Je suis tellement secouée par la mort de mon ami, et seules les femmes de ma belle-famille s’en sont soucies, comme d’habitude. Je vois les femmes me consoler et je me vois en train d’avoir pitié d’elles car le jour où je vais démasquer leurs père et fils, elles vont me détester, mais comprendront. Une semaine après la mort de mon ami, Alexi entre dans ma chambre et me demande de l’accompagner diner avec ses amis. Ah non, il ne me l’a pas demandé, il me l’a ordonné, et si je refusais, il allait me frapper encore en plus de toutes ces douleurs que je ressens déjà au fond de moi. Je le hais. Entre temps, mes beaux-frères ne veulent même plus me voir en peinture, je les dégoûte en quelque sorte. Sans aucune raison, ils me détestent eux aussi, comme si c’était moi qui avais tué leurs parents o

