Chapitre 97
À mesure que l’obscurité enveloppait la ville, une lourde inquiétude s’installait dans le cœur d’Astrid. Julian n’était toujours pas revenu, bien qu’il eût assuré se rendre ailleurs. Elle avait tenté de le joindre, sans obtenir la moindre réponse. Un soupir las s’échappa d’entre ses lèvres tandis qu’elle observait autour d’elle, puis elle fit un ultime appel.
Finalement, le poids de la journée la poussa à ranger ses affaires.
— Larry, je m’en vais, annonça-t-elle d’une voix où se mêlaient fatigue et détermination.
L’homme, dont les yeux trahissaient une attention sincère, répondit :
— Madame, le patron m’a chargé de veiller à ce que vous rentriez bien chez vous.
Astrid détourna le regard, son esprit déjà happé par l’image de sa mère alitée à l’hôpital. Elle devait r
