D'un geste gai, beste repoussa Erkan après avoir si ardemment répondu à son baisé
Le regarde surprise, elle toucha ses lèvres se demandant ce qui venait de se passer, si celà était vrai ou pas
Beste: si tu fais ça parce-que je vais mourir alors là....
Sans finir sa phrase, Erkan replonge sur ses lèvres et le dévore avec fougue. C'était comme s'il s'était abstenu de le faire, comme s'il se l'interdisait et que tout à coup il réalise que si ce n'était pas maintenant, alors il n'aura jamais l'occasion de le faire.
Après un long baisé à la fois doux et féroce, beste se retira de nouveau, sans dire un mot elle sortit de la chambre pour se rendre dans le jardin
Pendant ce temps
Elif se rendait dans le bureau d'Eugen
Elif : maintenant que je connais le s**e du bébé, je suis sûr qu'Eugen sera ravie de savoir que c'est un garçon
Elle s'apprêtait à ouvrir la porte lorsqu'elle entendu une dispute qu'elle n'aurait jamais dû entendre
Eugen : je te signale que c'est aussi à cause de toi si je l'ai fait
Ece : non ce n'était pas pour moi que tu l'as fait, c'était pour toi-même que tu as tué ton propre frère
Eugen : Baran était au courant de ce que toi tu avait fait, il allait te dénoncé, s'il n'était pas mort cette nuit là tu allais finir en prison
Ece : ah et c'est à moi que tu veux faire croire une chose pareille ? Ne me fais pas rire, si tu l'as fait c'est parce-que tu as toujours était jaloux de ce qu'il avait et que tu n'avais jamais pue avoir, tu étais jaloux de ton frère et de ce qu'il avait accompli. Jamais tu ne serais prêt à te salir la main de cette manière pour moi, parce-que même si ça me fait mal de l'admettre tu ne m'a jamais aimé, toi celle que tu aimais c'était Maryem
Eugen : ne prononce plus son nom de ta sale bouche tu m'entends ?
Ece : sinon quoi ? Hein ?
Eugen: je te préviens que la seule raison pour laquelle je te supporte encore c'est pour les enfants
Ece : oh mais le mensonge est dans tes gènes Eugen, non si tu fais ça c'est parce-que tu sais bien que si je tombe, je t'emmène avec moi
Eugen : je pourrais dire la même chose, mais ne me pousse pas à bout, jamais je ne te pardonnerais ce que tu as fait, jamais ! Alors reste à ta place ou sinon je te fais disparaitre tu m'as bien compris ?
Ece : crois le mon chèr mari tu ne me fais pas peur
Choqué par ce qu'elle venait d'entendre, par la découverte de deux véritable monstres qui se cachait derrière ce couple d'hypocrites, Elif ne savait quoi faire. Perturbé, elle s'en alla rapidement, mais Eugen entendu ses pas
Eugen : stop, il y a quelqu'un
Ece : comment ?
Ece se précipita vers la porte pour l'ouvrir, mais ne vue personne
Eugen : il y avait quelqu'un
Ece : qui ça peut être ?
Eugen : je t'avais dit que nous ne devrions plus jamais avoir cette conversation, et s'il nous a entendu ?
Ece : ne rejette pas la faute sur moi, il faut trouver qui c'est.... Et si c'était Beste ?
Eugen : beste est audacieuse, elle serait entré nous confronté
Ece : alors qui ? Demande-t-elle le sang présque glacé par la simple idée que c'est soit un de ses enfants qui les ai écouter
Le deux se regardent, ne sachant quoi faire pour trouvé la personne un peux trop curieuse qui avait écouté leur conversation
Dans le jardin, beste avait toujours du mal à croire ce qui venait de se passer
Beste: il m'a embrassé, cette fois c'est lui qui m'as embrassé. Se dit-elle
Un petit sourire se dessine sur ses lèvres, elle se mordilla la lèvre inférieure en repensant à ce baisé si intense, celà lui donné des frissons.
Elle revient dans la chambre un peu plus tard, mais Erkan n'y était pas
Elle s'assis sur le lit en repensant encore à ce qui s'était passé plus tôt
Deux heures plus tard
Erkan revient dans la chambre, beste sortait de la salle de bain, leur regard se croise et ce petit gène se fut sentir dans le regarde de beste
Erkan : heu... Change toi, on sors !
