mais elle ne fit pas de commentaire je crois que c'est parceque son neveu est là. On s'assoit tous à table pour manger, Zendaya s'empressa de s'asseoir à côté de Rassyf qui n'y prête d'attention. On mange dans un silence pesant, c'est Rassyf qui y met un terme. -Je veux encore du jus de gingembre. -laisse moi te servir du jus d'orange tu risquerait d'avoir des brûlures à la gorge, dit Zedanya en se levant. -j'ai dis que je voulais du jus de gingembre coupa-t-il net sans aménagement.  Je me lève et lui donne son jus, si le regard pouvait tuer je serais déjà trois pieds sous terre avec le regard de Zendaya. Après le repas, je rattrape la prière et on se met en route pour la maison ce que je ne comprends pas c'est que je n'ai vu personne prier durant toute la journée que j'ai passée pourtant tout le monde est m******n chez eux mais bon ce ne sont pas mes affaires. J'arrive toute fatiguée à la maison, maman me demande comment ça s'est passé là-bas mais je fais des commentaires vagues en évitant le comportement de ma tante et ses deux filles maman n'aime pas qu'on nous marche dessus je crois que je vais garder cette histoire pour moi. Mariama m'a aussi appelé pour me demander le compte rendu je lui fis un briefing et je prend une douche puis je me met au lit demain est un autre jour....    Notre maison est bondée de monde, il y a des tentes partout, ya les groupes de femmes et des hommes et aussi celui des enfants. Il y a des femmes qui font à manger , d'autres du henné les jeunes filles sont avec moi, il y a des cousines qui sont si agitées de voir mon futur mari ça me fait rire tout ça. Je suis maquiller et habiller traditionnellement j'ai un grand hijab qui me voile toute la tête j'écoute seulement les gens parler et rire à côté de moi j'ai aussi du henné aux mains et aux pieds. Vers midi on entend de la musique forte et des youyou. -ils sont déjà là dit l'une de mes cousines en sortant toute excitée, elles est suivies par les autres, même Mariama est de la partie.  Je suis là à entendre tout ce qui se passe pendant au moins une heure après, ma mère entre dans ma chambre suivie de sa sœur et mes deux tantes du côtés paternel. Elles prirent place à côté de moi et la grand sœur de papa prit la parole en premier pour m'expliquer que je suis déjà une femme mariée et que je dois me comporter comme tel.  -le mariage n'est pas une plaisanterie comme l'a dit Seydou badian dans son œuvre titré sous l'orage, il y aura des orages ma fille mais tu dois te montrer forte. À partir d'aujourd'hui toute tes décisions doivent être mûrement réfléchi car tu vas représenter ton mari dans la société c'est par rapport à toi qu'on va le respecter tu dois être posée et tout faire pour ne pas ternir son image en société. Les hommes sont difficiles à gérer, ils sont comme des bébés c'est à toi de lui apprendre à marcher et de lui dire où mettre ses pieds quand il marchera t'a belle famille est maintenant ta propre famille tu dois y respecter les aînés comme tu le fais ici à la maison. Tu as toujours été une fille posée et mâture donc je ne suis pas inquiète je sais que tu sauras nous rendre fière de toi, elle finit son récit en me bénissant. -ma petite fille fit ma maman avec pleine d'émotions, je n'arrive pas à me retenir je craque en pleurant. Elle me fit un câlin, ne pleure pas tu es déjà la femme de quelqu'un. Je sais que tu fais ça car on te l'a demandé ton père et moi, comme toujours tu nous a écouté alors que Dieu soit avec toi dans ton foyer, que ton mari prenne soin de toi et qu'il t'aime comme si sa vie en dépend. Tu es aujourd'hui une mère, une sœur, une cousine et une tante ainsi qu'une amie pour lui, prend soin de lui je sais que pour le moment tu ne l'aimes pas mais tu finiras par l'aimer c'est quelqu'un de bien ma fille. Les autres priprent la parole et racontèrent à peu près la même chose. Après, ce moment avec les aînés mes cousines sont venues faire leur folie en me racontant combien j'ai de la chance d'avoir comme mari Rassyf, qu'il est beau comme un dieu nanani nanana, il paraît que ma dot s'élève à dix millions de francs CFA avec dix valises bien garnie dont deux d'entre elles sont remplies d'or. Et ben il n'a rien laisser au hasard, ma grand sœur me félicite et il y a des cousines qui me demandaient s'il n'a pas d'autres frère et si oui que je leur mette sur le coup, mais elles sont trop folles mes cousines rire. La famille du marié devrait venir me saluer, et donc ma tante et ses filles sont de la partie, Zeyna me saute au coup et m raconte combien elle était si contente que je fasse partie de leur famille et que je suis sa sœur maintenant, mais les deux autres ainsi que ma tante lancèrent des piques que j'ignore il y a ma grande sœur qui veut répliquer mais je lui fis signe de