Chapitre 47 : A Dieu LE POINT DE D'alejandro Le silence qui suivit sa question fut plus assourdissant que n’importe quel cri. Mon cœur manqua un battement en croisant les yeux de Maxence. Il ne bougeait pas, pétrifié, les sourcils froncés, la mâchoire crispée. Je voyais son esprit essayer de digérer ce qu’il venait d’entendre, de comprendre si ses oreilles ne l’avaient pas trahi. Je m’avançai légèrement, le regard planté dans le sien, ma voix plus calme que je ne l’étais réellement. — Ce n’est pas ce que tu crois, Maxence. Il me fixa sans ciller. Et puis soudain, ses yeux s’écarquillèrent, comme s’il venait de comprendre que ce n’était pas un cauchemar mais bien la réalité. Il secoua lentement la tête, les lèvres entrouvertes, choqué. — Dis-moi que ce n’est pas vrai, Alejandro. Dis-m

