C'est ainsi que j'avais fermé les yeux, laissant Franck me décrire ses peines et ses joies. En dessinant à l'aide de son corps, sur ma peau. Cette nuit-là, mon amant était bien fragile. Non pas qu'il ne me procurait aucun plaisir, bien au contraire. Il me menait plus haut que les hauteurs atteintes par les oiseaux volants dans le ciel. C'est juste que ses émotions se libéraient beaucoup plus facilement. Lui qui d'habitude cachait ses secrets du monde, me les dévoilait un à un. Complètement, il se défoulait. De sa voix, il grognait. Et de son corps, il me battait. Puis, les mots de sa mère me revinrent à l'esprit, me poussant donc à pleurer. Je me souvenais de ce moment au restaurant où elle insinuait que son fils était malheureux. Et des larmes me tranchaient la joue, car je me lamenta