Mon cœur rata un battement. Il portait un costume sombre, parfaitement taillé, la chemise entrouverte à peine, assez pour me troubler. Il ne souriait pas. Ses yeux se fixaient dans les miens avec cette intensité qui m’obligeait à me souvenir de la nuit passée… de tout ce que nos corps s’étaient dit sans un mot.
Je jetai un regard à Aitana. Elle leva un sourcil, amusée mais aussi piquée d’un soupçon de curiosité.
— « Je suppose que c’est ton jour de chance, » souffla-t-elle en s’éloignant lentement.
Je n’eus pas le temps de répondre qu’Alejandro tendait déjà sa main vers moi.
— « Alors ? » demanda-t-il d’une voix grave, basse, presque intime malgré l’agitation de la fête.
Je sentis ma main glisser dans la sienne comme une évidence. Et dès qu’il me guida vers la piste de danse, j’avais
