Chapitre 202 : Dans l’atmosphère étouffante du manoir de Donald, chacun semblait porter une tension invisible sur ses épaules. Mattie gardait le visage fermé, encore blessée par la scène du tribunal, tandis qu’Astrid, impassible, rayonnait d’un calme qui ressemblait davantage à une provocation qu’à une sérénité véritable. Donald rompit le silence d’une voix lasse mais ferme : — Qu’est-ce que tout cela signifie ? Sans attendre, Tonia désigna Astrid du doigt : — C’est elle, père. Elle orchestre cette mascarade. Le patriarche posa un regard lourd sur la jeune femme qui, assise droite, les mains soigneusement posées sur ses genoux, semblait à mille lieues du tumulte. — Pourquoi, Astrid ? C’est la fille de ta sœur… Ton acharnement ressemble à celui que tu nourrissais déjà contre s