les ignorer elles ont fait les m'as tu vus pendant plusieurs minutes et s'en allèrent. Le moment que je craignais le plus arriva, je devrais laisser cette maison qui m'a vu grandir et qui était témoin de tpute ma croissance pour me rendre chez mon mari quand je devrais saluer mes parents je me mis à pleurer et maman aussi je vois que papa est aussi affecté mais comme toujours il jou les fiers il nous ont envoyé dix véhicules au vitre teinté kadjidja devrait m'accompagner pour passer deux jours avec moi avant de rentrer chez elle. On occupe une voiture du milieu elle et moi je suis toujours voilée on dirait un cortège présidentiel après une heure et demi de route on arrive enfin dans la maison qui est censée être là mienne à partir d'aujourd'hui. Il y a des youyou partout avec des tambours la délégation qui nous a accompagné a fait fort. Comme je suis voilée je ne peux pas bien voir la maison mais il y a mon amie qui me dit que c'est un duplex digne de ce nom de toutes les façons j'aurais tout le temps de la visité. Tout ce que je veux en ce moment c'est enlever tout cet accoutrement prendre une douche et me coucher, je suis tellement fatiguée. On monte les escaliers et on entre dans une chambre je voudrais enlever la voile mais Mariama m'arrête dans mon geste. - tu dois rester voiler. -mais pourquoi ?  -c'est la coutume, allez vient t'installer sur le lit. -trrrr. Elle éclate d'un rire qui m'amuse. Je m'installe sur le lit, elle me fit savoir qu'elle devrait aller danser du fanani dehors je la supplie de rester mais elle me fit savoir que je suis déjà mariée je me crispe à cette idée elle rit encore et s'en alla. -à demain madame Kellou, dit-elle en claquant la porte. Je suis restée là pendant au moins une heure du temps et pas l'ombre de Rassyf tant mieux car je ne veux pas qu'il passe la nuit avec moi, mais qu'est-ce que je raconte je suis déjà mariée ! J'enlève le hijab, waoo ma nouvelle chambre est tellement spacieuse et bien décorée il y a une photo géante de Rassyf au mûr il est égal à lui même c'est à dire impassible sur la photo. Je me lève et fait du tourisme dans ma nouvelle chambre j'ai un grand dressing il y a mes habits qui sont déjà arrangés Dieu merci ma grande sœur s'est occupée de tout ça je me déshabille malgré la clime j'ai chaud je crois que c'est à cause du voile, je me déshabille et entre dans la douche il y a un jacuzzi énorme la douche est tellement grande on dirait une chambre et c'est bien entretenu je me coule un bain et j'y passe au moins une heure je prend une serviette et m'attache autour de la poitrine j'ai les cheveux mouillés je ne me nettoie pas, je sors de la douche et purée il est là assis sur le grand lit avec un djelaba tout chic, il est vraiment beau mais qu'est-ce que je raconte je me rend compte que je ne suis qu'avec une serviette merdé! Je veux retourner à la douche mais je glisse et sans me rendre compte je tombe sur lui je ferme les yeux comme si ma vie en dépendait, je serai très fort la serviette, j'ai la respiration saccadée. -tu as l'intention de rester là durant toute ta vie, il était calme mais dure à la fois. J'ouvre les yeux et nos regard se rencontre ils plongent ses yeux dans les miens et là mon cœur commence à battre j'ai l'impression d'avoir une crise cardiaque je me lève maladroitement et me dirrige vers le dressing sans demander mon reste. Cet homme va me tuer, il a une de ses façon de regarder qui me met tout le temps dans tout mes états, je vais vivre avec lui je me dis tout bas à moi même comme pour me convaincre. Je choisis une robe de nuit longue et je prend un hijab et m'attache les cheveux je ne vais pas me mettre du crème. Je passe au moins une heure du temps là avant de sortir mais quand je sors il n'y a pas de trace de Rassyf Dieu merci me dis-je je m'allonge je suis vraiment fatiguée mais je n'arrive pas à dormir c'est peut-être parce que je ne suis pas chez moi. Il sort de la douche avec juste une serviette à la taille et il est tout mouillé oh mon Dieu je ferme rapidement les yeux il est si mignon mais malheureusement il est grincheux, je n'arrive pas à respirer normalement vous voyer ce que cet être me fait ? J'entends des pas s'éloigner puis quelques minutes après j'entends quelqu'un se poser sur le lit je ne sais pas quoi faire je panique complètement, il va dormir ici? Mais que je suis bête bien-sûr que oui. -arrête de trembler comme une feuille, je dois dormir. Je fais comme si je dormais... Je ne sais pas à quelle heure j'ai finis par m'en dormir mais quand je me suis réveillée il était l'heure de la prière , Rassyf n'était pas à côté il a un don de disparaître tant mieux je fais mes abulsions et prie après quoi je me change et je sors de la chambre j'ai failli me perdre, waoo cette maison est