— Je viens d’annoncer votre visite à la comtesse, dit-il. Elle vous prie de l’excuser quelques minutes car, avant de descendre, elle tient à surveiller le coucher de son fils. C’est légitime, n’est-ce pas ? Quand on n’a qu’un seul enfant, on le gâte… — En effet, répondit Croiserel. — Je crois que son intention est de vous demander de rester à dîner. Je la devance. Vous ferez comme si je ne vous avais rien dit. — Je vous remercie. — Imaginez-vous qu’elle doit ressortir ce soir. Il faut également qu’elle s’habille. Vous nous excuserez de dîner rapidement. — Je vous en prie. Soudain, de l’étage supérieur, un léger cri d’enfant capricieux se fit entendre. — Vous voyez, continua le comte, quand je vous le disais qu’il était gâté… — Malgré tous ses petits défauts, vous devez être heureux

