VI Flavio et Parville montèrent le lendemain matin au petit monastère franciscain, par un sentier capricieusement tracé entre les pins et les mélèzes dont était couverte la base de la colline. En émergeant de l’ombre, ils se trouvèrent au milieu de vignes plantées au pied du terre-plein où s’élevaient les bâtiments conventuels, peu étendus et d’apparence vétusté, tels que les eût aimés le Povorello. Flavio dit à son compagnon : – Nous allons voir d’abord la grotte où, d’après la tradition, habita quelque temps saint François. Puis nous monterons sur la terrasse, près d’une source dont l’eau s’écoulait dans une vasque de roc brunâtre s’ouvrait l’anfractuosité qui avait servi d’abri au pauvre d’Assise. Un étroit autel y trouvait tout juste place, pauvre lui-même avec ses flambeaux de cuivre

