l'âme sœur inattendue

La vérité derrière la fourrure - Partie 1

*Dans sa chambre baignée d'une lumière tamisée*,

Ilaria était assise devant l’écran de son ordinateur, en appel vidéo avec Ignacio. Son visage trahissait une nervosité palpable, et ses mots s’enchaînaient à toute vitesse, comme si l’image qu’elle avait vue ne cessait de la hanter.

*Ilaria (d’une voix basse, presque un murmure)* :

« Ignacio… Il s’est passé quelque chose d’étrange aujourd’hui. La louve… celle que Cairo garde chez lui… »

*Ignacio (calme, adossé à son fauteuil)* :

« La louve ? Qu’a-t-elle fait ? »

*Ilaria (soupirant)* :

« Elle a failli m’attaquer… Elle allait me déchiqueter, j’ai vu ses crocs, son regard sauvage… Mais soudain, quelque chose a changé… Ses yeux… ils sont passés du jaune éclatant au brun foncé. Et elle s’est arrêtée. Elle s’est retenue… comme si quelqu’un avait pris le contrôle. »

*Ignacio avec attention :

« Brun… ? »

*Ilaria (acquiesçant)* :

« Oui… Ce regard… c’était exactement comme le tien, quand tu contrôles ton loup. Lucide, maîtrisé… humain. »

*Ignacio (posément)* :

« Tu insinues qu’elle n’est pas entièrement louve ? »

*Ilaria à voix basse:

« Je crois… je crois qu’elle est humaine. Comme toi. Un mélange. Quelque chose de rare… Ignacio, et si elle était plus dangereuse qu’on ne le pense ? »

*Ignacio (sourire en coin)* :

« Ou peut-être… plus précieuse qu’on ne l’imagine, j'ai entendu dire que cairo aime bien cette louve, elle lui a sauvé la vie. »

Le silence s’installa entre eux, chargé de tension… et de préméditation.

Après l’appel avec Ignacio, Ilaria resta un moment figée devant l’écran noir, ses pensées tourbillonnant dans sa tête. Elle se leva lentement, se dirigea vers la fenêtre, et contempla la nuit silencieuse.

Voix intérieure d’Ilaria, pleine de rancune

«Je ne sais pas ce que tu es vraiment, mais je sens ta présence comme une écharde dans ma chair... Tu m’as regardée avec défi, comme si tu savais que je n’étais pas à ma place. Tu crois me faire peur ? Non, Nova. Tu n’es qu’un obstacle de plus sur mon chemin..........et si cette louve est Nora? non impossible Nora est morte.»

Elle se détourna brusquement de la fenêtre, les yeux brillants de jalousie et de détermination.

Elle murmure avec un sourire glacé

«Je n’ai jamais laissé une pierre me ralentir… Je les écrase du bout du pied. Et toi, ma chère Nova, tu ne feras pas exception.»

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après 2jours

Après un appel rapide de Cairo, Steve arriva à la villa. Il fut accueilli dans le bureau, où Cairo l’attendait debout, l’air préoccupé.

« Dis-moi Steve, du nouveau ? »*

« Nous n’avons rien trouvé de concret sur Jake. Tout ce que nous savons, c’est qu’il vivait avec sa mère, une femme célibataire. J’ai lancé une alerte avec toutes les informations disponibles. On finira par le localiser. »*

Cairo hocha la tête lentement, les mâchoires serrées.

« Je ne sais pas si c’est Jeremy derrière tout ça... Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il y a un traître parmi nous. Et je déteste vivre entouré de serpents. »*

« Je propose qu’on installe des caméras discrètes, Monsieur. Il existe des modèles quasiment indétectables, avec son et image. »*

« Très bien. Installe-les dans tous les bureaux. Je veux savoir qui joue derrière mon dos. »*

Steve hésita, puis demanda :

« Mais... pourquoi voudrait-on tuer Noura ? Qu’a-t-elle fait pour attirer une telle haine ? »*

Cairo soupira longuement.

« Je l’ignore, Steve. C’est un mystère de plus dans ce puzzle... »*

Steve et cairo quittèrent la pièce, direction de l'entreprise, mais le regard de cairo était perdu dans le vide.

*Sa vie était devenue une partie d’échecs. Et chaque pion pouvait trahir.*

Lorsqu’il arriva à l’entreprise, Cairo se rappela soudainement qu’il avait oublié son dossier sur la table de son bureau, à la maison.

Il décida donc de faire demi-tour pour le récupérer, surtout qu’il avait une réunion importante dans deux heures.

