Chapitre 5

3711 Words
    Jour un, de ce mois avec Jonathan.  Je dois avouer qu'au réveil, j'ai l'estomac noué.  Je sens que je suis sur le point de faire une crise de panique.  C'est une chose d'être maintenant la partenaire de Jonathan, c'est une autre chose de l'afficher au yeux de toute la meute.  Lorsque ce sera fait, je ne serai plus anonyme.  Toute la meute saura qui je suis, même si moi je n'ai aucune idée de qui ils sont.  J'ai envie de rester cacher sous les couvertures et attendre que la journée se termine, mais ce ne serait pas juste pour Jonathan après lui avoir demander de me donner un mois pour que l'on apprenne à ce connaître.     Je me force à me lever et je décide qu'un déjeuner me fera le plus grand bien avant de prendre ma douche et de m'habiller.  Je dois également voir Max.   Comme je dois voir Jonathan aujourd'hui, mais que celui-ci doit commencer à remplir ses obligations de futur Alpha, je vais donc devoir l'accompagner durant qu'il accomplira son rôle.  La premier endroit où doit il doit se rendre, c'est le terrain d'entraînement, car il doit montrer au guerrier qu'ils sont important pour nous et il doit participer également à l'entraînement pour renfoncer le lien de confiance entre les guerriers et lui.  C'est en gros ce que j'ai compris de ses explications.  J'avoue que j'ai décrochée après la première minute.  J'ai découvert par contre, qu'il me suffit de sourire et de hocher la tête de temps en temps et il n'y voit que du feu. "Est-ce qu'il y a du café de prêt?"  Je demande en entrant dans la cuisine.     Max et Carolanne s'y trouve et mange en silence.  Max me pointe la cafetière pour me montrer qu'il y a en effet du café de prêt.    "Wow!'  Je m'exclame.  "Il y une atmosphère géniale ici ce matin."     Carolanne me fusille du regard,  Elle a visiblement quelque chose à me reprocher et elle a décider de faire la grève du silence.  Une fois ma tasse de café emplit,  j'y met un peu de sucre et du lait et je vais m'asseoir au côté de Max. "Est-ce que je peux savoir ce que je suis supposée avoir fait?"  Je le questionne. "Ta soeur prends très mal le fait que tu aies fait perdre son temps à ton partenaire toute la journée hier et que tu te sois enfuie de la maison pour être sur de ne pas lui parler."  Max me répond.  Il semble exaspéré par l'attitude de ma soeur. "Ah!" J'ajoute tout simplement un petit sourire en coin alors que je prends une gorgée de mon café.  "Max à quel heure débute l'entraînement ce matin? Et il faudrait que tu m'ajoutes sur la liste pour me trouver un partenaire d'entraînement." "Ça débute à neuf heure."  M'informe Max, les sourcils froncés.  Il sait que je ne lui dis pas tout.  Je ne veux jamais assister au entraînement et encore moins m'entraîner avec les autres.  "Pourquoi est-ce que tu veux savoir ça? Surtout pourquoi est-ce que je dois t'ajouter sur la liste?" "Jonathan doit y être non."  Max acquiesce d'un signe de la tête.  Je vois ma soeur porter un peu plus attention à ce qu'il ce dit à la mention du nom de mon partenaire.  "J'ai promis de l'y rejoindre et de participer avec lui."     La réaction de Carolanne est immédiate.  Elle se mais à émettre un petit cri strident semblable à une bouilloire qui nous indique que l'eau est chaude. Elle se lève, se met à sauter sur  place et à applaudir.  Elle vient ensuite vers moi, me prend dans ses bras, me poser un b****r sur la joue. "Tu es toute pardonnée."  M'annonce-t-elle.   Elle quitte ensuite la cuisine en fredonnant.  Max a la bouche grande ouverte.  Il regarde Carolanne partir puis se tourne vers moi. "Je n'arriverai jamais à comprendre comment ta soeur peut passer d'un état d'âme à un autre aussi rapidement."  Dit Max.  Je hause les épaules puis lui tapote gentiment le dos. "N'essaie pas de comprendre, tu pourrais te faire mal."  Je le taquine.     Max me frappe la cuisse en secouant la tête.  Il n'y a pas que Carolanne qui le décourage ce matin.  Après tout, ce n'est pas parce que Carolanne et moi avons une douzaine d'année de différence entre nous, que nous n'en restons pas moins de le même famille.  Comme l'on dit, la pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre.  Je me lèves ensuite et je vais me prendre un croissant avant de me diriger vers la sortie de la cuisine. "Tu pars dans combien de temps?"  