Beste entra dans la pièce sans prendre la peine de frappé à la porte. Ibrahim et Eugen se regardent puis lui regarde elle
Beste : alors mon oncle, qu'es-tu capable de faire pour avoir mon héritage ?
Eugen : heu.... Beste ce n'est pas ce que tu crois, et.... Que ce que tu faisais ? je veux dire, tu écoutes aux portes maintenant ?
Beste : ce n'est pas dans mes habitudes, je passais par là quand j'ai entendu vos deux dernières phrases, et maintenant j'attends une réponse
Eugen : quelle réponse ?
Beste: s'il te plaît ne me prends pour une imbécile
Ibrahim : fais attention à comment tu parle à mon père
Beste: toi je ne t'ai pas parlé
Ibrahim : tu....
Eugen : Ibrahim, tu te calme
Beste: alors Eugen ?
Eugen : est-ce que tu connais bien ton mari ?
Beste: oui! Mais toi par contre, je ne suis pas sûr de vraiment te connaître
Eugen voyait bien que la tention n'était pas bonne et qu'il devait au plus vite reprendre le contrôle de la situation, s'il ne voulait pas que beste se doute de quelque chose, même si c'était déjà le cas
Eugen : je ne pense pas, parce-que si c'était le cas tu saurais que j'ai rencontré Erkan bien avant toi
Beste plissa les yeux ne saisissant pas bien ce qu'il la racontait
Eugen : je lui ai demandé de te retrouver
Beste : comment ça ?
Eugen : je m'inquiétais pour toi, depuis l'enterrement de ton père, je n'ai plus eu des nouvelles de toi, sans compter que tu étais déjà partie quatre ans avant, donc j'ai voulu te retrouver
Beste: et pour qu'elle raison ?
Eugen : à cause de l'héritage, l'avocat m'avait appelé pour me dire que si tu ne venais pas prendre cet héritage, il irait à des OMG comme le voulait ton père
Beste n'avait pas l'air de croire ce que son oncle lui disait
Beste : et tu lui a demandé de me retrouver ? est-ce que tu te rend compte de l'homme à qui tu as demandé ça ?
Eugen : je ne savais pas qui il était, je l'ai sue trop tard, il savait déjà pour ton héritage et il a vu en ça une opportunité, j'imagine que c'est pour cette raison qu'il t'as épousé
Beste resta silencieuse, elle essayait d'analyser ce qu'Eugen était entrain de lu raconté
Eugen : et comme on parlais avec Ibrahim, on veux absolument que tu récupères ton héritage et que cet homme n'ait rien du tout, parce-que c'est tout ce qui l'intéresse
Beste :......
Eugen : voilà c'est tout
Beste: je vois, si c'est ce que tu me dis tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, parce-que j'ai bien l'intention de reprendre le contrôle de tout ce que mon père m'a laissé et personne ne pourra en profiter derrière mon dos ou en prendre le contrôle
Eugen resta silencieux
D'un air sûr de soi et bien décidé, beste sorti du bureau, laissant un Eugen noir
Eugen : imbécile ! Dit-il en tapant sur le bureau
Ibrahim : calme toi papa
Eugen : elle m'a défié, elle m'a clairement défié
Ibrahim : écoute, tu la connais, si ça se trouve elle ne sais rien
Eugen : est-ce que tu es bête ? Ou toutes ces années t'ont fait oublié qui était beste ? Je la connait comme ma poche, elle n'a pas gobé un seul mot de ce que je lui ai dit
Ibrahim : ça veux dire qu'il va falloir la surveiller
Eugen : exactement ! Je veux des yeux sur elle à chaque fois qu'elle mettra les pieds dehors, je verrai bien ce qu'elle fera
Ibrahim : très bien papa, je m'en occupe
Dans la chambre de beste
Cette dernière très remonté, faisait les cent pas, elle n'était pas tranquille... Son oncle n'était pas net et elle le sentais, la question était que ce qu'il cachait ?
Beste : on dirais que c'est tout ce qui t'intéresse mon cher oncle, tu veux mon héritage, ne t'inquiètes pas tu ne mettra plus un seul doigts sur ce qui est à moi
Au même moment Erkan rentra dans la pièce, surpris de la voir debout en plein milieu de la pièce, généralement ça ne présageait rien de bon
Erkan : que ce que tu as encore ?
Beste: y'a quelque chose qui cloche
Erkan : quoi ?
Beste : je sais qu'il me cache quelque chose, je le sais
Erkan : de qui tu parle ?
Beste : Eugen !
