VI JEAN CECOUTEUX VI JEAN CECOUTEUXLe lendemain matin, vers neuf heures et demie, Croiserel descendait d’un taxi qui venait de s’arrêter devant le numéro 9 de la rue de la Paix. — La maison Leboux ? demanda-t-il au portier en gants blancs qui s’était avancé à sa rencontre. — Au premier étage, monsieur. Et il souleva respectueusement sa casquette galonnée d’or. Prenant le visiteur pour quelque représentant ou solliciteur, une vendeuse s’approcha de lui avec hauteur. — Vous désirez, monsieur ? — Je voudrais parler immédiatement au directeur. — Il n’y a qu’une directrice, monsieur. — Eh ! bien, à la directrice. Vous lui direz que c’est très urgent et que nous n’avons pas de temps à perdre. Discrètement, Croiserel souleva le revers de son veston de manière à découvrir sa plaque de

