Chapitre 144 : La voiture glissa lentement jusqu’à l’imposante demeure que Rowan désigna d’un geste affirmé. — Voici la villa que ton grand-père avait arrangée pour toi, jeune demoiselle. Astrid détourna les yeux, éblouie par la splendeur du lieu. Un sourire timide éclaira ses traits, tandis qu’un doux sentiment d’appartenance s’insinuait en elle, fragile mais réel. Ce rêve de posséder un foyer élégant, où partager des instants avec sa mère, semblait soudain à portée de main. Pourtant, une douleur sourde la saisit en évoquant l’absence de cette dernière, dont la perte restait une plaie béante, toujours saignante. Ses paupières s’alourdirent de larmes tandis que se bousculaient en elle les souvenirs chéris, douloureux échos d’un passé trop vite envolé. Mais avant qu’elle ne sombre

