Chapitre 43 : UNE BELLE MATINÉE LE POINT DE VUE d'Aurélia Une lumière douce, presque dorée, réchauffait mes paupières encore closes.Je m’étirai lentement, savourant cette chaleur… puis ma main chercha à tâtons dans le lit. Vide. Je rouvris les yeux. Le drap encore froissé, l’oreiller creusé par sa tête. Il était parti. Mon cœur se serra. Alejandro n’était plus là. Je me redressai doucement dans le lit, ramenant le drap contre ma poitrine. L’air frais me fit frissonner, mais ce n’était pas ça qui m’avait glacée. C’était cette sensation de vide. Le genre de vide qui suit un moment volé, un instant de bonheur trop fragile. Je passai mes doigts sur mes lèvres, encore marquées par ses baisers. Je pouvais sentir sa peau sur la mienne. Son souffle contre mon cou. Ses mains qui m’avai

