Chapitre 105 : Astrid poussa la porte de la chambre avec précaution, le bourdonnement régulier de la machine cardiaque emplissant l’air. Son cœur battait la chamade alors qu’elle s’approchait du lit où reposait sa mère, fragile et silencieuse. — Docteur Lee, s’exclama-t-elle d’une voix tremblante, est-ce que maman va s’en sortir ? Est-ce qu’elle me parlera encore un jour ? Le médecin, fatigué mais rassurant, acquiesça lentement, l’esprit encore embué par les événements récents. Il se plaça aux côtés d’Astrid, observant la main frêle de la patiente posée sur la couverture. — Tu es là, maman… murmura Astrid en prenant cette main entre les siennes, la pressant contre son cœur. Bientôt, tu iras mieux, je le sais. À cet instant, le docteur s’éclaircit la gorge, signalant qu’il devait

