Chapitre 220 :
La nuit avait étendu son voile sur le jardin lorsque Astrid s’installa sur le banc, le téléphone pressé contre son oreille. Elle parlait avec son grand-père, échange doux et rassurant après une journée pleine de tensions.
— Je vais bien, grand-père, dit-elle, d’une voix calme. Je prends juste un peu de temps pour moi.
De l’autre côté du fil, la voix de son grand-père était empreinte de sollicitude et d’inquiétude.
— J’ai vu la photo de Julian sur les réseaux, Astrid… Je craignais que tu sois encore blessée. Il ne t’a rien fait, n’est-ce pas ?
Un petit rire échappa à Astrid, mêlant amusement et gêne.
— Ne t’inquiète pas, grand-père. Julian… fait juste ce qu’il sait faire.
Un gloussement approbateur résonna dans le combiné.
— Très bien, mais reste prudente. Je
