— Lâche-moi ! s’exclama Astrid en arrachant ses mains de l’emprise ferme de Julian, son visage exprimant toute l’impatience qui l’animait. — Salut… murmura-t-il doucement. — Je suis tout à fait capable de marcher seule, inutile de me traîner comme une enfant, lança-t-elle en frottant doucement son poignet endolori. Julian retenait sa colère, non seulement contre la façon dont elle avait congédié ses hommes de main, mais aussi pour sa défense maladroite et obstinée de Stephan, malgré la brutalité dont il avait été témoin à son égard. Sans prononcer un mot, il sortit son téléphone et appela Larry. Bientôt, soutenus par quelques gardes, ils prirent place dans la voiture et s’éloignèrent du club-house. Le regard de Julian se posa sur Astrid, accompagné d’un soupir lourd de reproche.