juste magnifique il y a cinq chambres en tout un grand salon et une cuisine toute aussi waoo. C'est bizarre il n'y a pas de bruit les gens étaient sencé dormir ici je sors dans la cour et je suis un jardin magnifique avec des pierres taillées en chaise et une belle piscine. Je trouve deux millitaires à l'extérieur de la maison et un gardien, je ne comprends pas l'histoire des millitaires avec cette famille je demande au gardien où sont passés tout le monde et il me raconte que Rassyf ne a demandé aux gens de rentrer chez eux, mais il est fou ce type je le remercie et rentre. Je lance un appel vers le numéro de Mariama, elle décroche à la deuxième sonnerie. -tu es où ? demandai-je -comment ça je suis où ? Je suis chez toi. -tu es dans quelle chambre ? -dans celle du rez-de-chaussée. -j'arrive. Je coupe l'appel et me rend dans la dite chambre, je la trouve sous le drap je tire le drap  - lève toi, et va prier. -mais chier, tu n'es pas sencé être avec ton mari? J'éclate de rire elle entre dans la douche et revient prier. Quand elle finit on se rend à la cuisine pour faire le petit déjeuner. On prépare des pancakes, des omelette et du café, je fais aussi du jus de fruits. -apporte le à ton mari. -je ne sais même pas où il est! - demande au gardien -ok, je charge un plateau que j'amene au gardien et millitaires ils me remercient avec respect. -il est où le patron? -surement dans son bureau répond le gardien la bouche pleine. Je retourne à la cuisine et charge un autre plateau je ne connais pas son bureau mais j'ai une idée de la où ça peut se trouver je m'y rend et je tocque, personne ne parle alors je tourne le poignet et entre, il lève les yeux qu'il avait plongé sur ces papiers, je ne bouge pas il me regarde pendant un moment et se reconsentre. Je vais déposer le plateau quand je m'apprête à m'en aller il m'interompe -je ne vais pas manger, tu peux ramener le plateau. Je n'y prête pas d'attention et je sors qu'il fasse ce qu'il veut de ce repas ! Je retrouve Mariama à la cuisine et on se mit à manger -ton mari est vraiment fou. -je ne te le fais pas dire, dis-je avec colère, elle bouffe de rire. -mais pourquoi tu es si vénère ? -imagine qu'il me dit de ramener le plateau. -ça ne m'étonne pas hier vers vingt et trois heures il a ordonné à tout le monde de rentrer chez lui sauf moi, les gens étaient stupéfait mais ils ont obéis. -je ne sais pas pourquoi mon père m'a choisi je vais souffrir dans ce mariage, dis-je en soupirant. -ne dis pas ça avec le temps ça ira. On termine de manger en parlant d'autres choses, Mariama m'explique qu'elle doit aller à Paris pour faire ses études de droit, ça me rend triste qu'elle s'en aille on devrait y aller ensemble mais je suis déjà une femme mariée donc je ne bouge pas. Elle va beaucoup me manquer c'est la seule amie que j'ai, elle va rentrer ce soir car demain elle ira au nord du Tchad pour rendre visite à quelques membres de sa famille. À midi je prépare du gombo frais avec de la viande et du kisser , Mariama m'aide ma mère et ma sœur m'ont appelé plusieurs fois pour prendre de mes nouvelles je les rassures. On mange cette fois ci avec Rassyf qui a l'air d'apprécier le plat je donne aussi la part de ceux qui travaillent ici. En soirée un chauffeur raccompagne mon amie je me sens tout à coup si triste, pour refouler la tristesse je me mis à faire le tour de la maison, il y a un garage avec quatre voiture dont un range rover, deux Humme et une Ferrari, il  a du goût pour les voitures. Je me pose sur une chaise en pierre en regardant dans le vide. C'est à dix et huit heures que je retourne à l'intérieur je fais du steak et de la salade comme dîner, il vient de rentrer je lui dis qu'on doit manger et on se mit à table on mange dans un silence accablant. Je debarasse la table puis je pries, il ne prit toujours pas mais j'ai trop peur de lui pour lui demander le pourquoi. Je prend un bain vote fait porte ma robe de nuit assez longue et me couche avec un livre d'Agatha Christie en main. Vers vingt et une heure il entre dans la chambre et se rend à la douche pour prendre son bain il y ressort avec une serviette à la taille mais il se croit où ce type ? -demain il y a les domestiques qui seront là, un cuisinier, un chauffeur et un garde du corps pour toi. Sans me laisser dire un mot il s'en va dans le dressing et il ressort habillé d'un jogging et d'un tee-shirt. Il vient se coucher, je prend mon courage à deux mains. -pourquoi tu ne pries pas? Il y eu un silence pesant. -je te pose une question dis-je il se retourne et me regarde. Je soutiens son regard. -c'est pas ton problème, j'aime pas la réponse mais je laisse rien voir. - un bon m******n doit prier. Il ne dit plus rien et me tourne le dos.
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