Je lui demande avant de partir. "Tu as le temps de prendre une douche et de t'habiller si c'est ce que tu veux savoir."  Me dit-il en souriant.  "Allez, file te préparer je vais t'attendre." "Merci!"  Je lui dit, avant de détaler vers ma chambre pour me préparer le plus rapidement possible.     Une fois douchée, j'enfile a toute vitesse mes sous-vêtements, une paire de leggins noire, un débardeur sport de la même couleur ainsi que mon éternel veste à capuche.  Je prends un sac à dos dans lequel je mets une paire de jeans, mes bottes de combat et un t-shirt.  Je mets mes espadrilles dans mes pieds, me fait une queue de cheval et je sors de ma chambre pour aller rejoindre Max.     Deux minutes plus tard, nous sommes dans la voiture et nous sommes en route pour le terrain d'entraînement.  Je peux voir que Max est heureux comme un pape que je me sois enfin décidée à participer avec les autres guerriers à leur séance quotidienne.  Il y a longtemps qu'il a cessé de tenter de me convaincre d'y assister mais je sais que c'est une chose qui lui a toujours tenu à coeur, de me voir m'intégrer au reste des guerriers.  Pour l'intégration, on verra bien, mais pour la participation, elle sera là.     Lorsque nous atteignons le terrain, la majorité des guerriers y sont déjà.  Jonathan également y est.  Il porte un pantalon de survêtement bleu marine. et une camisole qui me laisse entrevoir sa musculature parfaite.  Plusieurs guerriers sont attroupés autour de Jonathan.  Max et moi sortons de la voiture et aussitôt que Jonathan m'aperçoit, il se dirige vers moi.  Au début, toutes les personnes sur le terrain suivent du regard Jonathan, sans grand intérêt, lorsqu'il remarque Max.  Ils supposent tous que Jonathan va seulement parler au Bêta de la meute pour s'informer du déroulement habituel des entraînements.  Puis ils me remarquent.  Plusieurs ont une expression apeuré qui apparaissent sur leur visage.  Ils ont tous peur que je sois à nouveau là pour les remettre à leur place.  Par contre, l'expression de leur visage lorsque Jonathan passe à côté de Max sans un mot et que celui-ci vient m'embrasser pour me serrer ensuite dans ses bras, inestimable.  Les mâchoires tombent,  les yeux exorbités par la surprise. Maintenant, avant la fin de la journée, toute la meute saura qui est la partenaire de Jonathan. "Votre attention à tous."  Commence à parler Max d'une voix forte.  "À partir d'aujourd'hui, Maya se joindra à nous pour chaque entraînement."  Jonathan me regarde surpris, je hausse les épaules sans rien dire.  "Pour aujourd'hui, elle sera la partenaire d'entraînement de Jonathan.  Mais dès demain,  la nouvelle liste pour l'attribution des partenaires de combat vous sera envoyée.  Tout le monde en position.  Nous commençons par de simple exercice."     J'enlève ma veste et je vais la déposer sur un banc qui longe le carré d'entraînement.  J'y laisse également mon sac à dos.  Je vais ensuite rejoindre Jonathan qui est a déjà commencer à s'échauffer.  La première partie est très simple en soit.  Cela consiste à répéter, à tour de rôle plusieurs prises de soumission et de contre attaque pour qu'elles deviennent un réflexe, pour que nous n'ayons plus besoin de réfléchir lorsque nous devrons les utiliser.  Je peux voir que Jonathan y va plus doucement avec moi qu'il ne l'aurait fait avec une autre personne.  Il tente de me ménager.  L'attention est touchante, je dois l'avouer mais complètement inutile.  Aucune ennemi ne nous ménagera alors il ne faut pas ménager nos efforts lors d'un l'entraînement.  C'est une leçon que mon père m'a apprise très tôt.     Max nous annonce finalement que nous pouvons prendre une pause avant le début de la seconde partie de l'entraînement, qui consiste en de véritable combat entre nous.   Deux par deux nous somme jumelé et nous tentons de maîtriser notre adversaire.  Les transformations sont interdites.  Tous ceux et celles qui enfreindront cette règle seront sanctionnés.  Je vais devoir retenir mes coups cette fois.     Je me dirige vers un abreuvoir installé à l'extérieur près des bancs.  Un peu d'eau me fera le plus grand bien avant d'entamer la seconde moitié de l'avant-midi.  Jonathan me suit, une main sur le bas de mon dos. "Tu n'as pas besoin de me ménager."  Je lui dis après avoir bu.  