La voiture de Julian filait à vive allure sur la route qui menait à son domaine, tandis que son esprit s’emballait sous le poids de l’inquiétude. L’appel de Stephan, chargé d’angoisse, résonnait encore dans ses oreilles : Mattie pleurait, brisée, et le suppliait de venir à son secours.
Il avait tenté en vain de joindre son contact, mais celui-ci restait injoignable. La peur le rongeait, le poussant finalement à entrer sans attendre dans la villa. À peine avait-il coupé le moteur que sa jambe se mit à courir vers l’intérieur, avalant les marches à toute vitesse.
— Julian… qu’est-ce qui se passe ? demanda Sophie, surprise, alors qu’il lui expliquait l’appel de Stephan.
— Où est-elle ? » demanda-t-il, la gorge serrée.
Elle désigna l’étage, hésitante, incapable de deviner la gravité de
