Les restes d’un mariage
Père et fils allaient toujours chez ma belle-mère pour le déjeûner, le dîner et le repos nocturne, durant mes absences dues à mon travail.
Ma présence discontinue à la maison entravait l’intimité et appauvrissait notre confiance réciproque.
Le moment où nous fûmes proches fut bref, peut-être simplement l’illusion que cet amour était vrai et qu’il aurait satisfait ces besoins que nous étions incapables d’affronter et satisfaire.
La sensation était comme si notre histoire était née d’un appui réciproque pour soigner des blessures personnelles, douloureuses et non encore cicatrisées, dans l’espoir de trouver une solution miraculeuse au vide dans l’âme que chacun de nous avait.
Notre histoire était en train de s’affaiblir, les bases s’émiettaient lentement : l’abs