Erkan fronça les sourcils
Beste : j'ai l'impression que depuis tout ce temps je vie dans ma petite bulle et que je ne vois pas ce qui se passe autour de moi, mais maintenant je compte bien le découvrir
Erkan : arrête de dire n'importe quoi
Beste : mon père a voulu me dire quelque chose, il m'as dit de me méfier d'Eugen, il m'a dit d'être plus intelligente qu'il ne l'a été, je sais que ça voulait dire quelque chose, et c'est quelque chose a peut être un rapport avec sa mort
Erkan : oublie ça
Beste: ça fais des jours et des nuits que ça ne sort pas de ma tête, je sens qu'il y a quelque chose qui se passe derrière moi, je ne sais pas si celà a principalement un rapport avec moi, mais je sais que mon oncle cache quelque chose et que mon père voulais que je le sache
"Erkan : si tu savais, tout ce qui se passe tourne autour de toi, c'est toi le centre de tout ça "
Erkan s'approcha d'elle et lui tiens fermement le bras
Erkan : arrête de dire des bêtises et oublie ça, ton oncle, ton père tout, arrête de pensé à ça. Dit-il d'un air menaçant
Beste : toi aussi tu me cache quelque chose. Dit-elle en lui regardant droit dans le yeux
Erkan lui lâcha le bras
Beste : tu m'as empêché de donné mon héritage pour qu'Eugen en prenne le contrôle, je me trompe ?
Erkan :.....
Beste: pourquoi ?
Erkan :.....
Beste: bien-sûr, tu ne me répondra pas, maintenant j'ai l'impression que tu en sais plus que tu ne veux le montré
Erkan : je ne sais rien, je te signale que c'est ta famille pas la mienne
Beste : Eugen m'a dit qu'il t'avait rencontrer avant qu'on se rencontre
Ce dernier fronça de nouveau le sourcil
Beste : et qu'il t'avait demandé de me retrouver, est-ce que c'est vrai ça ?
Que pouvait-il répondre à ça ?
"Erkan : est-ce un piège ? Si je réponds que oui alors tu verras en moi ce que ton oncle t'as raconté, si par contre je dis non, alors celà augmentera tes suspicion et tu iras fouillé là où tu ne devrais pas. Que dois-je te répondre ? "
Erkan garda le silence
Beste : je ne vais pas prendre ton silence pour un oui parce-que je ne le crois pas
Erkan : pourquoi ?
Beste : tu n'es pas un détective privé qu'on engage pour retrouver des gens, et tu ne m'as pas épousé pour mon argent alors ça prouve que mon oncle m'a menti, et s'il m'a menti ça veux dire qu'il cache quelque chose
Erkan : ne vas pas cherché ce qui n'existe pas
Beste: et à ton avis que ce que je cherche ?
Erkan : la vérité ! Ne te met pas en quête d'une quelconque vérité parce-que ça ne te mènera nul part
Beste : tu n'en sais rien, je ne compte pas resté sur des suspicions, s'ils ne sont pas fondé je le découvrirai, mais si j'apprend que mon oncle n'est vraiment pas ce qu'il prétend être alors....
Erkan : alors quoi ?
Beste : mieux vaut ne pas que j'y pense, parce-que même le fait de pensé à ça, j'ai l'impression d'avoir la gorge serrée.
Erkan : et maintenant que ce que tu vas faire ?
Beste : je vais commencer par reprendre le contrôle de ce qui m'appartient, je vais aussi essayer de découvrir ce que je ne sais pas sur la mort de mon père, c'est à dire de quoi est-il mort ? et pour ça je sais déjà chez qui je vais aller frappé
"Erkan : elle n'abandonnera pas, elle est obstiné. Pourquoi tu ne l'arrête pas Erkan ? Pourquoi tu ne lui menace pas en la forçant à arrêté ce qu'elle est sur le point de commencé ? "
Erkan : bien ! Dans ce cas on ira demain
Beste: on ? Alors tu veux m'aider ?
Erkan : ne crois pas que je compte t'aider, je vais m'assurer que tu ne fasse pas n'importe quoi comme t'en a l'habitude. N'oublie pas qui je suis et que je te surveille
Beste : si tu le dis
Erkan : comment ça si tu le dis ? que ce que ça veux dire ?
Beste: rien du tous ! Demain j'irai voir quelqu'un
Erkan : qui ?
Beste: un vieux ami et associé de mon père, il sait sûrement quelque chose sur sa mort
Le lendemain
Comme prévu, beste était prête à aller rencontrer l'ancien associé de son père, Erkan ne pouvait pas la laisser y aller seule, il voulait savoir tout ce qu'elle pourra découvrir. Puisqu'il ne peut pas l'en empêcher, il peut au moins la surveiller
Beste : on y vas ?
Erkan : oui!
