Chapitre 126 : Astrid franchit le seuil de la chambre avec un poids au creux de la poitrine, une angoisse sourde serrant son cœur. Ce qu’elle découvrit à l’intérieur fit glaçer son sang : sa mère, fragile silhouette alitée, respirait difficilement, un masque à oxygène délicatement posé sur son visage émacié. Chaque inspiration semblait une bataille. Un voile de tristesse embruma les yeux d’Astrid, qui se remémora la conversation qu’elles avaient eue peu de temps auparavant. À ce moment-là, Elizabeth paraissait encore forte, pleine d’espoir. Aujourd’hui, la réalité était cruelle. Sans un mot, Astrid s’assit auprès d’elle, glissant sa main dans celle de sa mère. Un flot de questions remontait à la surface, en particulier sur l’histoire familiale qu’elle peinait à comprendre : pourquoi