Beste : pour aller où ?
Erkan : tu verras. Je t'attend en bas. Dit-il avant se sortir
Beste soupir
Beste: bien-sûr c'est tout ce que tu as à me dire après ce qui s'est passé. Pouffff....
Quelques minutes plus tard
Elle redescend retrouver Erkan qui l'attendait près de la voiture
Beste: je suis prête, où est-ce qu'on vas cette fois-ci ?
Erkan : monte !
Il va monté dans la voiture et elle fais pareil
Dans la voiture, un silence insoutenable régnait, celà mettez autant beste qu'Erkan mal à l'aise
Beste : tu peux m'expliquer ce qui se passe ?
Erkan : quoi ?
Beste: ce qui se passe ? Tu m'embrasse, après ça tu redevienne l'homme froid d'il y a un jour
Erkan :.....
Beste: et où est-ce qu'on vas comme ça tu peux me le dire ?
Erkan : quelques part
Beste: quelque part a un nom ?
Erkan : chez moi
Beste: chez toi où ? Dans le sous-sol de la salle de gym, ou encore dans le châlet, où ?
Erkan : tu veux aller dans le sous-sol toi ?
Beste : non!
Erkan : bah alors ?
Beste: depuis quand ce que je veux a de l'importance dis moi ?
Erkan :....
Beste: tu as pitié de moi c'est ça ?
Erkan : non!
Beste: si! Tu as pitié de moi, tu sais que je vais mourir et tu as pitié
Erkan : c'est faux, alors arrête
Beste: alors quoi ? Que veux-tu que j'arrête ? Toi arrête de faire semblant
Erkan : comment ça faire semblant ? Faire semblant que quoi ?
Beste : que je compte pour toi.
En écoutant ça, Erkan s'arrêta brusquement
Beste surprise par ce qu'il venait de faire, elle lui regard perdue
Beste: pourquoi t'as fais ça ?
Erkan : je ne fais jamais semblant c'est claire ?
Beste: ah oui ? Alors dis le moi, dis moi pourquoi tu as fais ça ? Pourquoi tu m'as embrassé ? D'abord tu me sauve, tu me protège, et maintenant ça, pourquoi ?
Erkan regarda par la fenêtre, cherchant quelle réponse donnée
Beste: répond moi bon sang, j'en ai marre, je ne sais même plus quoi penser de toi. Tu me montres à quel point tu es une bête, mais en même temps tu es tout le contraire, je ne sais plus quoi faire, je suis perdue
Erkan :.....
Beste: répond moi, que ce que je suis moi ?
"Beste: dis le moi, dis moi que tu m'aime "
Ne sachant que dire, Erkan sortit de la voiture, beste fut de même.
Derrière la voiture, beste retrouva Erkan, elle ne voulait pas qu'il fuit sa question encore, pas cette fois ?
Beste : regarde moi, je suis là alors regarde moi et ne fuis pas
Erkan....
Beste : tu as dis que nous devons arrêté de fuire, moi j'ai arrêté de fuire, c'est à ton tour
Ce dernier la fixa, le cœur de beste bat la chamade espérant entendre la réponse qu'elle espérait
Beste : répond moi !
Le mot était coincé dans la gorge d'erkan et n'attendait plus qu'à ce qu'il le fasse sortir...
Erkan : c'est parce-que je t'aime
Cette phrase avait fait fondre le cœur de cette chère beste qui n'attendait que ça. Qui l'aurait imaginé ? cet homme sombre, celui qu'elle qualifiait même de bourreau venait de lui dire ces mots magique et l'ironie du sort, est que c'est exactement ce qu'elle voulait entendre
Erkan : voilà tu le sais maintenant
Que pouvait-elle répondre ? les mots ne sortait plus de sa bouche. Ses membres ne voulaient qu'une chose, se jetté dans les bras de cet homme, son cœur crié à l'amour, dans sa tête il n'y avait plus qu'un seul nom "ERKAN"
Comment est-ce arrivé ? Quand est-ce arrivé ? Qui aurait pue imaginer une telle ironie du sort ? Était-ce un acte désespéré, son cœur avait-il accepté de se donné à cet homme sachant qu'elle n'avait plus assez des temps, ou était-ce juste l'œuvre du destin.