Ils sortent de la maison, sous les regards espion d'Ibrahim qui fait signe à l'homme qu'il venait d'engager pour surveiller beste
Ibrahim : elle sort de la maison, elle est avec son mari, fais bien attention. Disait-il à celui-ci par téléphone avant de raccroché
Beste et Erkan montèrent dans la voiture et si mirent en route pour aller rencontrer ce vieux ami de son père
En cour de route, Erkan avait déjà remarqué cette voiture qui n'a pas arrêté de le suivre depuis qu'ils étaient sortis du manoir
Beste: que ce que tu fais ? Tu n'arrête pas de tourné en rond, je t'ai donné l'adresse pourtant ?
Erkan ne disait rien et continuait de roulé
Beste : ne fais pas le sourd, que ce que tu fais ?
Ce dernier n'avait ni le temps, ni la patience de l'expliquer qu'on les suivait. Il finit par s'arrêté devant un magasin de vêtements
Beste : que ce qu'on fais là ?
Erkan : sors !
Beste: c'est toujours ça avec toi, sors! Tu ne m'explique jamais rien, non tu dis tout simplement sors. Dit-elle en sortant quand même de la voiture
Il la tiens par le bras et ils entrent à l'intérieur du magasin
Beste: que ce qu'on fais ?
Erkan ne dit rien et vas prendre des vêtements qu'il tend à beste
Erkan : porte ça
Beste: pourquoi ?
Erkan jetta un coup d'œil à la vitrine du magasin, la voiture qui les avait suivie depuis plus d'une heure était à présent garé devant le magasin
Beste : que ce que tu regarde ?
Erkan :.....
Beste: on est suivie c'est ça ?
Erkan : c'est maintenant que tu as saisie ?
Beste: pourquoi ne pas l'avoir dit plutôt ?
Erkan : change toi et dépêche toi
Beste: qui est-ce qui nous suis ?
Erkan : je n'en sais rien
Beste: et tu veux qu'on change des vêtements pour passer inaperçu ? Tu pense vraiment que ça va marcher ?
Erkan : ou je peux aussi lui menacé et lui dire de ne plus nous suivre s'il ne veut pas que je lui mette une balle dans la tête
Beste : c'est tout ce que tu sais faire
Erkan : oui! Mais là je ne le fais pas, pour l'instant
Beste : c'est bon je vais me changer
Elle va porté le vêtement qu'Erkan lui avait donné, et Erkan prend un tricot à cagoule qu'il ajoute au dessus de ce qu'il avait porté
Beste sort de la cabine d'essayage, Erkan lui tend une paire de lunettes
Beste: des lunettes ?
Erkan : exactement !
Beste: super idée. Dit-elle en prenant la paire de lunettes et en le posant sur ces yeux, Erkan fut pareil
Beste: on peut y aller ?
Erkan : par derrière !
Ils sortent par la porte de derrière, une fois dehors ils marchèrent comme si de rien n'était, pendant que devant le magasin, l'homme attendait toujours
Beste: on ressemble à des espions dans des films
Erkan : parce-que ça t'amuse ?
Beste: un peux ! Dit-elle avec ce sourire aux lèvres
Ils finissent par hélé un taxi et à s'y engouffrer, beste indique au chauffeur où ce dernier doit les déposé
La taxi vient s'arrêté devant une maison, elle était vieille mais joliment décoré
Beste: merci! Dit-elle au chauffeur de taxi qui s'en va après qu'Erkan lui ai payé
Beste: je ne pensais pas revenir ici un jour
Elle s'avance et sonne à la porte, la vieille gouvernante de la maison vient les ouvrir
Beste: bonjour !
- bonjour, que puis-je faire pour vous ?
Beste: je suis venue voir Asil
- Et vous êtes ?
Beste : je suis la fille d'un de ces vieux ami, Baran Yildiz !
- attendez ici une minute
La gouvernante referma la porte, avant de la réouvrir dix minutes plus tard
- désolé pour l'attente, vous pouvez entrer
Beste: merci bien
Ils entrent à l'intérieur
La maison était aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur, mais le détail le plus remarquable était qu'elle sentait surtout, l'odeur de la solitude
- suivez moi
Ils suivent la gouvernante qui les conduit dans le salon, elle leur demande de patienter
Ils s'assirent chacun de l'autre côté du canapé, comme d'habitude
Beste avait changé des mines lorsqu'elle est entré dans la maison, c'était comme si elle était revenu la beste d'y hier, décidé à avoir des réponses
Quelques minutes plus tard
Le vieux homme en chaise roulante poussé par la gouvernante vient les rejoindre dans le salon. Beste et Erkan se lèvent pour le salué
Beste: bonjour Asil
Asil! C'était comme ça qu'elle lui a toujours appeler, Asil, et non mr ou encore mon oncle
Asil : beste ? ma petite beste que tu as grandi
Cette dernière vient baisé sa main avant de s'accroupir, Erkan lui, se rasseoit
Beste : comment allez-vous ?
