CHAPITRE 22
Dans un crissement de pneu, Manuel s’arrête devant un imposant bâtiment en brique rouge. À côté de lui, je dois être livide : le trajet a été beaucoup plus rapide qu’à l’aller et je découvre que je suis malade en voiture. Du moins, quand c’est Manuel qui conduit.
Il saute du véhicule et m’invite à le suivre. Après plusieurs profondes inspirations, afin d’éviter de vomir sur mes genoux, je le suis, les jambes flageolantes. Il ouvre une haute porte métallique, je m’engouffre à sa suite dans le hangar. À l’intérieur, il fait très sombre et frais : il me faut quelques secondes pour arriver à distinguer ce qu’il y a autour de moi. La pièce n’est pas très grande. En face de moi se trouve un long comptoir et des armes de toutes sortes sont accrochées au mur juste derrière.
— Rebecc