Il semble surpris par mes paroles.  "Tu croyais que je ne remarquerais pas?"  Il me sourit penaud. "Je croyais que tu ne le remarquerais pas effectivement."  M'avoue-t-il. "Être tendre avec ton partenaire de combat est un manque de respect et surtout une perte de temps pour tout le monde.  Un ennemi ne sera pas doux avec nous.  Son objectif sera de nous tuer ou au minimum nous rendre inconscient.  Tu ne prépares en rien un combattant de la façon dont tu as agi avec moi.  Tu m'as fait perdre mon temps et tu as perdu le tien par la même occasion."  C'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de le réprimander.  Je m'en veux un peu pour le ton de voix employé pour faire passer mon message mais il est trop tard à présent. "J'avoue ne pas avoir vu les choses sous cet angle." Finit-il par me dire au bout de quelque minutes. "La majorité des combattants ici sont trop imbues d'eux même.  Ils se croient invincible car il sont bon à l'entraînement. La moitié d'entre deux tomberont au premier vrai combat qu'ils auront." J'ajoute en repensant à la semaine dernière. "Tu n'exagères pas un peu la?" Dit-il légèrement offusqué.  Je viens de piquer son orgueil de mâle alpha. "Je l'ai prouvée la semaine dernière en envoyant la moitié de ces combattants à l'infirmerie."  Je lui réponds en haussant les épaules.  Il ouvre la bouche pour dire autre chose mais se ravise.  Il me laisse là et il part rejoindre les autres.     Max, qui remarque le changement d'attitude de Jonathan à mon égard me regarde.  Il pointe Jonathan de la tête et lève les mains pour me demander ce qui se passe.  Je prends le temps de prendre une autre gorgée d'eau, puis j'établi la connexion entre nous.  "Il est vexé.  Je lui ai fait remarquer que la moitié de ses combattants ne feront pas le poids dans un combat réel.  Il l'a mal pris." "Malheureusement, tu as raison pour ce qui est des combattants."  Admet Max, légèrement dégouté.     Pour la seconde partie, je me retrouve avec Carson.  Jonathan, toujours vexé, a décidé de changer de partenaire.  Carson n'a vraiment pas l'air ravi d'être coincé avec moi.  La semaine dernière doit encore être un peu trop présente dans son esprit.  Je lui souris. "Ne t'en fais pas, je ne serai pas impitoyable aussi."  Je lui annonce pour le rassurer. "Je ne serai pas douce pour autant, mais tu ne finiras pas à l'infirmerie. "C'est bon à savoir."  Me répond-t-il, loin d'être rassuré.     Nous prenons ensuite position pour débuter.  Je constate assez rapidement que Carson n'est pas habitué à se ramasser au tapis.  Il est plutôt celui qui met les autres au tapis normalement.  Plus je le mets au tapis plus je vois qu'il est sur le point de perdre le contrôle et que c'est son loup qui risque de vouloir m'attaquer.  Je commence à songer qu'il serait peut-être temps d'arrêter les frais avant qu'il ne puisse plus  se contrôler. "On devrait peut-être arrêter là pour aujourd'hui Carson."  Je lui suggère, mais il est déjà trop tard.  Il est tellement en colère qu'il n'entends plus ma voix.  "Carson, calme-toi.  Tu vas perdre le contrôle si tu continue comme ça."  J'essaie à nouveau mais il n'y a vraiment rien à faire.   Je me mets a parler plus fort pour que Max m'entend.  En fait je crie carrément pour qu'il m'entend.  "Max!  Je vais devoir l'envoyer à l'infirmerie je suis désolé."     Tout les regards se tournent vers moi.  Carson charge à nouveau.  Je me sens un peu mal de devoir à nouveau l'envoyer à l'infirmerie.   J'esquive la première attaque de Carson facilement.  Il n'est pas rapide.  Son avantage, c'est sa force brute.  Je dois m'assurer qu'il n'arrive pas à m'attraper.  En colère, comme il l'est présentement, il pourrait réussir à me faire mal.  Carson tente une deuxième attaque.  Je l'esquive à nouveau mais cette fois, je vois une ouverture et je lui saute carrément sur le dos et entoure mes bras autour de cou et sa tête.  J'assure ma prise avec mes jambes et ensuite je commence à serrer suffisamment pour bloquer la quantité d'air qui entre dans ses poumons sans pour autant l'étrangler.  Mon but est de lui faire perdre connaissance pas de le tuer.  Il ne faut pas que je lâche trop tôt.     Alors que je sens que Carson commence à se ramollir et qu'il est sur le point de sombrer dans l'inconscience, dans un espoir désespérer de se débarrasser de moi sur son dos, il amorce sa transformation.  