Azil : bien, je suis un vieux homme maintenant et toi une belle jeune femme. La dernière fois que tu es venue à la maison tu étais encore très jeune
Beste: oui c'est vrai
Azil : je suis si content de te revoir ma fille
Beste: moi aussi Asil
Elle va se rasseoir
La gouvernante leur apporte du thé, ils commencèrent d'abord à parlé de l'époque où Beste venait chez lui, avant d'entrer dans le vive du sujet
Beste: heu Asil je suis venue pour que vous me parlez de mon père
Asil: que veux-tu savoir ma fille ?
Beste : savez-vous de quoi est-il mort ?
Asil : ah ça
Beste : comme vous le savez, je suis partie il y a cinq ans, après la mort de ma mère. Je n'étais pas là tout ce temps, on m'a juste annoncé qu'il était mort. J'ai assisté aux funérailles et puis....
Asil : tu t'es disputé avec tes cousins et tu es parti, encore, je sais !
Beste : oui! Mais..... Comment les saviez-vous ?
Asil : Deniz vient souvent me voir, enfin elle venait. Ces dernières semaines je ne l'ai pas revu. Elle m'a parlé de votre dispute et de comment ça s'est terminé
Beste: oui! Dit-elle en baissant la tête
Asil : tu voulais savoir de quoi est mort ton père ?
Beste: oui!
Asil : à vrai dire je n'en suis pas sûr
Beste: comment ça ?
Asil : durant ces dernières semaines de vie, il est tombé malade. À première vue ce n'était pas grave, mais ça s'est très vite aggravé, c'était même bizarre, surtout que ton père n'était pas du genre à tombé malade
Beste: et il souffrait de quoi ?
Asil : là je n'en sais rien, le résultat de ces examens était disons, flou..... Jusqu'à présent je ne sais pas vraiment de quoi il souffrait
Beste : et..... Est-ce qu'il a souffert dans sa maladie ? Demande-t-elle la gorge nouée
Asil : c'etait grave, mais il ne souffrait pas. La seule chose qui le rassurait était qu'il allait retrouver Meryem, son seul regret par contre était qu'il n'avait pas pue te dire à quelle point il t'aimait
Beste :.....
Asil : sa mort fut un choque pour nous tous, nous n'aurions jamais imaginé que le grand Baran Yildiz mourrait aussi soudainement
Beste: vous a-t-il dit quelque chose avant de mourir ? Concernant mon oncle par hasard ?
Asil : oui je me souviens qu'il m'avait dit qu'Eugen faisait quelque chose derrière son dos, mais qu'il ne savait pas encore quoi
Beste: ça c'était avant ou après qu'il soit tombé malade ?
Asil : c'était avant, il est mort trois semaines plus tard. La relation entre lui et son frère s'était énormément dégradé bien avant ça d'ailleurs, leurs opinions divergé sur beaucoup des points concernant l'entreprise, ils ne s'entendaient plus. Il leur est arrivé même de s'être disputé dans le bureau de Baran, une grosse dispute
Pour beste les choses étaient plus claire, son oncle cachait quelque chose, et son intuition lui disait même qu'il avait quelque chose à avoir avec la mort de son père, mais cette simple idée la terrifié à un point qu'elle en avait les sang gelée
Après plusieurs minutes passé avec le vieux homme, beste lui promit de revenir le voir, puis elle prit congé de lui
Dans les rues d'Istanbul, près de la maison d'Asil, Erkan et beste attendaient un taxi
Erkan regardait beste qui était beaucoup plus plongé dans ces pensées, elle était complètement ailleurs
Erkan : à quoi tu pense ?
Beste: mon père ne tombait jamais malade, je ne lui ai jamais vue avoir ne fuse qu'un rume, jamais
Erkan : il existe une première fois à tous
Beste : non j'en doute, ça cache quelque chose
Erkan : et donc ?
Beste : je sais déjà ce que je dois faire pour mettre de la lumière sur tous ça
Erkan : quoi donc ?
Beste : je dois découvrir quels étaient les désaccords qui existaient entrain mon père et mon oncle et pour ça, je vais me rendre à l'entreprise
Erkan : c'est à dire ?
Beste: je vais devoir allé fouillé dans l'entreprise, pour savoir qu'elles étaient les différents entre mon père et mon oncle, et ce qu'Eugen faisait derrière le dos de mon père. Dit-il décidé
C'était ce qu'Erkan ne voulait pas, pour lui, si elle faisait ça c'est serais défié Eugen, était-elle assez forte pour ça ?