Chapitre 213 : Astrid se tenait devant la vitrine climatisée où trônait désormais la maquette du Rosemont Building, son regard glissant sur les lignes précises et les détails minutieux de l’édifice. Une fascination silencieuse l’envahissait à chaque contour, chaque relief semblant murmurer un fragment de souvenirs enfouis. Le calme de la pièce contrastait avec la tempête qui se préparait dans son esprit. Julian s’approcha doucement, ses pas presque imperceptibles sur le parquet. — Pourquoi ce besoin, Astrid ? demanda-t-il, la voix grave, presque intime. Elle pivota vers lui, un voile de contrariété voilant ses yeux. Aucune explication n’aurait pu rendre compte de l’attachement viscéral qu’elle ressentait pour cette maquette, mais elle savait une chose : ce lien lui était essentiel.

