Chapitre 51 : l’enterrement de Maxence LE POINT DE VUE D'AURÉLIA Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Le silence dans la maison était devenu pesant. Un silence qui n’avait plus rien de paisible… Il sentait la mort, le vide, le manque. Le soleil s’était levé timidement, perçant à peine le voile de brume qui recouvrait la villa. Même la lumière semblait en deuil. La maison était plongée dans une atmosphère étrange. Les domestiques marchaient à pas feutrés, évitant de croiser nos regards. Aitana n’avait pas dit un mot depuis la veille. Zahira, elle, avait les yeux rougis, mais restait droite, comme si elle refusait de s’effondrer. Alejandro était silencieux, fermé, en costume noir. Son regard était vide, mais ses poings serrés trahissaient tout le feu qui bouillonnait en lui. Moi… je n

