Chapitre 40** Astrid sut qu’elle avait franchi une ligne invisible avec Julian bien avant qu’ils ne quittent les lieux. Lorsque les gardes accoururent pour ouvrir la portière de la voiture, ce fut seulement à ce moment-là qu’il lui arracha les mains avec une brusquerie teintée de stupeur. Il se massa le poignet, visiblement surpris. — Bon sang… T’as pas l’air, mais t’as une poigne de fer. Elle le regarda, déconcertée par cette remarque. Avait-il toujours cru qu’elle était fragile ? En y repensant, jamais Julian ne l’avait jugée sur son apparence, ni fait de remarque déplacée sur son corps. Une chose rare. — Donne-moi les clés, dit-il, le ton dur. Elle hésita avant de lui tendre. Il la gratifia d’un regard noir. — En temps normal, personne ne touche à mes voitures. Mais je vai

