Chapitre 146 : Astrid quitta sa chambre, le visage marqué par la fatigue, pour se retrouver plongée dans l’agitation frénétique du salon. Les domestiques s’affairaient en tous sens, s’éparpillant dans la cuisine comme un essaim en pleine effervescence. Elle demeura un instant immobile, les yeux grands ouverts, déconcertée par ce tumulte inattendu. — Que se passe-t-il ici ? demanda-t-elle, la voix chargée d’un mélange d’incompréhension et d’étonnement. Une voix familière la tira de ses pensées : Maren, émergeant de la cuisine, rayonnait d’un sourire sincère. — Vous voilà réveillée ! s’exclama-t-elle, soulagée. Je commençais à craindre le pire. Astrid plissa les yeux, son esprit cherchant encore à déchiffrer la situation. — Dis-moi, Maren, es-tu comme lui, capable de localiser