Se regardant dans les yeux, après une tel révélation, que devraient-ils faire ? S'enlacer ? s'embrasser ?
Erkan : tu as eu ta réponse, allons-y maintenant. Dit-il avant de remonté dans la voiture, beste n'en dit plus rien et fait pareille
Après près d'une heure de route, ils arrivent enfin au châlet, c'est dans un silence qu'ils entrèrent à l'intérieur
Même si elle ne l'avait jamais dit, beste adorait ce chalet dé l'instant où elle y était entré pour la première fois. C'était agréable, elle se sentait loin de tous, isolé, seule, loin de ses angoisse, des ses craintes et de ses problèmes, c'était vraiment agréable.
Elle vient s'assoir sur le canapé, soupira avant de se mettre à rire
Erkan ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il s'interrogeait sur la nature hilarante de la situation
Erkan : que ce qui te fais rire ?
Beste : rien c'est juste.... c'est juste que je me dis.... C'est fou comme la vie est étrange
Erkan : et en quoi est-ce étrange ?
Beste : il y a quelques semaines nous n'étions que deux étrangers, nous ne passons pas une journée sans nous disputé et maintenant..... Maintenant voilà
Erkan : et c'est ça qui te fais rire ?
Beste: un peux oui
Erkan: celà me fais regretté ce que j'ai dis. Marmone-t-il
Beste : comment ?
Erkan : rien! Oublie
Beste : ne regrette pas, je voulais l'entendre. Dit-elle franchement
Erkan :.....
Beste: c'était sans doute l'explication la plus logique, la réponse la plus concrète et la plus sincère que tu m'aies donné
Erkan :.....
Silencieux, Erkan alla allumé le feu de la cheminée
Beste : je comprends maintenant ce que ça dois te faire mal de savoir que je vais mourir
Erkan arrêta ce qu'il faisait, essayant de supporter la brutalité avec laquelle la réalité venait de lui retombé dessus
Erkan : évite ça. Dit-il en continuant ce qu'il faisait
Beste: quoi ?
Erkan : de dire que tu vas mourir
Beste: mais c'est pourtant vrai. Tu aime une femme mourante Erkan
Erkan : non!
Il se leva et se tourna vers elle
Erkan : c'est beste que j'aime, simplement beste !
Beste :.....
Erkan : je ne pourrai peut-être pas te sauvé de cette mort là, mais pour le reste, je ferais en sorte que tu profites de derniers jours qui te reste.
Les mots qui sortaient de la bouche d'Erkan lui allait droit au cœur. C'était la première fois qu'Erkan lui parlait de cette façon, elle avait l'impression que la mort serait plus supportable s'il était à ses côté.
Beste: c'est un changement bien trop brusque pour moi j'ai du mal à m'y faire
Erkan : je n'ai pas changé
Beste: oh que si
Erkan : non!
Beste: oh que si ! Tu es devenu plus doux, et tes mots sont sincères
Erkan : bon ça suffit, tu veux mangé quelque chose ?
Beste : quoi tu vas cuisiner ?
Erkan : je n'ai jamais dis ça
Beste: bah alors pourquoi tu me demande ce que je vais mangé ? En plus comment veux-tu qu'il ait de la nourriture s'il n'y a personne qui reste ici ?
Erkan réalisa qu'elle avait raison, il n'y avait pas pensé
Beste : j'ai une idée, allons au restaurant près de la plage
Erkan : c'est à au moins cent cinquante kilomètres d'ici
Beste: et alors ? j'adore ce restaurant
Erkan soupir
Erkan : Okey ! Nous passerons au marché pour acheté de quoi mangé demain
Beste : demain ?
Erkan : tu veux retourner au manoir ?
Beste : heu.... Non!
Erkan : voilà
Beste: bon bah alors on y vas
Erkan : oui!
Chose dis, chose faite.
Les voilà dans ce restaurant qu'il aimaient tout le deux. Aux yeux de beste, depuis cette révélation de la part d'Erkan, les choses avaient changé, une touche de bonheur et de joie venait d'illuminer sa vie. Elle avait de plus en plus l'impression qu'elle avait trouvé ce qu'elle cherchait