Chapitre 39 : Le secret de minuit Je montais les escaliers deux à deux, le cœur battant comme si j'avais couru un marathon. Zahira. Rien qu’à prononcer son nom dans ma tête, j’avais une migraine qui naissait entre mes tempes. Ce qu’elle avait dit… « Tu le sauras au bon moment. » Non. Il était hors de question que je la suive dans un plan dont je ne connaissais ni les tenants ni les aboutissants. Pas seul. Plus maintenant. J’ai poussé la porte du petit salon privé, celui où Aitana aimait souvent se réfugier pour lire ou éviter les bavardages mondains. Et ce soir, comme par hasard, elle y était. Assise sur le canapé, un verre d’eau dans la main. Aurélia se tenait à côté de la fenêtre entrouverte, les bras croisés, le regard perdu dans le noir du jardin. Elles se sont toutes deux retournée

