Chapitre 130 :
Julian recula lentement, détachant son regard brûlant de celui d’Astrid pour croiser celui, dur et méprisant, de Mattie. Le visage d’Astrid s’embrasait encore des stigmates du b****r : lèvres tuméfiées, joues rougies par l’intensité du moment. Quant à Julian, son expression trahissait une froideur implacable et une profonde désillusion.
Tous deux tournèrent une fois de plus la tête vers Mattie, dont les traits reflétaient un mélange amer d’indignation et de douleur. D’une voix incisive, Julian lança une question qui fit l’effet d’un couperet.
— Es-tu capable de marcher, maintenant ?
Mattie s’effondra sur le sol, submergée par la colère et la tristesse mêlées. Pas la moindre trace de regret sur le visage de Julian, seulement cette impassibilité glaçante.
— Partez, s