Cairo rentra chez lui, en silence, comme une ombre glissant entre les murs. Il n’alluma aucune lumière, suivant un instinct inexplicable… une sensation étrange l’habitait.

Arrivé près du jardin, un murmure mélodieux attira son attention. C’était une voix féminine, douce, qui chantait dans la pénombre… Il s’approcha lentement, se penchant pour jeter un œil vers la piscine.

Et là, il la vit.

Noura.

Elle nageait dans l’eau, sous la lumière du soleil, son corps humain glissant avec grâce. Elle chantait doucement, les yeux fermés, totalement détendue. Elle ne l’avait pas remarqué. Son instinct de louve semblait endormi, désactivé par la forme humaine qu’elle avait adoptée.

Caché dans l’ombre, les yeux de Kairo ne quittaient pas le corps mouillé de Nova. Les courbes qui, autrefois, se dissimulaient sous sa fourrure de louve, s’offraient maintenant à lui dans toute leur douceur humaine. Une sensation étrange l’envahit — un mélange déroutant de surprise… et de désir.

Comment était-elle arrivée ici, chez lui, ainsi, sans prévenir ?

Son corps brillant sous la lumière solaire chaque mouvement éveillait en lui une chaleur qu’il n’aurait jamais cru ressentir. Il tenta de repousser ces pensées, se rappelant les mystères et les dangers que Nora pouvait encore cacher.

« Puis-je lui faire confiance ? Et surtout… puis-je ignorer ce que je ressens ? » pensa-t-il, suspendu entre la méfiance et l’attirance.

Cairo resta figé, choqué, incapable de détourner le regard.

« Comment est-ce possible… ? » murmura-t-il intérieurement.

Lorsqu’elle sortit de l’eau et saisit une serviette pour se sécher, Cairo se recula discrètement, sans bruit.

Mais au lieu de la confronter, il prit une décision froide et calculée : il installera une petite caméra discrète, cachée dans un coin stratégique.

Il voulait des réponses. Et cette fois… il allait les obtenir.

La réunion battait son plein : présentations, graphiques, chiffres… mais l’esprit de Cairo était ailleurs. Depuis qu’il avait vu Nora chanter et nager, dans son corps humain, chez lui, alors qu’il croyait l’avoir perdue, quelque chose en lui s'était brisé — ou peut-être réveillé.

Il se leva brusquement, interrompant l’un des directeurs sans même s’excuser :

« Messieurs, je ne suis pas en état aujourd’hui. Nous reporterons cette réunion à demain. »

Sans un mot de plus, il quitta la salle sous les regards surpris. Ce n'était pas dans ses habitudes. Mais il ne pouvait penser à rien d’autre. Ce matin encore, en rentrant à la villa, il avait cherché Nova. Elle n’était nulle part. Pas près de la cheminée, ni dans le jardin. Aucune trace d’elle.

Et maintenant, il n’avait plus de doutes.

Nova… Nora… Ce n’était pas une coïncidence.

Il revoyait ses yeux, sa gêne en sortant de la piscine, ses gestes… si humains. Trop humains.

au soir

Dans la salle de bain, Cairo venait de finir sa douche. Il entra dans le jacuzzi, espérant détendre ses nerfs tendus par les récents événements. L’eau chaude enveloppait son corps athlétique, ses muscles parfaitement dessinés se relâchant peu à peu.

Soudain, un grand *plouf* éclata dans l’eau. Nova venait de sauter dans le jacuzzi et s'était jetée sur lui avec l'élan d’un louveteau joueur.

« Ouchhh ! Mon dieu, Nova ! Tu vas me tuer un jour ! »* s’écria-t-il en riant, surpris.

Nova, ou plutôt Noura, ne réalisa qu’après quelques secondes qu’il était complètement nu. Cairo se leva brusquement pour attraper une serviette les yeux de Nova glissèrent brièvement sur son torse, puis plus bas... Un frisson la parcourut. Elle détourna rapidement le regard, les joues rougies, embarrassée mais incapable d'effacer ce qu'elle venait de voir grâce à dieu elle était au forme de loup.

Cairo, lui, la remarqué se contenta d’un petit sourire taquin, amusé par sa réaction.

« Eh bien... on dirait que je t’ai laissée sans voix. ».

Elle grogna doucement comme dire " j'ai ....j'ai rien vue", plongeant à moitié sous l’eau pour cacher son trouble, alors qu’un rire discret s’échappait des lèvres de Cairo.