Je devrais plutôt dire, son loup amorce sa transformation.  Il a pris le contrôle alors que Carson devait perdre connaissance.  Justement ce que je voulais éviter.  Ça va compliquer les choses.  Un loup qui perd contrôle est très dangereux.  Dans de nombreux cas, les loups ne font plus la différence entre un ami ou un ennemi.   Je saute de son dos en me projetant plus loin avec mes jambes.       Je n'ai pas le temps de demander à Max si je peux me transformer pour me défendre que je vois Jonathan, sous sa forme de loup, se placer entre moi et Carson.  On dirait que d'être le fils de l'Alpha te permet de contourner certaine règle.  Mais il n'a probablement pas réfléchi et c'est uniquement son instinct qui a agi pour protéger sa partenaire.   C'est un trait de caractère très présent chez Jonathan.  Il agit et ensuite réfléchi à ce qu'il vient de faire.  Le loup de Carson se calme presque aussitôt lorsque Jonathan commence à avancer vers lui en utilisant sa présence dominante et en grognant férocement contre lui.  Un des avantages d'être le futur Alpha.  Un alpha peut soumettre n'importe quel loup par sa seule présence.  La majorité des Alphas n'utilise cette capacité que très rarement.  Comme dans ce genre de situation par exemple.  Un Carson inconscient se trouvait maintenant gisant sur le sol, après que Jonathan est forcé son loup a amorcé la transformation inverse.     Une minute plus tard, se trouvait Jonathan, complètement nu.  J'ai un excellent point de vue sur ses fesses qui semble ferme à souhait.  Lorsqu'il jette un coup d'oeil vers moi par dessus son épaule, je regarde aussitôt ailleurs, me raclant la gorge légèrement mal à l'aise à l'idée de mettre fait surprendre à le dévorer des yeux comme je le faisais.  Je sens également  le rouge me monter au joue.  Je l'entends ricaner. "Tu peux regarder tant que tu veux Maya."  Commence-t-il.  "Après tout, tout ce que tu vois en ce moment est à toi."     Je rougis encore plus qu'auparavant.  Je dois avoir le visage écarlate après ce petit commentaire.  Je peux entendre les autres personnes sur le terrain rire de sa remarque, d'autre rient de ma réaction de jeune pucelle effarouchée, et je reprends les termes que j'ai entendu.  Pour toute les personne présente en ce moment, nous avons accompli la cérémonie, puisqu'il est maintenant très apparent qu'il porte ma marque.  Personne ne sait que nous n'avons pas encore couché ensemble. Donc ma réaction est tout à fait compréhensible.     Je me relève et me dirige vers mon sac à dos pour enfiler à nouveau ma veste et me cacher sous ma capuche.  Le tout en évitant de jeter un regard dans la direction de Jonathan qui était encore complètement nu.  Comment les hommes de la meute ne ressentait aucune gêne à se retrouver nu devant les autres? Ça me dépassait complètement.  Probablement à voir avec l'égo démesuré de la majorité des hommes.     Max annonce ensuite la fin de l'entrainement pour ce matin.   Tout le monde se disperse tandis que deux personnes sont désignée pour aller porter Carson à l'infirmerie.  Il vient ensuite me rejoindre.  Un regard inquiet sur le visage.  Son instinct paternel vient de prendre le dessus.  Il veut être sur que le petit louveteau qu'il a vu grandi est intact, qu'il n'est pas blessé. "Je vais bien."  Je lui annonce avant qu'il ne me pose la question.   Il me sourit. Je vois très bien qu'il est soulagé par ma réponse.  Max a toujours été plus comme un père pour moi que l'a été mon véritable père.     J'aperçois Jonathan, qui porte maintenant un pantalon, avancer vers moi.  Son regard s'accroche au mien malgré la distance qui nous sépare.  Je crois que  je ne m'habituerai jamais à cette connexion presque instantanée entre lui et moi à chaque fois que je croise son regard.  J'ai l'impression de perdre pied à chaque fois, comme si mon univers entier basculait. "On se voit plus tard à la maison."  Me dit Max avant de me laisser. Il doit sûrement devoir aller faire un rapport sur l'incident de ce matin. "Oui, sûrement pour l'heure du souper."  Je lui réponds en lui faisant au revoir de la main.     Jonathan s'arrête devant moi.  Il prend mon épaule et m'attire a lui pour ensuite m'entourer de ses bras.  La chaleur de sa peau sur la mienne est agréable.  