Chapitre 119 : Julian pénétra dans la demeure abandonnée, son pas soulevant un nuage de poussière tandis que des toiles d’araignées accrochées aux poutres effleuraient son visage et s’agrippaient à ses vêtements. L’air, chargé de m********e et d’abandon, semblait figé dans le temps. Combien d’années s’étaient écoulées depuis que ce lieu avait été habité ? Cette question le hantait alors qu’il avançait, le bois craquant sous ses pieds, résonnant à travers les pièces désertées. Son regard parcourut les murs tapissés de toiles d’araignées et de portraits ternis par le temps, penchés de travers comme des souvenirs oubliés. Les meubles, recouverts d’épaisses nappes de poussière, gardaient jalousement leurs secrets, témoins muets d’une histoire révolue. L’écho d’une voix lui revint à l’espri