Je sens, qu'à cet instant précis, l'endroit où je me trouve est l'endroit où je trouverai ma place.  Ici entre ses bras à sentir la chaleur de son corps me réchauffer, c'est la qu'est ma place et nulle par ailleurs.  Cette réalisation me fait tout de même un peu peur.  Comment en si peu de temps m'est-il devenu si indispensable sans que je ne réalise. "Ne me fais plus jamais peur comme ça."  M'ordonne-t-il.  Je réalise qu'il a probablement eu très peur pour moi. "Je ne veux pas nécessairement te contredire, mais tu sais très bien que je ne peux pas te promettre ça."  Je lui réponds.  Il se recule légèrement pour pouvoir apercevoir mon visage.  Il a une expression perplexe sur le visage. "Tu trouves toujours réponse à tout, toi!"  S'exclame Jonathan en haussant un sourcil, un sourire en coin. "Tu vas devoir t'y habituer."  Je lui dit en haussant les épaules.  "T'as trop le choix, c'est toi qui voulu me marqué, après tout.  Assume maintenant."     Il éclate de rire, mais la surprise est visible sur son visage.  Il n'avait visiblement pas prévu que j'aurais autant de répartie.  Malheureusement pour lui, il n'a rien vu encore.  Je peux dix pire qu'en ce moment.  Il m'attire à nouveau vers lui, me dépose un b****r sur le front et prend mon sac à dos pour se le passer sur l'épaule.   "On va d'abord passer chez moi."  M'annonce Jonathan.  "Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai besoin de nouveau vêtement."     Il me fait un léger sourire taquin avant de me donner un petit coup de hanche alors que nous commençons à avancer.  Il entoure ensuite mes épaules de son bras.  Pas que je me plains, mais il semble incapable de ne pas avoir une main ou un bras sur moi.  Il semble avoir un besoin irrépressible de toujours avoir un contact direct avec mon corps.  C'est probablement du à notre connexion nouvelle ou peut-être au fait qu'il a eu peur qu'il m'arrive quelque chose de grave plus tôt.  Ce ne sont par contre que des suppositions, car je ne connais pas réellement sa raison de faire cela.     Une fois arrivé chez lui, ses parents sont présent et sont assis au salon.  Jonathan me donne un b****r avant de se séparer de moi pour se diriger vers sa chambre.  Je me retrouve seule avec l'Alpha et la Luna.  Je dois avouer que je me sens énormément mal à l'aise.  C'est une chose de discuter avec eux lors d'un évènement de la meute mais c'est totalement différent de se retrouver plantée là devant dans leur propre salon.  Dans la première optique, il y a toujours Max ou Carolanne à mes côtés.  Dans celle-ci, je suis complètement seule. "Bienvenue dans la famille."  S'exclame la Luna avant de se lever et de venir me prendre dans ses bras pour m'embrasser sur la joue.  Je me raidis malgré moi.  Je ne suis vraiment pas habituée et à l'aise avec les débordements d'affection de personne qui ne sont pas de ma famille directe. "Euh!"  Je prononce un peu sous le choc de son accueil avant de me reprendre.  "Merci, je suppose."     Heureusement pour moi, Jonathan revient avant que sa mère n'est le temps de m'inviter à m'asseoir et ne commence à m'interroger sur ma relation avec son fils.   Sans s'arrêter, il prend ma main au passage et m'entraîne à sa suite en disant au revoir à ses parents.  Je suis déstabilisée mais reprend vite mon équilibre et continue à le suivre.    Le reste de la journée se passe merveilleusement bien.  On a beaucoup marcher.  De temps à autre, nous nous arrêtions pour nous asseoir sur un banc dans le parc, un gros rocher près du lac, ou tout simplement en restant debout.  À chaque fois, il me prenais dans ses bras.  Parfois il déposait même son menton sur le dessus de ma tête.  Nous n'avons pas parler énormément pout être franche, nous avons  tout simplement marcher et nous avons profité en silence de la présence de l'autre.   Peu avant cinq heure, Jonathan me ramène chez moi.   Avant de me quitter, il m'embrasse.  Cette fois par contre son b****r me semble différent des autres.   Je peux sentir  la tension monter entre nous plus le b****r s'approfondit.  C'est comme si nous étions devenu avide l'un de l'autre.  À contre coeur, Jonathan se sépare moi et commence à reculer. "À demain, Maya."  Dit-il tout simplement, les yeux plein de désirs.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD